Deuxième Étage - Pouponnière

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Deuxième Étage - Pouponnière Nala-56df322

| Petit Yucca - Petit Trèfle |

Elle n'était plus seule avec Opéra des Étoiles dans cette immense tanière, à devoir l'aider, avec Quenotte de Fennec, à tapisser de mousse, à aménager, etcetera ! Ce qui était vraiment barbant ! Mais maintenant, deux chatons étaient arrivés du Clan du Crépuscule ! Petit Trèfle et Patte de Lin ! Ils étaient sûrement moins ennuyeux qu'Opéra des Étoiles !

- Saluuuuuut ! Héla-t-elle Petit Trèfle alors que Patte de Lin se reposait non loin, elle aurait l'occasion de faire sa connaissance plus tard.

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Yucca/Trèfle :

Deuxième Étage - Pouponnière Mays-5887166

Concentrée sur sa tâche depuis ce début de matinée, Petit Trèfle commençait réellement à regretter sa décision d'avoir suivie son frère dans la nouvelle Tribu. Vivre dans une structure... bipède, quelle idée ! Leur mère avait pourtant bien insisté sur l'importance de ne jamais s'en approcher, de les fuir comme la peste. Mais voilà qu'elle dormirait à présent dans uns de leurs nids. Et si l'un d'eux revenait un jour ? et s'ils kidnappaient Lin ? Pourquoi ne pouvaient-t-ils pas simplement dormir dans un camp à la belle étoile comme dans le Crépuscule ? Isolée dans sa bulle, la jeune chatonne vu son poil se hérisser lorsqu'elle comprit qu'on la hélait. Trèfle n'avait jamais parlé à personne depuis leur arrivée, préférant laisser son frère parler. Un rapide coup d'oeil vers sa couchette lui fit comprendre que ce dernier ne se réveillerait pas pour la sauver cette fois. Les yeux regardant ses pattes elle miaula un timide :

-Salut...

- Qu'est-ce qui t'a poussé à rejoindre le Zénith toi ? Moi c'est parce que j'ai pas de parents, et parce qu'il y a troooop de règles dans les Clans !

S'exclama Petit Yucca, joviale, nullement touchée par la timidité de Petit Trèfle. À vrai dire, elle ne l'avait même pas remarquée, n'y prêtant absolument pas attention. Tout ce qu'elle notait, c'était que la féline lui avait répondu et que donc la conversation était ouverte. Le reste lui passait au-dessus et était invisible à ses yeux.

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RP Petit Albatros - Petite Océanite.

Bien au chaud dans sa litière, entourée par sa fratrie, la petite chatonne crème ronronne de bien être. Elle finit par ouvrir les yeux et s'étirer. Un monde nouveau s'étend devant elle. Petite Océanite aimerait jouer mais personne ne semble s'intéresser à elle pour l'heure, alors elle soupire et observe l'extérieur de la tanière, rêveuse.

Le matou avait fait le tour du phare la veille, finissant par s'endormir profondément contre le pelage de ses frères et soeurs ainsi que de ses parents. Un mouvement contre lui le réveilla légèrement.

-Tu bouges.

Miaula-t-il à moitié endormi à sa soeur à ses côtés.

Idylle Toxique a écrit:: - Qu'est-ce qui t'a poussé à rejoindre le Zénith toi ? Moi c'est parce que j'ai pas de parents, et parce qu'il y a troooop de règles dans les Clans !

S'exclama Petit Yucca, joviale, nullement touchée par la timidité de Petit Trèfle. À vrai dire, elle ne l'avait même pas remarquée, n'y prêtant absolument pas attention. Tout ce qu'elle notait, c'était que la féline lui avait répondu et que donc la conversation était ouverte. Le reste lui passait au-dessus et était invisible à ses yeux.

La joie et l'expressivité de Petit Yucca parurent étranges et paradoxales avec son discours. Comment pouvait-elle être si joyeuse après avoir perdu ses parents ? Orpheline elle aussi, Petit Trèfle ne parvenait qu'avec difficulté à rigoler aux bêtises de son frère.

-J'ai suivi mon frère. On était seul, et il voulait y aller. Tu as perdu tes parents comment toi ?

Petite Océanite se tourna vers Petit Albatros qui venait de s'éveiller, sans doute par sa faute. Elle fit un faible sourire contrit à son frère avant de reporter son attention vers l'extérieur.

- Viens voir comme c'est beau! Le soleil est magnifique !

S'enquit-elle d'une voix excitée et pleine d'envie. Le paysage et les couleurs du ciel donnaient une atmosphère de rêve. Elle avait l'impression de goûter à une liberté nouvelle.

Le chaton soupira légèrement, les muscles engourdis par la fatigue, mais il se redressa tout de même, plutôt interessé par ce dont parlait sa soeur. La suivant jusqu'à la fenêtre, ses yeux s'écarquillèrent alors par le ciel qui naissait.

-Tu crois que l'eau salé capture le soleil et le relâche après ?

Demanda-t-il sans pour autant quitter le spectacle des yeux.

Petite Océanite ronronna ravit de voir que le paysage avait le même effet sur son frère. Les deux boules de poils captivés par le spectacle ne prêtèrent plus attention au reste de la fratrie.

- J'sais pas, peut être que l'océan protège le soleil ?

S'enquit-elle avec une certaine excitation.

Petit Albatros réfléchis quelques instants aux paroles de sa soeur, protéger le soleil ? Ça lui semblait être une option, mais il n'en était pas réellement certains.

-Proteger de quoi ?

Bonne question, la féline remua& les oreilles incertaines de la solution à ce problème.

- Heuuuuuuuuuu... Peut être de la sécheresse ? Je sais pas .

Finit-elle par répondre en gazouillant de rire.

Odyssée du Golem a écrit:: La joie et l'expressivité de Petit Yucca parurent étranges et paradoxales avec son discours. Comment pouvait-elle être si joyeuse après avoir perdu ses parents ? Orpheline elle aussi, Petit Trèfle ne parvenait qu'avec difficulté à rigoler aux bêtises de son frère.

-J'ai suivi mon frère. On était seul, et il voulait y aller. Tu as perdu tes parents comment toi ?

- Mon père est mort en allant voir les lumières explosives et multicolores des bipèdes au hameau, et ma mère est morte en nous mettant au monde, ma fratrie et moi. J'ai une sœur jumelle dans le Clan de la Nuit, et deux frères. C'est nul qu'ils soient pas venus avec moi, mais c'est trop bien ici tu verras !

Miaula à toute vitesse la jeune chatte, avec enthousiasme et jovialité, ravie de discuter avec cette nouvelle venue. Avec un peu de chance, elles deviendraient amies ! Elle se souvint soudain qu'elle n'avait pas retourné la question de sa camarade, alors elle s'empressa d'ajouter :

- Et toi ?

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Naissance de Petite Rune - Patte Ésotérique - Petit Artefact - Petite Arcane - Petite Relique - Petit Secret

La journée avait commencé comme d'ordinaire, le soleil avait éclairé la tanière réveillant ainsi la rouquine. Elle s'était ensuite levée pour rejoindre son compagnon dehors et prendre un petit mulot. Son vendre arrondi l'empêchait à présent de se mouvoir avec agilité, limitant ainsi ses déplacements. Malgré cela, la guerrière n'avait qu'une hâte; voir ses petits. Ils étaient le fruit de l'amour profond entre Astre du Levant et elle. La minette était si fière de les porter et de vivre comme cela.
La journée avait passé lentement, trop pour la rouquine qui se languissait de les voir mais aussi de pouvoir à nouveau parcourir le territoire sans se fatiguer. Alors que le soleil déclinait dans le ciel, Brise Souveraine ressentie quelques douleurs qui n'alertèrent pas plus que cela la féline, ayant souvent quelques douleurs par moment. Pourtant au lieu de s'estomper, elles augmentèrent. La féline se réfugia rapidement dans sa litière, suivit de près par son compagnon. Le monde se brouilla autour d'elle tandis que le supplice semblait commencer. Elle sentit qu'on lui parlait mais rien ne pouvait l'agripper à la réalité, la douleur n'était pas supportable pourtant elle s'accrocha. L'envie de voir le fruit de son amour, de pouvoir mettre des noms sur ses petits, tout cela, maintenait la rouquine dans le présent.
Le temps fila et rapidement six boules de poils apparaissaient contre le flanc de la féline à bout de souffle. Elle ouvrit les yeux après une ultime poussée. Son regard croisa celui de son compagnon, elle ronronna légèrement avant de poser sa tête contre son front tout en contemplant les petits. Ils étaient magnifiques, parfait mélange des deux parents. Un nuancé de crème au roux flamboyant.

- Ils sont si beaux...

Murmura la reine épuisée mais ravie.

⌇ PETITE RUNE ⌇

- ft. ASTRE DU LEVANT -

La petite chatte était assise dans un coin de la pouponnière, les yeux dans le vague, près de Petite Relique qui dormait sans un bruit. Queue resserée autour de ses pattes, Petite Rune semblait toute petite, au sein de cette grande pouponnière où le monde grouillait autour d'elle. Elle aimait cette proximité avec les autres sans être obligée de leur parler. Juste, rester comme ça lui allait et c'était tout ce qui comptait à présent.

NAISSANCE DES PETITS D’OASIS ET D’ÉBÈNE

Ils n’avaient rien d’incroyable. Ils étaient faits de chair, d’os, de sang et de poils. Ils respiraient comme il avait vu bien des chats inspirer, puis expirer, puis inspirer, puis expirer. Ils étaient même un peu laids, difformes, trempés et maladroits. Cependant, jamais Charme d’Ébène s’était retrouvé aussi submergé de bonheur à chaque frémissement d’un autre être vivant. Il observaient leur petites gueule dévorer une bouffée d’oxygène après l’autre, et, au rythme du galop de leur minuscule cœur, il sentait sa colonne vertébrale trembloter d’excitation.
Il était papa. Et cette réalisation était à la fois complètement ennivrante qu’elle en était terrifiante. Mi-hypnotisé, mi-paralysé, son regard couleur pêche tanguait de chaton en chaton, incapable de s’en défaire, anxieux à l’idée d’en perdre un de vue. Il était papa. Lui, le géant paresseux. À présent, rien de tout ce qu’il avait vécu n’avait plus d’importance. Ses peines, ses douleurs, ses petits plaisirs. Car maintenant, ils seraient là. Et chaque instant qu’il vivrait, il le vivrait pour eux. Dans l’unique but d’être digne d’eux. De leur offrir la meilleure vie ici, sur ce coin de terre au croisement des vents et des mers. Jamais il ne s’était senti empli d’une telle vocation, d’un tel élan de volonté, qui l’élevait jusqu’aux cieux tout en lui tordant les entrailles d’angoisse. La terre se dérobait sous ses pattes pour l’avaler tout cru, en même temps qu’un nouveau monde s’ouvrait à lui. L’univers autour de lui avait beau parler, il n’entendait plus rien d’autre que leurs gémissements silencieux.
Une petite boule de chocolat culbuta sur elle-même, et instantanément, Charme d’Ébène sentit un bond dans sa poitrine, tandis qu’un sourire attendri se décrocha de ses babines. Son regard, ébahi, vint aussitôt retrouver les prunelles de sa compagne - ce vert sombre qui le plongeait dans les souvenirs de sa forêt natale - et un ronronnement sonore s’éveilla du fond de sa gorge. Il la retrouvait dans le velouté de leurs fourrure, dans leur pelage couleur vanille, dans leur parfum d’amandes. Son odeur inondait la petite bâtisse de chaleur, chassait le iode qui agressait ses narines, comme si un million de champignons phosphorescents venaient illuminer les murs froids et salés du phare. Elle était bel et bien son oasis, celle qui noyait la douleur de ses pattes meurtries par le sable dans la fraîcheur du miroir acqueux. Son havre de paix, son phare à lui. Peu importait le tumulte des vagues qui faisait vrombir le sol. Auprès d’elle, il était chez lui.
La fatigue s’empara finalement de ses membres, et, aussi délicatement que ses gros os de Nuiteux le lui permettaient, il s’allongea aux côtés de la mère de ses chatons. Sa tête noire posée sur l’épaule de velours d’Oasis, il lutta quelques instants pour garder ses paupières ouvertes sur les six jeunes créatures, avant de sombrer dans un sommeil sucré, mêlant crème et cacao.

Clarté Nocturne a écrit:: ⌇ PETITE RUNE ⌇
- ft. ASTRE DU LEVANT -

La petite chatte était assise dans un coin de la pouponnière, les yeux dans le vague, près de Petite Relique qui dormait sans un bruit. Queue resserée autour de ses pattes, Petite Rune semblait toute petite, au sein de cette grande pouponnière où le monde grouillait autour d'elle. Elle aimait cette proximité avec les autres sans être obligée de leur parler. Juste, rester comme ça lui allait et c'était tout ce qui comptait à présent.

Astre du Levant rentrait de sa chasse. Fier de ses prises, il les déposa sur le tas de gibier avant de s'engouffrer dans le camp de la tribu. il grimpa les marches de pierres a toute allure, pressé de retrouver sa compagne et ses enfants, et se retrouva face a Petit Rune, qui veillait auprès de Petite Relique.

-Petite Rune? L'appela le matou roux et blanc. Que fais-tu? Tu ne te repose pas? C'était inhabituel que l'une des boules de poils ne dorment pas! Depuis leur naissance, ils passaient le plus claire de leur temps à dormir ou boire au giron de leur mère.

⌇ PETITE RUNE ⌇

La voix de son père la sortit de ses pensées, la faisant tresaillir. Tournant ses grands yeux bleus vers son père, la minette l'observa sans comprendre avant de se rendre compte qu'à l'extérieur, le soleil commençait à disparaître et l'obscurité prendre le pas sur la luminosité ambiante de la journée. Elle sentit son petit coeur palpiter dans sa poitrine alors qu'elle cherchait ses mots, comme si Astre du Levant l'avait grondée car elle ne dormait. Ce qui n'était pas tout à fait le cas :
- Je suis désolée, souffla t-elle, l'air penaude, je n'arrive pas à dormir...

Naissance de Petite Topaze, Petit Grenat, Petite Jaspe, Petite Agate, Petite Cornaline et Petite Opale

La douleur s'était intensifiée toute la nuit et le manque de sommeil engourdissait les membres d'Œil d'Améthyste. Chaque mouvement était désormais quasi impossible à supporter et les allers-retours incessants de Zygote de Raptor commençaient à l'agacer profondément, à tel point qu'elle ne parlait plus et se contentait de souffler au moindre dérangement. Elle le sentait, les petits arrivaient et malgré l'engouement de ses amis et de son compagnon d'une nouvelle portée de chatons, elle n'arrivait pas à s'y résoudre. Jamais elle n'avait souhaité se retrouver dans cette situation et encore moins maintenant qu'Ivresse était revenu de son long périple sans explications valables. La féline le savait, elle n'était pas née pour être mère et à vrai dire elle ne savait pas vraiment si elle aurait du naître un jour. Mais ce qui était sûr, c'est qu'elle devait à présent assumer la souffrance à venir à cause de Zygote de Raptor même si au fond d'elle, elle était aussi coupable de son sort.

De violents spasmes lui foudroyèrent les flancs et l'échine, lui arrachant un miaulement rauque et impromptu malgré les remèdes qu'elle s'était procuré quelques instants auparavant. Ses griffes raclaient le sol de la pouponnière dans un bruit strident faisant gémir les chatons autour d'elle et rameutant son compagnon. Elle feula "C'est pas possible Zygote de Raptor va te trouver quelque chose à faire avant que je ne t'étripe " entre deux râles de douleur et d'agacement. Ses yeux se voilèrent et le décor autour d'elle tournait de plus en plus, accompagné par une sensation étrange et légère et les paupières presque clauses, elle miaulait de plus en plus faiblement.

Je prend le relai, sinon la douleur va te faire perdre connaissance et là personne ne pourra plus rien faire pour toi . bourdonna la voix si familière dans ses oreilles. Elle essaya de résister quelques secondes de plus mais ses paupières étaient trop lourdes pour qu'elle ne puisse faire quoi que ce soit.

Un premier chaton montra le bout de sa truffe, puis un deuxième. Leurs deux pelages clairs étaient ensanglantés mais pas autant celui du troisième.

"Nous y sommes presque. Tiens bon" miaula à nouveau la voix, mais Œil d'Améthyste ne pouvait répondre, elle était figée et n'avait pas d'autre choix que d'observer son corps meurtri mettre au monde les chatons.

Son rôle de spectatrice ne lui plaisait qu'à moitié : tiraillée entre l'anéantissement de la douleur qui lui faisait un bien fou et son impuissance devant la naissance de ses chatons, elle tentait de parler mais rien ne sortait, ses miaulements raisonnaient injustement en elle.

Je t'entend Œil d'Améthyste, mais ce n'est pas le moment de poser des questions nous aurons bientôt l'occasion de se rencontrer pour de vrai. et à la fin de cette sérénade, la féline tomba dans l'inconnu, seul un parfum familier de lavande lui embrumait le museau et sous ses pattes le sol s'effritait, des bruits de cristaux brisés resonnaient dans ses oreilles lui arrachant des cris de douleur, elle était complètement déboussolée et la vue lui manquait pour sortir de la crevasse dans laquelle elle était prisonnière. Le fumet fleuri qu'elle humait depuis tout à l'heure se mêlait présent à celui d'un mélange de plantes, similaire aux senteurs de son ancienne tanière de guérisseuse, elle suivit ce chemin et aperçut petit à petit de la lumière percer la noirceur du piège dans lequel elle était tombée, celle-ci devint de plus en plus forte et l'aveugla finalement. Et puis soudain : plus rien.

Lorsqu'elle se réveilla, son cœur battait à un rythme effréné même si le calme était retombé autour d'elle. Zygote de Raptor approchait timidement son museau de celui des boules de poils frémissantes, collées à leur mère. Elle passa un coup de langue sur le plus frêle : un petit mâle couleur crème parsemé de quelques petites tâches plus sombres. "Petite Jaspe fera l'affaire pour toi, irrégulière comme ton pelage."
La féline serra deux autres petits contre ses flancs chauds et miaula entre deux pointes de douleur "Tu seras Petite Topaze et toi Petit Grenat, protégez vous l'une et l'autre " les deux petites femelles s'étaient déjà lovées ensemble et semblaient s'être apaisées. Oeil d'Améthyste fut attirée par un mâle beige aux extrémités plus sombres, il était presque comme son double. "Bienvenue Petite Opale, j'ai l'impression de me refléter en toi. Espérons cependant que tu aies plus de chance que moi." Un regard d'incompréhension émana de son compagnon dont elle fit abstraction en continuant."Petite Cornaline, j'espère que tu seras calme et sereine comme ton nom. Et enfin, protège tes frères et sœurs Petite Agate, je voudrais me tromper mais je crois qu'ils en auront besoin. "
Encore déboussolée de sa vision et ayant accompli son premier rôle de mère, elle serra ses petits contre elle et posa enfin sa tête sur ses pattes, épuisée.

Clarté Nocturne a écrit:: ⌇ PETITE RUNE ⌇

La voix de son père la sortit de ses pensées, la faisant tresaillir. Tournant ses grands yeux bleus vers son père, la minette l'observa sans comprendre avant de se rendre compte qu'à l'extérieur, le soleil commençait à disparaître et l'obscurité prendre le pas sur la luminosité ambiante de la journée. Elle sentit son petit coeur palpiter dans sa poitrine alors qu'elle cherchait ses mots, comme si Astre du Levant l'avait grondée car elle ne dormait. Ce qui n'était pas tout à fait le cas :
- Je suis désolée, souffla t-elle, l'air penaude, je n'arrive pas à dormir...

Astre du Levant lança un regard surpris vers sa fille qui s'excusait pour rien.

-C'est pas grave! Comme ça, il y a quelqu'un de réveiller pour m’accueillir! Ronronna le matou en observant sa compagne endormie dans sa litière, lovée auprès de Petite Arcane et de Patte Ésotérique. S'installant auprès de Petite Rune, le matou hésita un instant, ne sachant pas s'il devait l'entraîner a dormir, ou si il devait essayer de divertir un peu sa fille. Finalement, il opta pour ce qui lui semblait le plus naturel.

-Qu'a tu fais aujourd'hui?

Patte de Sucre ft. Petite Bûche

« Qu’est-ce que tu fais là haut, Patte de Sucre, redescends ou tu vas finir par tomber ! »

Ses grands yeux de chaton fixèrent un instant la soigneuse, avant de redescendre à ses pattes blanches, tranquillement reposées sur la roche. Quelle idée étrange. Pourquoi tomberait-il ? Il n’avait aucunement l’intention de tomber.
Sans réponse, Patte de Sucre continua à laisser les coquillages rouler sous ses griffes, les alignant les uns après les autres sur le rebord de la grande fissure qui s’ouvrait sur la mer. La fenêtre – car c’en était une – était bien trois longueurs de queues au-dessus du sol de la pouponnière, mais le jeune félin n’avait pas tardé à trouver un chemin dans les fissures du mur rocailleux. Il aimait bien ce petit perchoir. D’ici, il pouvait voir les mouettes se chamailler en contre-bas, s’envoler puis se reposer au rythme des vagues qui s’écrasaient contre la base de la falaise. Puis, personne n’entrait dans le phare sans qu’il ne le sache.
Il aimait bien la pouponnière aussi. C’était bien plus intéressant de venir ici que de rester coincé dans le coin de litière de Papa et Maman. Là au moins, il croisait d’autres chatons, et puis il avait son petit coin à lui et ses coquillages. À en regarder sa petite collection, il savait que Cœur d’Albatros, Margay Solaire, Conquête Étoilée et Tempête Magnifique étaient tous dans le phare. Astre du Levant et Brise Souveraine devaient l’être également, étant donné que la troupe de Petit Secret n’était pas dans la pouponnière. Ensuite, il y avait des coquillages pour lui-même et sa fratrie, puis pour les chatons d’Oeil d’Améthyste, ainsi que pour Quenotte de Fennec et Fleur de Chataigne, tous rassemblés dans la pouponnière.
Fièrement, le chaton scruta son petit assemblage encore un instant avant de se tourner vers la petite pièce plongée dans l’ombre. Là, il rencontra brièvement le regard curieux de Petite Bûche, juste avant que celui-ci ne détourne le regard, sa tête se recroquevillant dans ses épaules.

« Eh, P’tite Bûche, viens voir ! »

⌇ PETITE RUNE ⌇

Le ronronnement de son père rassura la petite chatte. Son père était vraiment quelqu'un de gentil, et cela aidait Petite Rune à se sentir bien. Sa timidité et son hypersensibilité maladive conduisait Petite Rune à constamment être anxieuse. Donc, avoir son père auprès d'elle lui faisait du bien :
- J'ai... j'ai passé la journée avec Petite Relique. On a joué à la boule de mousse, mais la boule a fini par taper la tête de Patte Esotérique, il n'était pas très content, fit-elle, en jetant un coup d'oeil à son frère endormi. J'espère qu'il ne nous en veut pas...

Nuée Ardente a écrit:

Patte de Sucre ft. Petite Bûche

« Qu’est-ce que tu fais là haut, Patte de Sucre, redescends ou tu vas finir par tomber ! », lui lança Quenotte de Fennec au loin, une botte d’herbes pendant à ses crocs.

Ses grands yeux de chaton fixèrent un instant la soigneuse, avant de redescendre à ses pattes blanches, tranquillement reposées sur la roche. Quelle idée étrange. Pourquoi tomberait-il ? Il n’avait aucunement l’intention de tomber.
Sans réponse, Patte de Sucre continua à laisser les coquillages rouler sous ses griffes, les alignant les uns après les autres sur le rebord de la grande fissure qui s’ouvrait sur la mer. La fenêtre – car c’en était une – était bien trois longueurs de queues au-dessus du sol de la pouponnière, mais le jeune félin n’avait pas tardé à trouver un chemin dans les fissures du mur rocailleux. Il aimait bien ce petit perchoir. D’ici, il pouvait voir les mouettes se chamailler en contre-bas, s’envoler puis se reposer au rythme des vagues qui s’écrasaient contre la base de la falaise. Puis, personne n’entrait dans le phare sans qu’il ne le sache.
Il aimait bien la pouponnière aussi. C’était bien plus intéressant de venir ici que de rester coincé dans le coin de litière de Papa et Maman. Là au moins, il croisait d’autres chatons, et puis il avait son petit coin à lui et ses coquillages. À en regarder sa petite collection, il savait que Cœur d’Albatros, Margay Solaire, Conquête Étoilée et Tempête Magnifique étaient tous dans le phare. Astre du Levant et Brise Souveraine devaient l’être également, étant donné que la troupe de Petit Secret n’était pas dans la pouponnière. Ensuite, il y avait des coquillages pour lui-même et sa fratrie, puis pour les chatons d’Oeil d’Améthyste, ainsi que pour Quenotte de Fennec et Fleur de Chataigne, tous rassemblés dans la pouponnière.
Fièrement, le chaton scruta son petit assemblage encore un instant avant de se tourner vers la petite pièce plongée dans l’ombre. Là, il rencontra brièvement le regard curieux de Petite Bûche, juste avant que celui-ci ne détourne le regard, sa tête se recroquevillant dans ses épaules.

« Eh, P’tite Bûche, viens voir ! », lança-t-il, le cou penché de côté.

« Do you wanna be like me?
'Cause I just wanna be like you
Seeing everything in green
Wanting something fresh and new. »

• Petite Bûche •

Les jours s'égrainaient lentement, sans nouveautés ni dérangements ; le programme calme et l'ambiance tranquille régnant sur le phare convenaient parfaitement à Petite Bûche, dont le simple cri des mouettes suffisait à faire sursauter. Suivant ses parents ou sa fratrie comme une ombre, toujours dans le sillage d'un membre de sa famille, il longeait les murs et se cachait dans les ténèbres qu'ils jetaient sur lui. Ce n'était pas un petit bien vaillant, ce chaton crème aux étranges mouchetures, mais dans son regard ambré brillaient une curiosité et une intelligence qui ne demandaient qu'à être exploitées ; ainsi, il prenait naturellement goût à emboîter le pas de ses frères et sœurs quelles que soient leurs entreprises. Ce jour-là, il s'était élancé à la suite de Patte de Sucre et ne détachait guère ses yeux de son pelage tacheté, ne les détournant que lorsque son frangin portait son attention sur lui. Que faisait-il donc avec ses coquillages ? Cette question lui brûlant la langue sans qu'il n'osât la formuler, Petite Bûche s'empressa de regarder ailleurs lorsque le jeune mâle esquissa un mouvement. Leurs prunelles se rencontrèrent pourtant une fraction de seconde et le minet clair se ramassa sur lui-même comme pour disparaître, mais la voix de Patte de Sucre retentit à ses oreilles, l'interpellant avec entrain :

-Eh, P'tite Bûche, viens voir !

Il ne lui en fallait pas plus pour s'exécuter ; mû par un désir de découverte insatiable, le chaton quitta son recoin pour glisser discrètement vers son camarade et il entreprit d'escalader la paroi à son tour pour le rejoindre sur son petit promontoire.

-C'est quoi ? souffla-t-il alors à mi-voix en contemplant les coquillages à leurs pattes, captivé.

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- I knew that something would always rule me
I knew the scent was mine alone.

Jaspe & Grenat

Le chaton venait a peine de se réveiller, sa sœur Petite Grenat venait de le secouer du bout de la patte en disant:
-Allez, réveille toi !
Il s'étira, lentement en grognant.
- Mais...le soleil vient à peine de se lever ! rétorqua-t-il en s'ébrouant.

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“L'écriture : cet éternel dilemme entre la vie et la mort,
cette ambiguïté qui rejoint les gens dans leur instabilité la plus secrète.”

Vie & Jaspe:

PATTE CITRONNÉE
F i n a l l y b r e a t h i n g

J’ai fait un rêve bien avant ma naissance.
Je ne suis pas certaine de ce que mes yeux ont vu, ni depuis quelle hauteur, mais il me semblera dans quelques lunes, lorsque je m’en souviendrai, qu’aucun chat ne serait assez haut sur patte pour voir depuis cet angle. Pourtant, ma cadence est saccadée et témoigne que j’ai bel et bien des pattes pour avancer, invalidant l’hypothèse d’être perchée sur une branche, statique.

Dans ce rêve, je remonte le lit d’une rivière. L’eau est limpide et les galets bruns, gris, rougeâtres ou verts sont bien visibles, à quelques centimètres sous la surface, tantôt recouverts de mousse ou de petits coquillages noirs. L’eau par endroits s’affaisse et forme des vaguelettes creuses lorsqu’elle glisse par-dessus un tapis de roche et qu’un recoin plus profond l’attend de l’autre côté. Par d’autres, elle se fend en deux pour contourner ses obstacles et créé un petit remous de bulles aux reflets du soleil. Je me souviens que je marche en direction de l’amont, marchant et bondissant de pierre en pierre, voyant partout des lieux où je pourrais me poser pour savourer l’instant mais sans jamais réussir à me sentir « exactement au bon endroit » dès lors que je m’arrête. Comme si un certain point de la rivière ne cessait de m’appeler sans que je comprenne la portée de ses mots. La sensation frustrante de ne pas encore devoir s’arrêter, de ne pas pouvoir, car la sensation recherchée me glisse entre les pattes. A chaque doute, chaque pause, la certitude que l’endroit propice pour se poser doit être juste un peu plus loin.

Je n’ai jamais compris l’origine ni le sens de ce rêve, mais je sais que je m’en interrogerai longtemps encore. Certaines images resteront dans mon esprit, même si toutes les rivières pourraient être cette rivière -et que n’importe laquelle pourrait m’inspirer tel sentiment. Il y a d’autres passages de ce rêve qui disparaîtront avec le temps : les drôles de petites bêtes que j’avais su nommer des écrevisses et que j’avais pu apercevoir entre les rochers, là où l’eau était plus calme ; les drôles de petites colonnes de mousse emportées par le courant ; le murmure de l’eau ; sa température en lapant quelques gorgées ; ou encore les jeux d’ombres projetés par les feuilles éparses des épineux et roseaux aux abords.

Mais la moitié de ces détails disparaîtra dans mon esprit d’ici à ce que je me souvienne des images. La première fois que j’ai ouvert les paupières, je ne me souvenais déjà plus de tout ça. A ma naissance, tout était noir. Il me faudra quasiment deux semaines pleines pour ouvrir les yeux. En revanche, dès que je suis sortie de ses flancs, l’odeur de ma mère a été une évidence de sécurité et de douceur : son parfum laiteux et iodé, mêlant la fraîcheur de la paille et l’acidité des plumes que l’on avait rassemblé pour former une nouvelle litière propre, d’après mise-bas, était partout. J’ai senti autour de moi les quatre autres présences rassurantes avec lesquelles j’avais baigné dans le placenta, pendant la gestation. Tout était soudain beaucoup plus spacieux, beaucoup plus léger -mais léger lourd : le liquide avait disparu mais la sensation de respirer, même sans mettre de miaulements dessus, était étrangement angoissante et pesante sur ma cage thoracique. Alors leur présence à tous a achevé de définir mes premiers repères d’existence. Je me suis collée à ma mère en cherchant instinctivement ses mamelles pour téter ; je ne me suis pas posée de question, je me suis simplement frayée une place entre les corps de mes frères et sœurs pour commencer à exister.

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Moi j'adore la race humaine avec du sel et du mezcal - Et sans mentir timal j'suis sentimental -
Brutal en sortie mentale - L'irréel me manie mal - Apparu un jour d'hiver - Voici l'homme-animal
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