Quatrième et cinquième étages - Réserve de remèdes

Rappel du premier message :

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@Éveil Soporeux

Océan de l'Albatros
"Parfois, on touche la vie des gens rien qu’en existant"

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L'Elu s'arrêta alors, dos au matou. Il soupira légèrement, essayant de contenir toutes les émotions qu'il pouvait ressentir.

-Le pire dans tout ça, c'est que tu n'es pas en tord. Je savais que ce n'était qu'un jeu, que ce n'était pas sérieux entre nous. Il marqua une pause. Et puis j'ai réalisé que je t'aimais, et je ne t'ai rien dis parce que je savais que ce n'était pas ton cas. J'ai seulement été stupide.

༄ Envol Noir ༄
& Cœur d'Argent

Le mâle noir et blanc s'installa confortablement, sa queue enroulée autour de ses trois pattes valides tandis qu'il tenait l'autre au dessus du sol. Cœur d'Argent était jovial et bienveillant, ce qui fit accroître son sourire. « Je me suis emmêlé dans les ronces à la chasse... je n'ai pas l'habitude de traquer à terre, tu sais ! »

Nuage d'une Berceuse a écrit:: @"Éveil Soporeux"
Océan de l'Albatros
"Parfois, on touche la vie des gens rien qu’en existant"
L'Elu s'arrêta alors, dos au matou. Il soupira légèrement, essayant de contenir toutes les émotions qu'il pouvait ressentir.

-Le pire dans tout ça, c'est que tu n'es pas en tord. Je savais que ce n'était qu'un jeu, que ce n'était pas sérieux entre nous. Il marqua une pause. Et puis j'ai réalisé que je t'aimais, et je ne t'ai rien dis parce que je savais que ce n'était pas ton cas. J'ai seulement été stupide.

Margay Solaire baissa les yeux, se sentant coupable de la tristesse du matou.

"- Je l'avais compris, et j'ai été d'autant plus stupide de t'en vouloir alors que tu souffrais. Pourtant, je devrais être le mieux placé pour comprendre cela. Je suis une cervelle de souris, pourras-tu un jour me pardonner, et qu'on fasse la paix ?"

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Océan de l'Albatros
"Parfois, on touche la vie des gens rien qu’en existant"

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Océan de l'Albatros sentit son coeur se serrer encore un peu plus. Comment pouvait-il refuser ? N'étais-ce pas ça l'amour ? Aimer au point de laisser partir l'autre ? Il soupira légèrement.

-Bien sure.

@Neige Eternelle

Avec un sourire, Margay Solaire toucha l'épaule d'Océan de l'Albatros avec sa queue.

"- Alors viens, je te propose une souris de réconciliation ! Si ça c'est pas trop génial."

Il poussa alors du bout du nez la souris qu'il avait apporté à la base pour Cœur d'Argent.

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(Je te propose qu'on l'arrête là, ça fait une bonne fin ^^)

~Perte première vie Albatros~

Océan de l'Albatros
C'est terminé. Mais pourquoi alors que depuis le début je voulais lui faire baisser les bras, ai-je le sentiment de perdre la partie ?"

Le matou se sentait fatigué après sa sortie pour cueillir des nouvelles plantes, son coeur s'était emballé plusieurs fois et il avait dû faire plusieurs pause avant de rentrer. Cela faisait quelques jours déjà, mais il continuait, entre les entrainements et le froid qui s'était définitivement installé, il se devait d'être au meilleur de sa forme. Mais, à peine avait-il déposé ses plantes dans son antre qu'il sentit une douleur lui arracher le coeur. Les fourmillements lui remontant dans les pattes étaient plus que significatif et il eu à peine le temps de gémir de douleur, essayant d'appeler un autre soigneur qui passait pas là, qu'il sentit se sentit tomber et que le noir prit place tout autour de lui.

-Océan de l'Albatros ?

La lumière ténu du clan des Etoiles et la voix de son ange gardien qu'il n'avait pas entendu depuis des lunes le fit ouvrir les yeux.

-Agonie Mystérieuse ? Qu'est-ce qu'il se passe ?

-Tu viens de perdre une vie.

Au fond, il l'avait comprit, et pourtant cette phrase lui fit étrange. Peut-être le concept même d'avoir une vie lui fit étrange. Il observa quelques instants autour de lui la lande qui s'étalait devant lui.

-Albatros, tu dois te reposer, sinon tu ne tiendra jamais l'hiver.

L'élu fronça le museau, sans réellement comprendre.

Qu'est-ce que tu essayes de me dire ?

Agonie Mystérieuse se dandina légèrement sur ses pattes, comme mal à l'aise.

-Ton coeur vient de lâcher, tu doit apprendre à déléguer. Il faut que tu te repose. Les hivers peuvent être rude, si tu continues comme ça, tu ne pourras plus suivre.

-Mais le clan à besoins de soigneur, et je suis leur Elu, si je n'arrive même plus à suivre, quel message je vais leur renvoyer ?

L'ange-gardien baissa la tête d'un air désolée, sans avoir de réponse à apporter. Et Albatros se sentit alors partir, sentant dans un premier temps son coeur battre, avant de pouvoir bouger ses pattes et enfin sentir ses yeux s'ouvrir sur le visage de Margay Solaire, penché sur lui, le regard paniqué. Océan de l'Albatros soupira, il prit plusieurs grandes inspirations, avant de plonger son regard dans ceux de son ancien compagnon. Il venait de mourir. Ca aussi, c'était une sensation étrange à réaliser.

» Margay Solaire »

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Perte de sa deuxième vie

Cela faisait plusieurs jours que Margay Solaire était isolé à l'étage des soigneurs. Sa toux avait empiré, forçant Océan de l'Albatros à mettre l'élu terrien en quarantaine. Mais alors, il avait commencé à cracher du sang à chacune de ses toux. Ses forces le quittaient jour après jour, et aucun remède ne semblait efficace. Le regard inquiet de son ami faisait d'autant plus souffrir Margay Solaire, avant qu'il ne sombre dans un océan de fièvre.

Il se voyait, courant dans l'herbe d'un camp qu'il ne connaîtrait plus, avec sa fratrie. Au loin, le pelage blanc et roux d'un apprenti qu'il adorait passait par l'entrée du camp, revenant avec son mentor d'une partie de chasse. Petit Margay donnait un coup de patte sur l'oreille de Petit Jaguarondi avant de courir vers Nuage de Tournesol.

"- Apprends moi à chasser !
- Et puis quoi encore ?" Marmonna l'apprenti en roulant les yeux

"- Allez !" Miaula le chaton noir et blanc en sautant sur la queue de Nuage de Tournesol.
"- Je te signale que cela ne s'est jamais passé." Miaula alors l'apprenti en se tournant vers le chaton. "Nous n'étions pas amis à cette période."

Un frisson glacé d'effroi remonta le long de l'échine de Margay Solaire, alors qu'il tomba à la renverse. Il se releva devant le cadavre sans vie de Nuage de Tournesol. Ses yeux vitreux fixaient Nuage de Margay, alors que du sang s'écoulait de sa bouche et de sa gorge pour former une flaque. Criant son nom, le petit chat noir et blanc se jeta sur son ami alors que la scène changea de nouveau. A présent debout devant une route, il ne pouvait que regarder le monstre heurter un matou noir et blanc et une jeune guerrière. Criant de désespoir, Nuage du Margay cria le nom de son père et de sa sœur alors que leurs corps désarticulés s'envolèrent dans les airs.

A présent assis devant Nuage de Jaguarondi, Nuage de Margay lui miaula d'un ton attristé :

"- Je vais partir, je rejoins Nuage de Suricate et Nuage de Fennec au nouveau clan."

Les yeux enragés de son frère, ainsi que tout le dégoût qu'il ressentait pour le déserteur fit frissonner le matou noir et blanc, alors qu'après un instant, un chien attrapa le corps de Griffe d'Eyra, alors qu'un horrible bruit d'os craquant et de chair broyée retentit. Margay Solaire hurla, priant le Clan des Etoiles pour que cela s'arrête. Mais il se retrouva en face du corps de Quenotte de Fennec sans vie. Enfonçant son museau dans son pelage, il gémit longuement alors que sa mère cracha derrière lui :

"- Va t'en."

Se retournant, il ne trouva que le corps d'Agonie Diluvienne, ses yeux vitreux le fixant de ce même air enragé qu'elle avait lors de leur dernière rencontre. Margay Solaire hurla de douleur, alors qu'il se leva et couru, le plus loin possible de tout cela. Mais alors une silhouette douloureusement connue arriva devant lui, le forçant à s'arrêter. Il ne pouvait que regarder Cœur d'Argent, alors que celui-ci se leva, dos à Margay Solaire, et s'éloigna, sans un regard envers l'élu.

"- Ne pars pas ! Non ! Reviens ! Me laisse pas seul !" Cria Margay Solaire en essayant de le poursuivre, mais ses pattes refusèrent de bouger. "Je veux plus être seul ! Pitié... Reviens."

S'effondrant au sol, Margay Solaire cessa de lutter, gémissant pathétiquement. Mais alors qu'il gémissait, il sentit un changement. C'était comme si on venait de lui retirer de grosses pierres qui l'immobilisaient. C'est alors qu'il sentit une patte sur son épaule. Levant les yeux, il croisa le regard de Poésie Lyrique.

"- Tu viens de perdre une vie." Miaula avec douceur l'ancien guerrier. "La maladie a été trop forte et t'a emportée alors que tu délirais à cause de la fièvre."

Margay Solaire se redressa, comprenant que tout ce qu'il venait de voir n'était que le fruit de la fièvre.

"- Ça avait l'air si réel…" Souffla l'élu.

"- L'épidémie sera violente cette saison froide. Le mal rouge est sans pitié." Expliqua Poésie Lyrique "Soyez forts."

Sur ces derniers mots, Margay Solaire inspira brutalement de l'air, alors qu'il ouvrit les yeux. Il avait encore très chaud, mais la fièvre était partie. Regardant au sol, il vit une flaque de sang, qu'il avait dû cracher. Et derrière la flaque, les pattes d'Océan de l'Albatros. Il le regardait avec inquiétude. Margay Solaire ne savait pas s'il avait hurlé, crié, ou gémit dans son délire fiévreux, ou même s'il avait dit tout haut toutes ses paroles. Mais il savait qu'à présent, il était guéri.

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Océan de l'Albatros
C'est terminé. Mais pourquoi alors que depuis le début je voulais lui faire baisser les bras, ai-je le sentiment de perdre la partie ?"

Perte de sa Deuxième Vie.

Le matou était épuisé, les malades s'écroulaient petit à petit alors que plus personne ne tenait sur place. Albatros aussi toussait, régulièrement il finissait par cracher du sang, ne parvenant plus à respirer. De plus, sa crise cardiaque récente n'aidait pas l'Elu qui avait réellement du mal à suivre le rythme. Mais voila qu'il se retrouva lui même allongé dans une litière froide, les yeux vitreux et la respiration chaotique. Ce fut lorsqu'il finit par sentir son corps secouer de violent soubresaut qu'il comprit que c'était la fin. Le noir prit part de tout ses sens, et lorsqu'il se réveilla de nouveau, il aperçut Forêt Noir dans son champ de vision. Il venait de perdre sa deuxième vie, et les deux félins le savaient parfaitement.

Topaze - Albatros

Nuage de Topaze trépignait d'impatience à l'idée de se spécialiser, depuis quelques lunes déjà elle était sûre de ce qu'elle voulait : faire partie des marins. L'eau l'hypnotisait, l'océan l'appelait. Elle ne savait pas dire si c'était grâce à Elfe ou Envol Noir, mais les deux félins avaient réussi à la convaincre de choisir cette voie.
Cependant, elle ne devait pas y échapper comme tous les autres apprentis de la tribu : Topaze devait se familiariser avec toutes les sections et celle qui l'effrayait le plus était celle dont sa mère avait autrefois arpenté le chemin.
La petite féline s'immisça dans la réserve de remèdes et miaula d'une petite voix "Albatros ? Je suis arrivée ! "

♫ COEUR POÉTIQUE ♫

Quatrième et cinquième étages - Réserve de remèdes - Page 3 Ballad14

Ils allaient bientôt partir pour la Cénote. Coeur Poétique n'avait guère eu le temps de se poser depuis la bataille et elle avait l'impression que tous ses muscles étaient allourdis et épuisés. Elle donnerait tout pour dormir pendant une lune entière avant. Pourtant, il y avait plus important à faire, ayant promis sa présence désirable aux côtés de Forêt Noire. Celui-ci allait accomplir le trajet de sa vie et évidement que Ballade souhaitait être là.
Elle accosta alors son ami, en train de trier les remèdes, sûrement ceux qu'ils emporteraient pour tout à l'heure :
- T'es prêt ? s'enquit-elle en entrant dans la tanière des remèdes avant de s'étirer longuement et de bailler aux corneilles sans qu'elle ne puisse s'en empêcher.

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« Anata ga kureta nukumori ga
Fukaku, fukaku
Ima haruka na toki wo koe
Michi watatteku »

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« You smile at the moon even though it's haunting you
You wonder if it ever feels as lonely as you do. »

• Forêt Noire •

Le nouvel Élu triait quelques plantes pour leur voyage à la Cénote, sans entrain, le regard dans le vague. Jusque-là, il avait toujours réussi à passer entre les gouttes, mais cette fois-ci… il n'avait plus le choix. Trois vies devaient lui être confiées par le Clan des Étoiles, et ses camarades ne tarderaient pas à réaliser qu'il ne les avait pas reçues s'il refusait encore une fois de communier avec leurs ancêtres. Personne ne savait qu'il ne les avait jamais rencontrés, par amertume, ressentiment, et crainte de revoir Mélodie. Cependant, il n'allait pas pouvoir y échapper, ce soir-là. Lorsque Cœur Poétique fit irruption dans son champ de vision, le soigneur sursauta et tourna vers elle ses prunelles ambrées hantées par le doute ; il n'y avait qu'avec elle qu'il s'autorisait à exprimer ses véritables sentiments. Sa question le dérouta, et il lui tendit son petit ballot d'herbes tout en répondant d'une voix morne :

-Non. Je… je n'ai jamais communié avec le Clan des Étoiles. Comment le pourrais-je ? Ils m'ont pris Nuage Mélodieux.

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- I knew that something would always rule me
I knew the scent was mine alone.

♫ COEUR POÉTIQUE ♫

A chaque fois que Forêt Noire mentionnait Nuage Mélodieux, son coeur se serrait de frustration et de peine. Mais également de culpabilité, de ressentir encore plus de frustration que de peine. Comme si elle avait réussi à faire le deuil de sa soeur plus rapidement que Bûche. En soi, il était normal. Mais ce n'était guère la mort de Mélodie qui ferait ouvrir les yeux de son meilleur ami. Un jour, il la regarderait différemment, elle en était persuadée, il faudrait seulement du temps :
- Je comprends. C'est pas le plus simple pour toi mais... dis-toi que tu pourras la revoir, suggéra t-elle en s'asseyant à son côté. Elle doit t'attendre avec impatience, pour te donner une vie. C'est bien le cadeau le plus précieux que tu auras de sa part.
Pour camoufler ses véritables sentiments, Coeur Poétique finit par marmonner à son tour en secouant la tête. Elle devait aller faire son voyage initiatique :
- Sache que je n'ai pas plus envie d'y aller. Ils n'ont pas été les plus utiles lorsque l'on s'est fait assiégé. Ils auraient pu nous sortir de là, tout aurait pu être différent... fit-elle en pensant à Mélodie. J'ai bien deux mots à leur dire.

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« Anata ga kureta nukumori ga
Fukaku, fukaku
Ima haruka na toki wo koe
Michi watatteku »

@Erable Fauve

Océan de l'Albatros
C'est terminé. Mais pourquoi alors que depuis le début je voulais lui faire baisser les bras, ai-je le sentiment de perdre la partie ?"

Le matou préparait les plantes principales pour l'arrivée de Nuage de Topaze. Il avait envoyé ses apprentis s'entrainer entre eux, pour s'occuper de la féline.

-Aller, entre. Dis moi, tu connais déjà quelques trucs ou pas ?

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Petite Obscurité aka Obscurité

« S'entraîner,
échouer,
avancer et ne rien lâcher pour pouvoir
atteindre notre objectif »

Océan de l’Albatros & Petite Obscurité

La jeune chatte ébène s’amusait à connaître tout les étages du phare. Elle arriva enfin dans une tanière où l’odeur était assez forte. Elle s’approcha, le nez en l’air et remarqua des plantes entassée ça et là.
Elle sont une bonne odeur. Est-ce que je pourrais les manger ? se demanda-t-elle en reniflant une feuille.

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“L'écriture : cet éternel dilemme entre la vie et la mort,
cette ambiguïté qui rejoint les gens dans leur instabilité la plus secrète.”

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Vie & Jaspe:

@Égide Sacrée

Océan de l'Albatros
C'est terminé. Mais pourquoi alors que depuis le début je voulais lui faire baisser les bras, ai-je le sentiment de perdre la partie ?"

Le matou était rapidement descendu à l'étage du dessous pour apporter quelques plantes à son frère, lui faire son cataplasme parce que cet idiot s'était bêtement blessé avant de remonter. Mais, quel ne fut pas se surprise en repérant Petite Obscurité, entrain de renifler quelques plantes. Il était indécis sur la présence de la féline, la fille de Vie... Il n'était pas heureux de savoir cet ancien meurtrier parmi eux, mais la Tribu avait choisis.

-Je te déconseil de manger ça.

Miaula-t-il alors du pas de la porte, sans pour autant s'approcher de la chatonne.

Petite Obscurité aka Obscurité

« S'entraîner,
échouer,
avancer et ne rien lâcher pour pouvoir
atteindre notre objectif »

Océan de l’Albatros & Petite Obscurité

Obscurité sursauta quand une voix se fit entendre dans son dos, elle reprit contenance en se léchant le poitrail tout en fixant du coin de l’œil le félin.
- Océan de l’Albatros ? demanda-t-elle en se rappelant que son père lui avait dit que c’était un soigneur.
- Pourquoi je pourrais pas les manger ? Elles sentent ultra bon pourtant !

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“L'écriture : cet éternel dilemme entre la vie et la mort,
cette ambiguïté qui rejoint les gens dans leur instabilité la plus secrète.”

Vie & Jaspe:

Le matou sourit légèrement.

-Je sais, mais ce sont des remèdes, pas des friandises, et certaines plantes peuvent être dangereuse si on en prend trop.

Petite Obscurité aka Obscurité

« S'entraîner,
échouer,
avancer et ne rien lâcher pour pouvoir
atteindre notre objectif »

Océan de l’Albatros & Petite Obscurité

- Je suis sûr que d’autres ont déjà essayé sans être malade miaula-t-elle avant de se reculer des remèdes.
Son père ne serait pas content si il savait qu’elle avait manger des remèdes.
- Qu’est-ce que tu fais ici ? Tu me cherchais ?

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“L'écriture : cet éternel dilemme entre la vie et la mort,
cette ambiguïté qui rejoint les gens dans leur instabilité la plus secrète.”

Vie & Jaspe:

-Ce n'est pas une bonne raison pour essayer.

Fit-il remarquer avant de secouer la tête.

-Non, je suis seulement soigneur, alors je travail beaucoup ici.

Petite Obscurité aka Obscurité

« S'entraîner,
échouer,
avancer et ne rien lâcher pour pouvoir
atteindre notre objectif »

Océan de l'Albatros & Petite Obscurité

- Si tu le dis...miaula-t-elle en penchant sa tête sûr le côté.

- Tu travailles ? Je peux t'aider ?

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cette ambiguïté qui rejoint les gens dans leur instabilité la plus secrète.”

Vie & Jaspe:

♪ Nuage d'une Mésange ♪

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Avec Forêt Noire @Nuage Déchiré

On avait dit à Nuage d'une Mésange qu'elle devait avoir un entraînement avec les soigneurs ce jour-là. Agacée, car elle souhaitait partir chasser, elle monta difficilement les escaliers, se prenant parfois les pattes dans une des marches. Tout était plus compliqué avec son absence de moustaches, mais elle persévérer. Plusieurs chats lui avaient dit que devenir soigneuse serait plus simple, mais elle ne voulait pas de cette avenir. C'est ainsi qu'elle rentra dans la réserve de remèdes avec une humeur massacrante.

"- Y'a quelqu'un dans cet endroit ?" Appela-t-elle, le museau froncé par l'odeur entêtante des remèdes.

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♫ DANSE LYRIQUE ♫

- feat. PETIT CORBEAU -

La soigneuse triait les remèdes, l'esprit évasif, pensant à tout et rien. Surtout au sauvetage de Forêt Noire, une lune plus tôt, qui avait faillit lui coûter la vie. L'horrible souvenir était encore frais dans sa tête et la féline grise cherchait à veiller sur son ami, d'autant plus qu'il venait de perdre Comète Arcanique, il ya seulement quelques jours. Son état était visiblement plus que dégradé à ses yeux, mais elle avait l'impression d'être la seule à le remarquer. Une silouhette remua à l'entrée et Danse Lyrique sortit de ses pensées et lança :
- Oui ? Qui est-ce ?

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Fukaku, fukaku
Ima haruka na toki wo koe
Michi watatteku »

♫ DANSE LYRIQUE ♫

- MORT DE DANSE LYRIQUE feat. FORÊT NOIRE -

« AU SECOURS ! »
Le cri paniqué de Danse Lyrique résonna dans la tanière des soigneurs, où seule était étendue sur le flanc, les yeux écarquillés de stupeur. Les battements effrénés de son cœur la secouaient entièrement et son souffle saccadé créait des panaches blancs dans l’air matinal encore froid du début de la Nouvelle Saison. En s’éveillant ce matin, alors que les faibles rayons du soleil filtrant à travers l’entrée signifiait un réveil tardif, Danse Lyrique n’avait pas pu se lever. Comme si tout son corps était bloqué. Paralysé. Cédant à la panique à cette pensée, les yeux encore fonctionnels de la soigneuse cherchaient autour d’elle une aide rassurante à laquelle se raccrocher.
Finalement, Symbole Runique entra dans la tanière et dévisagea la chatte tigrée, interdite :
« Danse Lyrique ? Tout va bien ?
- A merveille, cracha cette dernière, sarcastique. Ben non, regarde-moi, tu ne vois pas ? Je ne peux plus bouger. Je… je ne sens plus rien !
- Plus rien ? répéta sa camarade, écarquillant les yeux.
Elle ne savait pas si, au vu de la réputation de Danse Lyrique, celle-ci lui faisait une mauvaise blague ou pas. Cependant, ce n’était pas son genre, de se montrer en si mauvaise posture. Symbole Runique s’approcha et lui palpa le corps :
- Et là ?
Ballade serra les crocs, observant, qu’en effet, elle ne sentait pas les pattes de la soigneuse sur son pelage :
- Non !
La chatte rousse et blanche continua ainsi, l’examinant avant de balbutier, étonnée par ce phénomène inexpliqué et brutal :
- Je… je suis désolée, je ne sais pas ce que tu as… je vais prévenir les autres. On verra avec le temps, je te jure que l’on va trouver un traitement. D’accord ?
- Je ne vais pas rester comme ça ! s’étrangla-t-elle, en proie à la panique. Tu ne vas pas me laisser comme ça ! Comment je vais faire, moi ?!
Mais Symbole Runique secoua la tête, confuse. Elle ne savait pas et s’en voulait pour cela. Elle était portant soigneuse mais ses mentors ne lui ont jamais parlé de paralysie brutale comme celle-ci :
- Quelle soigneuse incapable tu es, gronda Ballade furieusement, amène-moi Forêt Noire, il saura quoi faire ! Ou… ou ma mère !
Symbole Runique recula d’un pas, atterrée, sensible à ses paroles avant de sortir de la tanière, laissant Danse Lyrique gronder de frustration au fond de son nid.

***

Une lune et demie passèrent. Si longues, si éprouvantes pour Danse Lyrique, dont son état n’avait guère évolué. Toujours dans la même position, c’était les autres qui devaient la faire manger, boire, la toiletter, s’occuper d’elle comme si elle avait régressé au stade de nouveau-né. Cela aurait pu lui plaire, car elle avait toujours apprécier que l’on s’occupe d’elle comme une véritable princesse. Cependant, le fait de ne plus rien ressentir était plus qu’alarmant et la soigneuse grise sentait que rien ne s’améliorait malgré les essais et recherches des soigneurs présents. Au contraire, elle commençait à ne plus sentir le bout de sa langue et les bords de son palais. Alors, elle se laissait aller… peu à peu, elle s’était laissée sombrer en silence dans la résignation : elle allait y passer. Lentement mais sûrement. Elle n’était pas soigneuse pour rien ; elle pouvait elle aussi comprendre que bientôt, mâcher serait impossible, avaler également, puis prendre la parole ne sera plus qu’un lointain souvenir. Aurait-elle seulement la capacité de penser ? Elle l’ignorait mais cela la terrifiait. Tout comme mourir à petit feu. Elle ne souffrait pourtant pas physiquement ; tout était indolore pour elle. N’importe qui pouvait lui trancher les entrailles, elle était certaine qu’elle ne sentirait rien. Au début, elle s’était longuement plainte de sa condition, mais à présent, elle n’était que l’ombre d’elle-même, constamment plongée dans ses pensées, très souvent silencieuse, parler lui demandant de plus en plus d’effort. D'extérieur, on pourrait penser qu'elle ne ressentait plus rien non plus au fond d’elle, alors qu’un cataclysme de pensées et d’idées noires s’entrechoquaient avec violence. Sa vie tournait en boucle dans son crâne, chaque évènement passé, chaque discussion, chaque chat... Golem, Lueur d’Obscurité, Berceuse, Mélodie, Chant, ses camarades du Clan de la Nuit, ceux de la Tribu du Zénith, Forêt Noire… Forêt Noire… relevant les yeux vers son camarade afféré prêt d’elle, dans un silence religieux, Danse Lyrique l’observait, sans mot dire. Après tout, il cherchait de la sauver par tous les moyens ; ne l’avait-elle pas fait, elle aussi ? Elle s’était longuement inquiétée pour lui, chaque jour qui passait, elle l’avait soutenu de suite après le décès de sa sœur, Ballade ne s’était pas arrêtée là, comme hypnotisée par lui. La soigneuse avait tenté par tous les moyens de lui redonner le sourire après la mort de Comète Arcanique et lui faire penser à autre chose, traumatisée par le récent évènement. Toute sa vie n’était qu’en orbite autour de son meilleur ami, Danse Lyrique ne s’en était pas plainte le moins du monde, alors, si le soigneur venait à concrétiser l’action décisive qui signifierait pour elle de vivre seule, elle ne le supporterait probablement pas. Elle se souvient encore d’avoir sauté sans réellement y réfléchir. Elle ne l’aurait pas fait pour quiconque sauf lui, elle espérait qu’il s’en rendait bien compte. Cependant, aujourd’hui, elle commençait à comprendre… à réaliser qu’il pourrait se passer d’elle, si elle venait à rejoindre les étoiles. Allongée sans bouger, à seulement réfléchir, Ballade était entrée dans une longue introspection. Elle en était finalement arrivée à la conclusion qu’elle avait toujours considéré avec déni ; elle n’aurait jamais la place dans son cœur. Pas celle à laquelle elle aspirait. C’était certes frustrant, mais aujourd’hui, elle avait compris que cela n’avait plus d’importance. Pas après avoir failli perdre sa dernière sœur de portée. Ni même avoir perdu l’amitié de ses anciens camarades comme Nuage Ombragé. Pourquoi avoir été aussi aveuglée par un amour inexistant ? Quelle perte de temps. Son cœur se serra à cette pensée. Néanmoins, son affection pour lui sera toujours aussi intense que possible, incapable de la réfréner.
« Eh. Forêt Noire… articula-t-elle d’une voix morne et engourdie, les yeux dans le vague.
Le chat crème et brun cessa sa tâche et tourna la tête vers elle :
- Donne-moi… ces fichues baies empoisonnées...
Le soigneur ne parut pas comprendre mais Ballade continua sans lui laisser le temps de répondre, au prix d'un effort insurmontable :
- Je sais que je ne guérirai… jamais, tu le sais aussi… ça s’empire… chaque jour, souffla-t-elle avec difficulté. Je ne veux pas… continuer comme… ça.
Danse Lyrique remonta ses pupilles ambrées vers lui, déterminée, résolue. Elle y avait longuement réfléchi. C’était tout acté. Elle avait déjà songé à d'autres méthodes comme en refusant de manger, mais ce serait encore long et fatiguant. Elle n’en pouvait plus. Elle saisissait l’importance de son acte et les conséquences qui allaient suivre, mais sa famille comprendrait, elle le savait. Vivre ainsi n’était pas possible et Ballade n’avait jamais eu assez de force pour se battre. Quête d’Excellence y arrivait, elle, mais elle était née ainsi et n’était paralysée qu’au bassin, son cas était donc différent. Elle préférait donc baisser les pattes lâchement, mais simplement. La conclusion avait été longue à tirer ; si personne ne connaissait le moyen de remédier à son mal, si tout se détériorait peu à peu... elle ne pouvait pas être optimiste concernant l’avenir qui l’attendait.
Il fallait qu’elle agisse avant qu’il ne soit trop tard :
- Ne me fais pas… changer d’avis, grommela-t-elle entre ses crocs devant son hésitation. C’est décidé… donne-les moi. Aide…moi… »
Aide-moi à mourir…

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Fukaku, fukaku
Ima haruka na toki wo koe
Michi watatteku »

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Jaspe Étoilé aka Jaspe

« J'ai pas envie d'passer par là
Vu d'en haut j'vois qu'le monde se perd
Si j'm'attarde sur c'qu'y a autour d'moi
J'sais plus trop c'que je fais sur Terre »

Petite Aile & Jaspe Étoilé

@Fruit Rouge
Jaspe rangeait des remèdes. Il ne savait pas où était Océan de l’Albatros ou Forêt Noir.
- J’espére qu’ils cherchent aussi des remèdes…murmura-t-il entre ses crocs avant de se retourner en sentant une odeur nouvelle.
Petite Aile se tenait devant lui et il miaula:
- Salut, comment vas-tu ?

___________________/_/_/

“L'écriture : cet éternel dilemme entre la vie et la mort,
cette ambiguïté qui rejoint les gens dans leur instabilité la plus secrète.”

Vie & Jaspe:

//Avec Japse Étoilé//:

Petite Aile

Le petit chat roux à l'oreille noire s'était aventuré aux étages supérieurs du Phare. À son nez, il reconnu que ses pattes l'avaient guidé dans la Réserve des Remèdes de la Tribu. Jaspe Étoilé, un des soigneurs, s'occupait soigneusement de ses plantes et ne l'aperçu pas immédiatement. Puis il se retourna et le salua.

Petite Aile piailla de sa voix de chaton :

≪Bonjour Jaspe Étoilé, ça va merci. Tu as l'air occupé, tu fais quoi ?≫

Il connaissait le soigneur assez bien désormais, car il était souvent venu à la pouponnière pour des mises à bas et pour surveiller la santé des reines et des chatons.

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Quatrième et cinquième étages - Réserve de remèdes

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