Rappel du premier message :

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L'arrière du groupe de voyageurs

-Tu veux finalement refonder la horde? Mais tu a vu comme moi que la ville était ravagé. Aucune des Hordes n’y est restée! Si tu veux vivre en respectant sa mémoire, tu aurais dû tenter quelque choses plus tôt, lorsque nous étions encore hermétique aux clans! Répondit l’apprenti, de plus en plus tendu par la situation.

Mais déjà, Nuage Haineux lui tournait le dos, quittant le clan un fois pour toutes.

-Chuki!

Est ce qu’il souhaitait reconstruire la horde sans lui? Alors qu’il se croyait fort, Nuage Sinistre sentit  la griffe de la rage s’enfoncer un peu plus dans sa peau.

-Sale traitre! Feula t il en sautant sur son ancien camarade de hordes,  toutes griffes en avant.


-Oui, un énorme! C’est Odyssée du Golem qui m’à appris la technique! Miaula le novice avec une joie non dissimulée. Il aimait ces moment privilégiés avec la vieille femelle. Ils lui rappelait un peu les lunes passées avec Colibri, sa mère,  mais avec une douceur et une attention nouvelle.

-Je l’ai donné à une reine la dernière fois, mais promis la prochaine fois il sera pour toi! Ronronna t il en penchant la tête sur le côté, les yeux fermés à cause de son sourire.

Clarté Nocturne évoqua ensuite leur route, et sa difficulté à marcher.

-Je peux t’aider si tu as besoin! Répondit aussitôt Nuage de Brume, bombant le poitrail pour paraître plus grand et plus costaud.



-Ouai, bah t’avais qu’à être plus rapi... Aaaah! Cria le matou alors que Nuage Chaotique lui sautait dessus avec colère.

Il recula rapidement, et glissa à moitié sur le sol sableux de ce coin de forêt.

-Fous moi la paix! J’y suis pour rien si elle a fuis ta proie! Tenta t il de calmer la femelle en courant dans tout les sens pour ne pas se faire arracher les oreilles.

Jaguarondi/Chaos :

-BAH BIEN SÛR ! ET LE BRUIT EST VENU TOUT SEUL DU BUISSON !!!

Courant comme une furie derrière l’apprenti, Nuage Chaotique accéléra d’un coup de rein puissant que lui avait appris Piga, faucha les pattes arrière de Jaguarondi et lui sauta dessus pour lui labourer le ventre avec ses griffes !

-OUAIS EXACTEMENT! Feula Nuage de Jaguarondi, oubliant complètement qu’il était en net désavantage.

Il s’en rappela lorsqu'il sentit la technique et les griffes de Nuage Chaotique lui laboureur le ventre.

-AIEEEUUUH! ESPÈCE DE TARÉE! L’apprenti avait complètement perdu le sens du volume sonore. TU VA VOIR!

Il menaçait,  sans avoir de quoi menacer... C’était plus un grand chaton plutôt qu’un apprentis e tant que tel. Son baptême était encore si récent! Il plongea néanmoins ses crocs la où se trouvait la patte arrière de la femelle folle espérant la faire reculer. Voyant qu’il n’attrapant rien, il reprit:

-TU M’AS PRIS POUR UN COEUR DE RENARD? JE SUIS DANS TON CLAN, ABRUTIE!

L’apprenti manquait clairement d’expérience et cela se voyait dans sa manière de se battre, des gestes brouillons à ne plus savoir quoi en faire. Ayant commençait son apprentissage le même jour que lui, Chaos devrait en théorie connaitre les mêmes difficultés. En théorie. Les entrainements avec Piga avait en effet permis à la jeunotte de prendre une avance considérable sur ses camarades, en combat surtout. Utilisant cet avantage celle-ci continua de martyriser le ventre du jeune félin avant de se retirer pour le laisser se relever sans explication, se calmant drastiquement en une seconde.

-T’as fini? Ahana le mâle écaille en se redressant avec difficulté, comme s’il avait réussi à tenir tête à sa camarade.

Il avait mal un peu partout, mais bien évidemment, c’était son ve’très qui le faisait le plus souffrir.

-Je suis sûr que je vais avoir un bleu à cause de toi... Grogna le novice, un peu perdu par le changement net d’attitude de Nuage Chaotique. Ton nom te va très bien, si tu voulais savoir!

Son regard fusilla d’un coup le mâle bien trop confiant qui se permettait de la charrier. Cependant si les coups avaient cessé, la bête elle bouillonnait encore. Sans réfléchir Chaos faucha les pattes de Jaguarondi et cloua ses épaules au sol malgré la différence de poids en faveur du mâle.

-Estime-toi heureux de n’avoir que des bleus, parce que vu comment tu te bats c’est vraiment un miracle. Alors soit gentil et apprend à chasser sans effrayer les proies des autres. Cracha-t-elle.

Jaguarondi tenta de se débattre mais ses muscles douloureux réagissait trop lentement.

-Mais c’est bon! Tu va en attraper d’autres des proies! Miaula t il mi-vexé, mi-blasé par les reproches de la femelle. T’as déjà réussi à en traquer une, c’est déjà énorme! Ajouta t il, en s’eloigant de Nuage Chaotique. Mieux valait mettre un peu de distance entre les deux novices pour l’instant. Il n’avait aucune envie de se retrouver la queue par dessus la tête pour un mot pris de travers.

-T’es super susceptible comme fille...

-Et toi tu es incompétent. rétorqua la femelle écaille. C’est qui ton mentor ?

-Nia nia nia... "T’es incompétent !" Répéta t il, avec une moue irritée. C’est Innocence Oubliée, et toi, ô grande apprentie?

Jaguarondi était fier, et n’aimait pas être pris de haut. Et depuis le début de leur conversation, Nuage Chaotique ne cessait de le faire ce qui énervait considérablement le matou.

-Que le Clan des Etoiles ait pitié d’Innocence Oubliée. pesta Chaos. Moi ? le lieutenant de notre clan idiot !

Nuage Chaotique aurait bien voulu dire que son réel mentor était Piga et qu’elle ne pouvait pas supporter d’être entrainer par un guérisseur. Mais la vérité était que Berceuse du Venin énervait de moins en moi la chatte rousse et noire et ce sans qu’elle ne s’en rende compte. Puis le statut de lieutenant permettait à Chaos de réaffirmer son autorité sur l’impudent

-Pppffft! Gloussa le matou écaille. C’est un guérisseur ton mentor! Étoile Idyllique l’à juste choisi parce que c’est son frère! Je suis sûr que c’est pour ça que t’as pas eu ta proie, c’est que c’est toi qui sait pas chasser! Ria t il en gardant cependant un œil sur sa comparse.

Hors de question de se faire pourchasser de nouveau!

-Tu veux pas t’entraîner avec un vrai guerrier ? Innocence Oubliée est pas lieutenante, mais au moins, elle sait chasser!

-N'insulte pas mon mentor cervelle de souris ! cracha-t-elle  le poil hérissé.

Il n'y a que moi qui ai ce droit. Pas un inconnu ! 

-Puis au vu de ce qui s'est passé lorsqu'on s'est battu, je pense que c'est TOI qui as besoin de t'entrainer avec un vrai guerrier. Avec un hordien par exemple, pas juste une vieille guerrière. Mais si tu as un doute sur mon entrainement, on peut recommencer pour voir si tu me bats cette fois.

Écaille de Dragon a écrit:

On se reverra, mes chers petits ~

La douleur s'estompait, de la même manière que la douce chaleur des chatons contre ses flancs laissaient peu à peu place à un froid saisissant. La meneuse luttait pour garder les yeux ouverts, comme si le sommeil tentait de l'emporter dans ses bras doux et accueillants - pourtant, c'était une créature bien plus effrayante qui la guettait. Dans un éclair de lucidité, Etoile du Matin écouta les paroles de sa sœur, faisant palpiter son cœur tandis qu'elle prenait conscience que c'était la mort qui souhaitait l'emporter - et non pas de la plus douce des manières, à en juger par le sang chaud qui s'écoulait le long de ses pattes. Dans la voix de Brume de Soleil perçait toute sa peine mais, même en puisant dans toutes ses forces, la meneuse ne laissa échapper qu'un gémissement douloureux. Souffle Hivernal semblait être dans le même état et, même sur le chemin de l'inconscience, la femelle claire fut frappée par l'amour qui se dégageait de leur lien. Les deux félins avaient d'abord été maladroits, ne sachant pas comment s'avouer leurs sentiments, mais ils étaient rapidement devenus deux étoiles resplendissantes, attirés l'un l'autre dans une danse amoureuse - danse qui prendrait brusquement fin si la meneuse se laissait tomber dans le gouffre mortel qui s'ouvrait sous ses pattes. Pour lui, pour ses deux sœurs et pour ses minuscules chatons, Etoile du Matin lutta contre sa propre douleur, contre cette fatigue grandissante qui immobilisait ses muscles et menaçait d'arrêter son cœur. Ses moustaches frémissaient et ses paupières tressautaient sous les coups, sous l'envie de vivre et le besoin de voir une dernière fois les visages de ceux qu'elle aimait tant. Mais malgré tous ses efforts, malgré son acharnement, ses yeux restèrent fermés et jamais plus ils ne virent le monde.

Etoile du Matin observait le sang poisseux qui lui collait aux pattes ; elle détaillait son visage endormi, légèrement crispé alors que la douleur lui avait pris son dernier souffle, alors que la mort l'avait arrachée à sa famille. Son regard se posa sur les chatons disposés en ligne contre elle, qui essayaient vainement de téter ; elle avisa Source de Lune et Brume de Soleil qui les écartaient doucement, leur chuchotant des mots doux d'une voix pleine de chagrin. Elle les vit les déposer près de Souffle Hivernal, et son cœur se gonfla d'un mélange d'amour, de fierté et de peine tandis qu'elle réalisa qu'elle manquerait toujours au tableau, qu'elle ne laisserait derrière elle qu'une ombre triste et seule. La meneuse baissa la tête et, tandis qu'elle versait ses larmes de chagrin, une fine bruine se mit à tomber sur les clans.

Etoile du Matin redressa la tête lorsqu'une queue se posa sur son épaule, dans un geste qui se voulait protecteur : c'est le chemin de deux beaux yeux émeraude qu'elle croisa, accompagnés d'une fourrure brune et nuageuse. Odyssée de l'Hirondelle. Son cœur se serra et tout son corps lui hurla d'être heureuse, mais son regard s'arracha à ceux de la défunte guerrière pour se poser sur ses chatons. "Je ne veux pas les laisser. Je ne peux pas les abandonner." Sa voix n'était réduite qu'à un souffle, une brise légère qui s'envola bien au dessus des arbres. D'abord silencieuse, Odyssée de l'Hirondelle suivit son regard, et les deux amies observèrent Souffle Hivernal réchauffer les minuscules boules de poils ; il était maladroit, mais s'était suffisamment renseigné auprès de ses camarades pour savoir quoi faire avec de si jeunes créatures. En outre, ses deux sœurs étaient présentes pour l'aider. "Alors va", miaula-t-elle soudain. "Ils t'entendront." L'espoir qui coulait dans ses veine mobilisa alors ses muscles, et la défunte meneuse se leva, tremblante.

Du bout de la queue, elle caressa un à un ses chatons, les laissant sentir une dernière fois son odeur, espérant qu'ils ne l'oublient jamais. "Je vous aime, mes petits". Elle leur donna quelques coups de langues, profitant de la chaleur qu'ils dégageaient pour chasser le froid qui pesait sur ses membres. Ils était parfaits, colorés et plein de vie ; elle était certaine qu'ils donneraient du fil à retordre à Souffle Hivernal. Elle redressa la tête, son regard plongeant dans celui de son compagnon alors qu'il ne pouvait la voir. Mais il l'avait senti - elle le devina au frémissement de ses moustaches et à l'éclat dans ses yeux - et elle en profita alors pour se glisser contre sa fourrure. "De là-haut, je veillerai sur vous. Prends soin de nos petits, Souffle Hivernal, je t'aime", laissa-t-elle entendre tandis que sa voix n'était plus qu'un chuchotement que seul lui pouvait entendre. Elle se détacha à contrecœur en sentant ses membres s'engourdir ; le temps pressait et, bientôt, elle rejoindrait le clan des Etoiles où elle résiderait pour l'éternité. "Brume de Soleil, Source de Lune. Merci pour tout, pour votre dévouement et votre amour, pour ce que vous avez apporté au clan. Continuez à veiller sur nos camarades et rassurez-vous, je ne pars pas trop loin." Elle enfouit délicatement son museau dans le pelage de chacune d'entre-elle, avant de reculer de quelques pas ; devant-elle, tous s'étaient rassemblés autour de son corps. Etoile du Matin fit demi-tour avant que le chagrin ne lui serre une nouvelle fois le cœur, et elle rejoint Odyssée de l'Hirondelle sans plus hésiter.

C'était joli, là-haut. La légère bruine s'était tut, laissant place à un soleil chaud et brillant ; l'herbe sous ses pattes était épaisse et douce comme du nuage, parfaite pour un nid chaud et doux. Devant elle, quelques lapins se chamaillaient et, un peu plus loin, un groupe de chats se reposaient. "Sois la bienvenue ici, Etoile du Matin", miaula Odyssée de l'Hirondelle, son pelage brun et blanc frôlant le sien. Près d'elle, Petite Apesanteur jouait avec une boule de mousse ; son pelage était sec et ses yeux brillaient de vie : elle réalisa qu'il n'avait jamais été aussi vivant qu'ici, et l'étau qui lui serrait le poitrail disparut doucement. Elle se tourna vers celle qu'elle avait autrefois aimé, prenant doucement conscience de la force avec laquelle la guerrière lui avait manqué. Odyssée de l'Hirondelle avait brusquement disparu de sa vie, laissant place à un vide saisissant et un chagrin assassin. Elle s'était relevé, mais les récentes révélations de Majesté Vénéneuse avaient rouvert ses plaies. "Je suis tellement désolée..." Tout est ma faute. Elle inspira longuement avant d'enfouir son museau dans le pelage de l'ancienne lieutenante. "J'avais peur de ne jamais te revoir, tu m'as manqué."

Les deux femelles restèrent là de longues minutes, profitant l'une de l'autre et rattrapant le temps perdu. Puis, lorsque vint le moment de rejoindre les autres, elles se levèrent d'un même pas et s'avancèrent, leur amitié faisant briller d'un pur éclat leurs yeux bien vivants. Lorsqu'elle regarda en arrière, Etoile du Matin avisa ses petits près de Carpe Alcyonienne et Souffle Hivernal et son cœur se libéra pour de bon, rassurés de voir sa famille et ses camarades entre de bonnes pattes. Au revoir, mes amis. Je vous aime.

Le temps filait à toute allure. Les secondes s'écoulaient comme le sang écarlate qui colorait ce funeste tableau. Tout allait si vite, les cris, les pleurs... Souffle Hivernal avait l'impression que le sol se dérober sous ses pattes. L'oxygène lui manqua, à tel point qu'il eut l'impression qu'il ne pouvait lus respirer. Toutes ses pensées tourbillonnaient dans sa tête, plus brumeuse les unes que les autres. Le pire des scénarios qu'il redoutait était véritablement entrain de se passer. Il allait la perdre. Il allait perdre Etoile du Matin.

Soudain tout s'arrêta. Le temps sembla se suspendre l'espace d'un instant. Les cris de Brume du Soleil devinrent de lointains brouhahas. La foule qui les entourait disparu brusquement. Souffle Hivernal se retrouva là, devant le corp ensanglanté de sa bien aimé qui ne cessait de se teindre de plus en plus en rouge. Immobile, incapable de bouger pour échapper à ce destin qui semblait à présent inévitable. Lentement, Etoile du Matin s'éteignait. Lentement, elle quitta ce monde. Sans un bruit, Sans une larme, ni même un au revoir. Elle partit tout simplement, si rapidement, avant même que le temps n'ai pu reprendre son cours.  

C'est un trou béant qui s'ouvrit en plein milieu du cœur de Souffle Hivernal. Etoile du Matin s'était emparé d'une partie de lui, s'enfuyant avec sans promesse de retour. Elle lui avait volé l'espoir d'une vie meilleure, où tous deux pourraient vivre ensemble avec leurs chatons, comme une véritable famille, loin des tracas de ce monde. Elle lui avait arraché ce morceau qui avait donné vie à leur amour inconditionnel.

Elle était morte.

Souffle Hivernal aurait pu rester là. Abandonné tout espoir. Se laisser mourir de chagrin. Le mélange de colère et de tristesse qui s'emparait de lui lui donnait envie de hurler sa douleur, de déchirer ce monde d'un coup de griffe, de tout laisser tomber. Il avait juré de tout faire pour ne jamais avoir à revivre cette douleur qu'il avait bien trop souvent ressenti. Lorsque ses parents étaient partis. Lorsque Etoile de Brume et Innocence Oublié étaient partis. Lorsque Alliciance de Minuit et Etoile Rêveuse était partis. Il ne voulait plus ressentir ça.

Pourtant, cette fois ci était sans aucun doute la pire de toute. Si il se voyait vivre sans ses parents, ses amis ou ses frères et sœurs, il ne se voyait pas vivre sans Etoile du Matin. Elle était sa moitié, perdue à tout jamais, disparue entre deux battements de cœur.

Prends soin de nos petits, Souffle Hivernal, je t'aime.

Était-ce Etoile du Matin qui avait murmuré ces mots ? Ou lui qui se les étaient inventés pour se rassurer. Il ne savait pas. Mais sans comprendre pourquoi, il se mit à pleurer. La colère avait disparue. La douleur s'était fait moins intense. Ces quelques mots lui redonnèrent assez de courage pour affronter la terrible épreuve qui se dressait devant lui.

Il attrapa le premier chaton. Il était si petit, si frêle. Sans attendre, il le réchauffa à coup de langue. Il pouvait sentir le gout salé de ses larmes. Mais il ne s'arrêta pas. Il attrapa un deuxième chaton et fit de même.

Parce qu'ils devaient vivre. Tous les cinq. Pour lui et Etoile du Matin. Il devait tout faire pour qu'ils restent en vie. Car ces cinq boules de poil étaient tout ce qu'il lui restait.

C'est ainsi que naquirent Petite Source, Source d'espoir pour un avenir meilleur, non dénué de larmes et de douleur, mais Source de bonheur.

Petit Espoir, Espoir que la douleur s'estompera, et qu'enfin le jour viendra où un vent de renouveau sur les clans soufflera

Petite Rosée, Rosée qui naquit au détour d'un rayon de soleil, comme la Rosée qui au petit matin s'éveille et nous émerveille.

Petit Brochet, Brochet tel ce poisson insaisissable, une proie qui échappe au plus remarquable des pêcheurs, prouvant que rien n'est impossible

et Petit Ouroboros, Ouroboros qui dans sa ronde infernale nous rappelle, qu'aussi fragile la vie soit-elle, l'amour, lui, est éternel.