Vie soupira, il venait de voir un chaton s'applatir contre le sol. Croyait-il que lui, Vie ne le voirait pas ? Il soupira et dit:
-Je t'ai vu petit, que fais-tu seul ? Sans ta mère ?

Vie fut surprit quand il remarqua que le chaton était aveugle et il s'assit.
- Je suis un solitaire comme toi ! Qui est ta mère ? Je l'ai peut-être croisé... Je ne te ferait pas de mal, je n'aurai aucune gloire à attaquer un chaton aveugle.marmonna-t-il en remuant les oreilles.
- Je n'aime pas particulièrement les Clans ! Ils se croivent tous permis à venir chasser sur mon territoire ! rétorqua le chat noir.
- Pourquoi elle déteste les clans ta mère ? Toi, tu en pense quoi ?

Vie réfléchit Belladone ? Ce nom lui disait quelque chose !
-Je crois avoir déjà croisé t'as mère quelque part ! Oh, c'est normal alors qu'elle ne.les aiment pas ! dit-il en souriant.
- Tu ne les connais pas et tu les déteste ? J'en ai croisé quelque uns, ils sont asse barbant mais ils.savent très bien ce battre ! dit-il.
- Bien sur je suis plus fort qu'eux ! Ils.sont parties la queue entre les jambes, tu aurais vu ça de vrai poules mouillé! rit-il en exagérant légèrement la réalité.

Vie tourna ça tete de coté comment ce chaton pourrait se battre ? Un aveugle !
Le chat renifla et dit sechement:
- Il faudra que tu t’entraine, petit ! Surtout quand tu seras seul ! Qui te protegera ?
Les yeux aveugle du chaton le fixait, ce chaton avait l’air de savoir où il etait vetain deja ça !
- Connais-tu Cobra ? demanda-t-il simplement.
- Elle dirige un groupe ! Je suis son second ! dit-il fiere.

Vie hocha la tete a la reaction du chaton ! « Quand on veut, on peut » lui disait souvent son père.
- Bien, je pourrait aussi d’aider si tu veux ! dit-il en se raprochant du chaton.
- Je serais là souvent, vu que je suis son second.

- Moi ? Je m’appelle Vie ! fit-il en se redressant de toute ça hauteur.
- Veux-tu que je te montre déjà comment de défendre ? demanda-t-il en s’imaginant un chien qui pourrait surgir de n’importe où.

Vie regarda le chaton et dit:
- Tu n’es jamais trop petit ! J’étais un peux plus jeune que toi quand j’ai appris à me battre.
Il se plaça près du chaton.
- Déjà, il faut sentir et écouter ton ennemi ! C’est très important la nuit.dit-il puis il s’arrêta.
- Euh, je veux dire c’est très important TOUS le temps !
Il renifla, entraîner un chaton aveugle était compliqué !
- Dit moi ce que tu sens et ce que tu entends.

Vie fut surpris, ce chaton avait une ouïe et un odorat bien plus développé que lui !
- Bien, je vais me cacher, tu te bouches les oreilles. dit-il partant vers un chêne, il en fit le tour puis sauta sur l’arbre juste à coté.
Il attendit le chaton patiemment.

Vie était surpris, le chaton avait un odorat ultra développé ! Il descendit souplement de l’arbre à côté su chaton.
Il tourna autour de lui en miaulant:
- Test de rapidité, mon petit !
Il tourna encore quelque temps puis toucha le chatons. Recula, le retoucha. Il le fit pendant quelque temps puis s’arrêta et fit basculer le chaton.
- Trop lent !

Le chat noir sourit, ce petit se débrouillait bien !
- Maintenant, une pose s’impose !miaula-t-il en tournant les talons.
Il marcha quelque instants et s’assit dans l’herbe.
- Tu es rapide, tu as un odorat et une ouïe surdéveloppée ! Mais peut-tu vraiment te battre ?demanda-t-il calmement, peux-tu ne pas te laissé envahir par ton stresse ?
Il se releva et tourna calmement autour du chaton tout en lui susurrant a l’oreille.
- Es-tu capable de protéger ta famille, tes amies ? Tous tes être chers ? Es-tu près à voir comme se bat un vrai chat ?
Son ton devenait plus grave, plus sec. Un sourire au coin des lèvres il attendit que le chaton s’exprime.

Ce qu'elle détestait par dessus tout était bien chasser, la tâche la plus ingrate que l'on pouvait lui confier se trouvait être celle du jour. La sécheresse qui s'abattait sur son camp d'appoint avait cloué ses camarades à la fourrure la plus épaisse et les plus âgés au sol pour quelques jours. Et si elle souhaitait s'alimenter durant cette lune caniculaire, elle n'avait d'autre choix que de s'occuper elle même de son estomac. Pestant silencieusement, elle s'avançait prudemment dans un champ jaunâtre réputé pour sa richesse en petits rongeurs. Posant ses fines pattes là où elle le pouvait, évitant au mieux les brindilles sèches et bruyantes jonchant le sol, Gya avançait à la poursuite d'un petit mulot candide. Seulement, une odeur l'alerta et avant même qu'elle ne puisse décider de faire demi tour, elle se trouva nez à nez avec un grand mâle au pelage sombre, sa carrure épaisse lui rappelait ces claniques de pacotilles qu'elle avait aperçu quelques fois et cette constatation ne la rassurait point. Elle resta silencieuse quelques secondes, toisant le félin dénommé Ecaille. Pas de nom farfelu ? Il devait s'agir d'un chat errant tout comme elle, déduction appréciable.
"Ombre. T'es bavard pour un chat errant." siffla-t-elle, les oreilles en arrière.