L'apprenti devait sérieusement réfléchir à ce qu'il allait faire désormais. Agonie Mystérieuse lui avait dit qu'il était temps pour lui de choisir son destin. Soigneur ou terrien ? Comment départager cela ? Lui qui avait trouvé comme une évidence de s'occuper des blesser et des chatons, il n'était plus sure de ce choix. Il aimait bien trop le territoire pour rester enfermer dans le phare toute la journée.
Ayant de besoins de réellement prendre l'air, Albatros avait finalement décidé de sortir du territoire, au moins, peut-être qu'ici il réussirait à trouver une réponse...

Vie & Belladone

Une fine pluie tombait depuis la mâtiné Vie n'ayant attrapé qu'une souris décida d'aller dans la forêt. Il espérait trouvé une proie à ce mettre sous la dents !
Le pelage trempé, il se secoua. Il déteste la pluie qui colle à ses longs poils noir.
Un bruissement dans les fougères lui fit lever la tête, deux yeux jaunes le fixait.
- Foutue pluie, je n'ai rien entendu ni senti !pensa-t-il les griffes sortie.
- Qui es-tu ? Sort de là et viens de battre ! cracha-t-il les oreilles rabattues.

Belladone rentrait du camp de Cobra afin de rejoindre ses enfants qu'elle avait laissé dans un abri non loi. La pluie avait commencé à tomber depuis un moment maintenant, mais la reine se devait de faire un détour afin de trouver des proies à ramener. Bien que Héron et Abeille étaient agiles et de bons chasseurs, elle ne pouvait pas s'appuyer sur eux plus longtemps. Elle devait se reprendre en patte, maintenant qu'elle savait où Condor se trouvait, elle préparait sa vengeance, mais de manière plus intelligente que Lynx.
Se redressant en voyant un pelage inconnu, Belladone s'arrêta net jusqu'à ce que le matou là repaire.

-Je te le déconseil, si il m'arrivait quelques choses tu aurais des problèmes avec beaucoup de solitaire.

Miaula-t-elle sans agressivité mais restant tout de même sur ses gardes face au matou peu commode.

-Je suis Belladone, et toi ? Je ne t'ai jamais vue dans les parage.

Il regardait l'autre chatte, comment osait-elle lui dire cela !
- Beaucoup ? Ton compagnon et tes chatons ?railla-t-il.
- Tu ne me fais pas peur et je suis près à combattre toutes t'as familles si besoin.

Les griffes toujours sorti, il miaula:
- Belladone ? Tu es une chatte domestique ? Si c'est le cas je comprend que tu ne puisses pas me connaître.
Il marqua un temps de pose, cette femelle était vraiment directe !
- Vie, on m'appelle Vie. Je suis né ici, c'est mon territoire ! Alors il faudrait mieux que tu t'en aille...

La féline ria jaune. Ses chatons et son compagnon... Ce matou ne savait clairement pas ce qu'il se passait sur son soi disant territoire.

-Et tout les solitaires qui se sont battu contre les clans. Mais bon, tu n'es surement pas au courant, après tout on ne t'y a pas vue.

Miaula-t-elle plus agressivement cette fois-ci, refusant de se faire rabaisser par un matou qui n'avait même pas combattu pour sa liberté.

-Certainement pas, je suis une solitaire comme toi, je vivais sur le territoire que les clans ont prit.

Expliqua-t-elle avec rancoeur avant de prendre une voix désinvolte.

-Dommage pour toi alors, c'est le notre aussi maintenant.

De quoi lui parlait-elle ? Des clans ?
- Que sont ces « Clans » ? Pourquoi vous ont-ils chasser ? Comment, ont-ils put chasser des Solitaires ? Cela n’a aucun sens…cracha-t-il en remuant la tête.
Ses « clans » étaient-ils nombreux ? Le pouvoir qu’il attend depuis longtemps est-il a porté de pattes ?!
-Tu m’as dit ne pas etre seule mais êtes vous beaucoup ? Avez-vous quelqun qui vous gouverne ou êtes vous éparpiller sur mon territoire ?!siffla-t-il.

Cette chatte n’allait pas mourir aujourd’hui, cela il le savait. Il était juste intrigué par ce qu’elle disait. Apprendre des choses, si cela concerne un groupe de chats puissant qu’il pourrait gouverner pouvait être utile !

Albatros s'arrêta un instant sous un arbre, mais un feulement au dessus de sa tête le fit relever les yeux. Au dessus de lui, un jeune chat était posté sur l'arbre. L'apprenti s'écarta légèrement.

-Je ne cherche pas d'ennui.

Albatros ne répondit pas immédiatement, se laissant un instant pour observer le matou perché sur son arbre.

-Je voulais juste visiter. Expliqua-t-il. Je ne compte pas chasser ou autre, je voulais juste découvrir un peu le territoire.

Le chaton, frêle et affamé, s'était réfugié dans cette sombre forêt après sa rencontre avec son autre lui différent mais identique à la fois. Depuis, il se cherchait de nouveau, ne parvenant plus à retrouver son chemin vers son lui lumineux. Il avait essayé de chasser aussi, mais avait vite abandonné, il ne marchait pas droit, tenait à peine debout, ne voyait que d'un oeil, la lumière du jour l'aveuglait et il voyait à peine dans l'obscurité, ses sens étaient complètement détraqué par ces cinq premières lunes de vie dans ce garage froid et sans odeur à part celle de sa peur et de sa détresse. C'était tout ce qu'il repérait, la peur et la détresse, la sienne bien souvent.
Il s'était alors fait un petit nid de mousse trouvé ici et là, c'était sale et malodorant, mais il ne s'en rendait même plus compte avec son pelage crasseux de boue, de feuille et de sang séché.
Alors qu'il s'apprêtait à se couché, ne sachant même pas s'il faisait jour ou nuit, désespéré de ne pas s'être retrouvé encore une fois, un bruit vint le faire sursauter. C'était un son étrange, qu'il n'avait jamais entendu, et sans réfléchir il se leva sur ses pattes chancelantes. Peut-être que c'était lui-même, non loin ? Son soi qu'il cherchait depuis toutes ces journées. Alors il y alla, trébuchant tout les deux pas, jusqu'à se retrouver museau à museau avec un matou aux couleurs inconnus et à l'odeur bien étrange. Fracas resta quelques instants immobile, comme s'il allait disparaitre sous terre à rester immobile, et il le crut un instant, mais le matou brun devant lui le fixait. Est-ce que... Est-ce qu'il était un autre lui ? Un qu'il ne connaissait pas encore ? Pourtant, il avait toujours pensé que son autre lui et lui-même étaient seuls aux mondes, comment pouvait-il alors découvrir un autre être aux mêmes caractéristiques, et pourtant si différents.
Fracas l'observa de longues secondes, finissant même par lui tourner autour, le reniflant sans aucune gêne, avant de se replacer devant lui.

-Tu... Sa voix faible et rauque se brisa à peine avait-il dit un mot. Il parlait si peu que même sa gorge lui faisait mal lorsqu'il essayait. Tu es un autre moi ? Finit-il par réussir à articuler frêlement.

Le matou resta de nouveau silencieux quelques instants, accueillant la voix du matou comme un son venu de l'au delà. Ils se comprenaient, sans que le matou ne sache d'où venait réellement ses.paroles qu'il discernait dans l'obscurité. je suis un chat, comme toi. Il n'étais pas sur de discerner la nuance entre être lui et être comme lui, il ne comprenait pas bien si cet être venait de lui, était une expansion de son corps ou quelque chose d'autres comme les arbres qu'il avait finit par apprivoisé comme quelque chose d'extérieur à son corps.

-C'est... C'est quoi un chat ?

Ce fut la seule question qui lui parvint, si il n'était pas lui, saurait-il peut-être alors répondre à cette question dont il ignorait la response. Chat... Quel mot étrange qu'il définissait pour parler d'eux.

Le matou écarquilla les yeux avec un certains étonnement. Il était... Beaucoup de choses. Tellement que le matou se demandait si ils n'étaient pas plusieurs, comme lui. Fracas observa un instant le félin étrange, essayant de distinguer les différents félins qui se cachait en lui, mais rien ne se passa, alors il s'assit.

-Moi je... Je sais pas... Je suis tout seul maintenant... Enfin... Non. Mais il n'est pas toujours avec moi. Et avant il n'était pas là, mais y avait des grands félins sans poil avant.