Lune Flamboyante/Nuage Zygotique @Étoile Idyllique

Lune Flamboyante avait eu vent des rumeurs qui courraient. La plupart des chats voulaient que tous les clans restent unis mais la guerrière n'était pas d'accord. Trop de chats. Trop de bruit. Pas assez de place pour qu'ils vivent dans le même clan. Et puis, ils vivaient toujours ensemble ! Pourquoi cela devait changer ? Sinon, créer un autre clan ? Lune Flamboyante n'aimait pas les changements, elle ne voulait pas que des amis à elle parte dans ce future clan. Elle allait tout faire pour empêcher que ça se produise, oh oui. Ce ne serait pas être loyale et elle devait être loyale. Si ça grand mère choisissait de partir ? Si Nuage de Source décidait de partir ? Si Nuage d'Écaille voulait partir ? Si son propre apprenti voulait partir ? Il n'y aurait plus de clan du crépuscule. Elle n'aurait plus de place dans son clan. Si toutes les personnes auquel elle tenait partaient, elle resterait quand même par loyauté. Mais elle ne serait pas heureuse, c'était sûr. Partir ? Non ! Elle ne réaliserait jamais son rêve. Après... Si quelques chats qui pourraient risquer de mettre sa future place en question partaient... Elle ne les retiendrait pas. Enfin, pas autant que ses proches. Elle se secoua, ce n'était pas le moment de penser à tout ça, elle devait entrainer un apprenti. Son apprenti. Il avait l'air énergique, bonne nouvelle. Elle essayait de cacher son impatience et son exitation mais ce n'était pas facile.

- Nous allons chasser, Nuage Zygotique. Essaye de deviner comme on fait la posture de chasse.

    

~Utopie Cristalline - Etoile Sauvage~

Elle ne savait pas réellement pourquoi elle était venu jusqu'ici. Depuis qu'ils étaient arrivé, des conflits avec des chats errants avait eu lieu, inquiétant Etoile Sauvage. C'était leur territoire, à une époque. Mais maintenant les clans l'avait récupéré. Ils n'avaient plus leurs places ici.

(mon dieu ce retard que j'ai... toutes mes excuses)

     Nuage d'Araignée régurgita sa salive. Il n'essaya même pas d'esquiver le coup de patte de l'ennemi. Les coups de pattes moqueurs, il l'avait vécu toute sa vie avec ses frères. Il piailla :


-"P...Pourquoi tu es méchant ?"

La meneuse ne s'était plus réellement permis de prendre un temps pour elle depuis que sa fille était rentré du clan de la Nuit. Sans trop savoir pourquoi, elle ressentait un besoins étrange de rester avec ses enfants désormais, elle restait assez dure et froide avec eux, mais au moins elle était présente.
Alors, aujourd'hui, elle s'était autorisé cette sortit en territoire neutre afin de pouvoir respirer l'air marin et chasser en toute tranquillité. Le visage alors tourné vers l'horizon, une voix là sortit de sa rêverie.

-Utopie Cristalline ?

Demanda-t-elle avec hésitation bien qu'elle reconnaissait parfaitement le matou qui se tenait là. Mais son regard était étrange. Lotus se souvenait parfaitement qu'il avait toujours été bizarre, mais là son regard était particulièrement différent.

Petite Bûche / Petite Mélodie

L'eau était si fraiche en cette jolie matinée de printemps. Descendue de sa montagne pour la première fois, la petite chatonne crème découvrait, d'un air émerveillé, cette étendue d'eau infinie. Voilà 4 jours que Petite Mélodie piaillait chaque jours au réveil de son père son souhait d'y tremper le bout de ses pattes, son envie de la goûter. Et ce matin, quelle ne fut pas sa surprise de se réveiller, pendouillant dans la bouche de son paternel, naviguant à travers les bois zénithiens, direction la plus grande source connue de mémoire de chat. Et le spectacle fut à la hauteur de ses fantasmes.

Posté, non loin, le meneur du clan, observait avec une admiration non dissimulée, sa petite chahuter dans les vaguelettes et ria aux éclats lorsque cette dernière perdit l'équilibre après qu'un galet se déroba sous l'une de ses pattes. Innocente, Mélodie profita de cette douce matinée que lui offrait son père, sans percevoir un instant l'inquiétude que Golem dissimulait aux fins fonds de ses prunelles ambrées. Trempée de la queue aux moustaches, la nouvelle née se lança dans une course trouvant fin dans la fourrure épaisse de son père, et y enfouit son museau, avant de s'y allonger. Logée dans tout le confort possible, Mélodie laissa le soleil réchauffer sa fourrure, ronronnant de bonheur.

Après une courte sieste, Etoile du Golem lui indiqua que l'heure du retour était arrivée. De part son poste, son père ne pouvait pas demeuré loin si longtemps du camp, la chatonne le savait. Alors après lui avoir fait promettre de revenir d'ici peu, Mélodie suivit les pas de son père. Elle les suivit, jusqu'à ce que son oeil repère du mouvement un peu plus loin sur la plage couverte de branches. Un autre chat de son âge. Intrépide, la nuiteuse faussa compagnie à son père et profita des branchages pour s'approcher discrètement de sa "proie". Postée sur la hauteur d'un tronc mort, Mélodie plongea dans un rugissement  fluet et éclaboussa sa victime, un sourire immense sous le museau.

Rp collectif des chatons aubistes / crépusculiens et zénithiens

« Ils sont partis ! Ils sont partis ! »
Petite Opale revoyait encore Petite Cornaline se hisser sur le bord de la fenêtre pour voir les zénithiens rejoindre l’assemblée. L’excitation avait électrisé l’air de la pouponnière et, un à un, la plupart des chatons s’étaient faufilés par la fenêtre et avaient descendu le phare à la queueleuleu. Opale les avait suivi pour les mêmes motivations qu’Artefact : les surveiller, même s’il y avait également une évidente pointe de curiosité. Il était trop fier pour l’avouer devant tous les chatons du zénith.
Ils longèrent un long moment la rivière, découvrant ici et là le territoire qu’ils n’avaient jamais exploré avec excitation et ahurissement. Le monde était si grand ! Et si sombre maintenant qu’il faisait nuit. Ils ne devaient absolument pas perdre de vue les adultes où ils ne sauraient jamais rentrer. Opale faisait partie des guides, ceux qui gardés les yeux rivés dans la direction à prendre pour l’instant, observant les autres chahuter. Petite Cornaline le poussa soudainement.
« Arrête de faire ton grand un peu ! »
Et ni une ni deux, il lui sauta dessus en un rugissement vengeur. Cette bonne humeur innocente mêlée d’adrénaline ne durerait pas. Ils devaient tous en profiter.
Ils sautèrent de rocher en rocher pour atteindre la rive du territoire crépusculien – tous les chatons levèrent le museau en mimant le dégoût en sentant la frontière – avant de repartir en riant. Ils n’avaient plus peur d’être remarqués par les adultes, depuis le temps.
Sauf quand ils entendirent de nouveaux bruissements, dans les fougères non loin alors qu’ils approchaient de la jetée rocheuse.
« Chut chut chuuuut ! Ecoutez ! »
Petit Artefact les alerta tous et ils tendirent l’oreille. Parmi les chuintements du vent, d’autres voix s’entendaient.
« Des guerriers ? Ce sont des guerriers ?
— On les aurait vu passer !
— Taisez-vous !
— Il y a quelqu’un ? » osa une voix.
L’armée de chatons s’arrêta d’avancer, attendant une réponse.

Le regard violacé de Petit Grenat croisa celui bleuté de sa sœur.  Le cœur battant la chamade, la chatonne sonda alors les fougères bruyantes, à l’affût du moindre danger. Les autres petits pépiaient dans tout les sens, avant de se fondre dans un silence pesant. Était-ce des guerriers? Était-ce un renard? Etait-ce un soli.... Un chaton?

Sous les yeux ébahi de la tribal, une boule de poil inconnue bataillait pour dégager son pelage des épines qui le coinçait.

Sans réfléchir plus longtemps, Grenat pris son élan et sauta patte en avant sur le nouveau venu dans un cri guerrier -de chaton, c'est à dire peu impressionnant- et s'écrasa sur les fougères mouvantes pour y découvrir deux minets à l'odeur lactée comme eux qui les observaient les yeux ronds tel des poissons, figés sur place.

-A l'attaque! Cria Grenat avec joie, prête à se lancer dans une bagarre de chaton à n'importe quel moment de la journée, et avec n'importe qui.

Le chaton aurait surement dû en parler à ses parents, ou prévenir un guerrier, mais au lieu de ça, il avait cédé. Pas parce que l'extérieur l'intéressait et qu'il était excité à l'idée d'assister à l'assemblée avant l'âge demandé, mais plutôt pour veiller sur son frère,à qui s'ajouta d'ailleurs Petite Rivière.

Après avoir passer le plus long du trajet à protester et avoir vue sa soeur se décomposer au fur et à mesure qu'ils avançaient, ils se trouvèrent alors rapidement sur une sorte de plage de galet, menant, il en était sure, à l'assemblée des clans.
Mais, d'autres voix, bien plus proche que celles de l'île, leurs fit face, et avant qu'il ne puisse réagir, une boule de poil brune se jeta sur Petit Mont. Alors que son frère feulait de terreur, Petite Matin reconnu plutôt assez rapidement l'odeur lacté de chaton et cru même percevoir quelques ronronnement chez les autres félins présent. Il sourit alors, bien plus détendu que lors du voyage. Finalement, d'autres avaient eu la même idée qu'eux.

-Bah quoi ? Tu voulais pas en profiter pour rencontrer des grands guerriers ?

Miaula-t-il alors à Petit Mont, toujours faussement asséné par l'autre chaton, se moquant de la peur qu'il ait pu avoir. Se rapprochant au passage de Petite Rivière qui regardait le reste des chatons avec un regard apeuré.

Nuage Brûlant a écrit:

« Just call my name, I'm yours to tame. »

♪ Mélodie & Bûche ♪

Lac d'Oasis ne le quittait pas des yeux, il pouvait sentir la brûlure de son regard vert sur sa fourrure ; tournant un instant ses prunelles en sa direction, il se noya dans la possession qu'il lisait sur la figure familière de sa mère. Cette dernière était en charge de la garde de trois d'entre eux : Petite Arcane et Petit Artéfact les accompagnaient, mais c'était lui que la soigneuse ne lâchait pas un instant du regard. Astre du Levant et Brise Souveraine vaquant à leurs occupations, la surveillance des chatons était divisée entre les différents soigneurs et ce jour-là, Lac d'Oasis avait accepté de les emmener se promener suite aux réclamations insistantes de Petite Arcane. Petite Bûche évoluait donc dans le cercle proche de sa génitrice, cette dernière prenant soin de le ramener à elle lorsqu'il faisait mine de trop s'éloigner. Il était habitué au côté surprotecteur de la femelle crème, qui veillait sur lui farouchement ; il était le plus petit, le plus fragile, le moins aventureux de sa portée, celui qui avait le plus besoin d'elle. C'était ce qu'elle répétait à l'envi à qui voulait bien l'entendre, du moins, et le jeune mâle avait fini par intégrer ses mots comme absolue vérité. Qu'était-il capable de faire seul ? Strictement rien. Toujours dans le sillage de ses parents ou de sa fratrie, il osait à peine sortir du phare malgré la curiosité qu'il sentait fourmiller en lui. "Le monde est dangereux" avait-il entendu un jour, et depuis, c'était pratiquement devenu son mantra. D'ailleurs, le cri perçant que Petite Arcane poussa à cet instant confirma sa pensée ; sursautant, il jeta un regard inquiet dans sa direction et avisa sa patte ensanglantée qu'elle avait visiblement coupée sur une pierre tranchante. Lac d'Oasis le délaissa un moment pour s'approcher de la petite blessée et examiner cette vilaine plaie ; le cœur au bord des lèvres, Petite Bûche se détourna pour ne plus avoir à contempler ce spectacle peu engageant et il s'éloigna de quelques pas afin de ne plus sentir l'odeur métallique du liquide écarlate. Petit Artéfact, tout à sa contemplation des soins prodigués par leur aînée, ne l'aperçut pas lorsqu'il dérapa sur un branchage et dévala la colline sableuse sur laquelle ils étaient perchés. Désorienté, lorsque le chaton se redressa en panique, il regarda autour de lui mais ne reconnut pas son environnement ; et pire encore, il ne voyait plus ses compagnons qui étaient désormais dissimulés sur l'autre versant du monticule. Mais… quel monticule ?! Les dunes de sable l'entouraient de toutes parts. Égaré, Petite Bûche tourna sur lui-même pendant quelques minutes et en fut d'autant plus perdu ; alors, au hasard, il se mit à déambuler et arriva bientôt sur le rivage qui changeait d'allure, le sable laissant place aux galets et d'imposantes pierres se dévoilant à sa droite. Devant lui, l'océan. Derrière lui, les dunes. Oh ! Il pouvait apercevoir le phare, d'ici ! Il lui suffisait de longer la mer et puis…

Une gerbe d'eau interrompit son raisonnement et dans un rugissement terrible, une boule de poils crème et rousse se jeta sur lui. Effaré et terrorisé, le chaton poussa un petit glapissement de surprise et se tapit au sol comme une souris effrayée mais fut alors submergé par une vague -en réalité, c'était une vaguelette, et elle lui avait à peine léché le poitrail, mais de son point de vue il était au bord de la noyade. Petite Bûche écarquilla les yeux, persuadé de voir la fin arriver, mais finalement… rien ne se produisit. Son assaillante était aussi jeune que lui, quoique bien plus téméraire de toute évidence, et elle l'observait désormais d'un regard interrogateur.

-Je... heu… balbutia-t-il en se redressant légèrement, léchant son poitrail trempée pour se donner une contenance.

La fragrance singulière de la nouvelle venue le frappa alors, mélange de pins boisés et de fraîcheur bien inhabituel pour le petit Zénithien qu'il était. La curiosité l'emportant sur la peur, il considéra alors la femelle d'un œil neuf ; il ne l'avait jamais vue auparavant, cependant son odeur lui rappelait quelque chose. C'était… léger, mais il la sentait bien. Cette ressemblance… Ce musc… son père, Charme d'Ébène, en portait des accents similaires. Les yeux ronds, fasciné par cette découverte, Petite Bûche demanda alors innocemment :

-Tu connais mon papa ? Tu sens un peu comme lui. Tu viens d'où ?

La réaction du petit inconnu remplie de satisfaction la minette qui ne pu contenir le ronron qui monta dans sa gorge. Etait-elle digne d'une féroce tigresse pour l'effrayer ainsi ? Peu lui importait au final. Dans tous les cas, le chaton était intriguant, et Petite Mélodie n'avait pas besoin de plus pour explorer le jeune chat de son regard bleu inquisiteur. Une robe crème avec quelques touches brunes sur la queue et le bout du museau. Une carrure bien peu impressionnante comparée à celle de son frère, mais des prunelles ambrées expressives comme peu l’étaient. Bien informée par son père, Petite Mélodie se doutait des origines zénithiennes du chaton, leur territoire se trouvant à quelques minutes de marche seulement.

-Non, je ne sais pas du tout qui est ton père. Miaula-t-elle intrigué par cette remarque. Comment je pourrais connaitre un zénithien ?

Avant même que le chaton ne réponde, la voix de Golem recouvrit les murmures des vaguelettes s’échouant sur la rive entre les pattes des deux jeunes :

-Mélodie tout va bien ?! s’exclama le meneur du haut de la falaise.

-Tout va bien ! Je me suis fait un copain ! répondit sa fille avec insouciance.

-Ne bouge pas de là, je viens te chercher.

Après avoir grandement analyser le zénithien, le matou bicolore partit alors pour trouver un chemin moins abrupt, les laissant de nouveaux seuls. Mélodie se retourna alors tout sourire :

-Excuse-moi, tu disais ? et tu t’appelles comment ?

La réaction de Raton prit la meneuse au dépourvu qui s'approcha de lui, méfiante et en même temps désappointé.

-Qu'est-ce qu'il se passe ? Utopie Cristalline que t'arrives-t-il ?

Elle n'avait pas pour habitude de se préoccuper des autres, mais elle avait grandit dans la Nuit, aux côtés du matou et sans trop comprendre pourquoi, elle se préoccupait de son ancien camarade.