LascarSolitaires
Messages : 5110 Points de RP : 8763 Surnom : Rossy - Ross' Genre : Personnage Principal : Lascar
| Sujet: Le camp du clan Sam 9 Jan - 22:16 | |
| Le camp est une petite clairière entourée par quelques roches, différentes tanières et surplombée par la Corniche. |
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LascarSolitaires
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| Sujet: Re: Le camp du clan Sam 9 Jan - 22:43 | |
| - 1) Type de RP : Naissance de Petite Ivresse et mort de Miracle Tempétueux
Lieu : Camp du clan Date : - Flammy a écrit:
- Naissance et décès :
Naissance de Petit Parasite, Petite Ivresse, Petite Utopie et Petite Idylle, nés d'Euphorie du Flamenco et Miracle Tempêtueux, mort de Miracle Tempêtueux.
Miracle Tempêtueux était d'une humeur massacrante, et même Prisme Ardent ne pouvait rien y faire. Tout le monde y passait, du plus jeune des chatons au plus âgé des anciens, du plus respecté au plus détestable, même la meneuse n'était pas dispensée des remarques acerbes de la guerrière enceinte jusqu'au cou. Dans cette situation à cause d'Euphorie du Flamenco, elle avait espéré pouvoir lui refiler le problème, mais celui-ci, qui avait cru qu'ils partageaient un amour véritable, avait fui les clans en apprenant que ça n'était pas le cas, et laissé ainsi égoïstement une chatte qu'il aimait et qui le détestait seule avec ses soucis, qui n'étaient pas des moindres. Et le récent baptême de guerrier de ses premiers chatons n'arrangeaient rien, au contraire, Virus, Croyance, Vipère et Mystère ne faisaient que lui rappeler qu'elle n'allait pas en rajeunissant, "ça doit te procurer une grande fierté" lui avait lancé l'une de ses camarades, avant de fuir à la réponse que lui avait donné la fille d'Éclair Déchirant : "Pas la moindre non, ça me dégoûte". Décidemment, Miracle Tempêtueux ne comprenait pas sa mère. Comment avait-elle pu considérer comme un miracle des chatons qui étaient passés à rien de la tuer, l'avait laissé dans un état déplorable pendant des lunes, et étaient nés d'une aventure avec un chat qu'elle aimait sans le pouvoir ? La féline noire avait longtemps été fière de son nom, mais depuis sa première mise bas, elle était plutôt dubitative… Non vraiment, elle ne comprenait pas Louange Hypocrite. Elle aurait préféré être comme elle, faire des fausses couches, et ainsi peut-être n'aurait-elle jamais eu à vivre le calvaire qu'était la maternité.
La reine aubiste n'attendait qu'une chose, de pouvoir sortir, elle rêvait de s'échapper de ce nid à chats miniatures insupportables pour une escapade au-dehors. Mais la présence de Prisme Ardent à ses côtés l'en empêchait, elle était certaine que celui-ci n'était pas là pour lui tenir compagnie, mais bien pour suivre une directive de leur frère et guérisseur Éclat Prismatique. Soit disant qu'elle était trop proche du terme, et que les antécédents familiaux rendaient encore plus déconseillée une quelconque activité. Elle était certaine que s'il avait pu l'attacher à son nid, il l'aurait fait. Guettant la moindre inattention de la part de son frère, la féline aux yeux bleus sauta sur l'occasion lorsque Prisme Ardent accorda son attention aux petits d'Azatoth et Sylphide Éthérée, et lorsque son frère se concentra à nouveau sur elle, il ne put que constater son absence. Malheureusement elle ne put aller très loin, car ses propres petits se mirent en travers de son chemin, la faisant hurler de douleur à deux pas de l'entrée du camp. Le travail avait commencé. Croyance Éphémère, qui rentrait d'une partie de chasse, adressa à peine un regard à sa génitrice alors que les frères de celle-ci accouraient, ne lui laissant pas la possibilité de reprendre sa fuite entre deux contractions. Il ne fallut pas longtemps pour que le premier chaton vienne au monde, un mâle au pelage crème qu'elle nomma sans attendre Petit Parasite, sous le regard effaré de ses camarades qui, malgré sa première portée, avaient espéré qu'elle soit plus clémente avec ses sang-mêlés. Toujours en plein milieu du camp, il fallut beaucoup de temps avant que les prochains petits n'arrivent. La chatte était épuisée, avait du mal à respirer et avait l'impression qu'on la déchirait de l'intérieur, que les chatons avaient décidé de ne pas prendre le chemin standard, mais plutôt de faire exploser son ventre. Cependant naquîrent deux petites chattes, en même temps, dans la même poche, ce qui n'eut pas pour effet de soulager leur mère, mais au contraire de l'enfoncer dans un état plus inquiétant encore, face auquel Éclat Prismatique était impuissant. Malgré ses poumons qui la brûlaient, son souffle court, la féline prit la peine de nommer les jumelles, qui se virent attribuer les noms de Petite Idylle et Petite Utopie, loin du nom péjoratif de leur frère, mais qui ne l'étaient pas moins aux yeux de leur génitrice. Pourtant, elles n'en sauraient jamais rien, car Miracle Tempêtueux rendit son dernier souffle en mettant au monde son dernier petit, qui fut nommé par la suite Petite Ivresse. Elle était finalement parvenue à fuir, mais plus loin qu'elle ne l'avait voulu. - Moi a écrit:
- Le bruit, étais-ce cela que l'on entendait lorsque l'on naissait ? Jamais le nouveau né ne pourrait le dire, après tout, nous ne naissons qu'une fois. Le chaton se faufilait du mieux qu'il pouvait entre son frère et ses soeurs, cherchant chaleur et réconfort face à se bruit constant, pourtant, rien ne vint, la chaleur maternelle s'était envolé en même temps que lui était né, le petit dernier.
- Ecu a écrit:
- - PETIT BERSERK -
Une petite tache noire faisait remuer les ombres près des arbrisseaux brodant la clairière où était établie le camp du Clan de l'Aube. Un léger parfum en émanait, sentant le masculin, le lait et la terre -un curieux mélange à la fois attractif et repoussant. En y prêtant un regard attentif, si l'on scrutait minutieusement les buissons bas à la recherche de ce que les rais de lumière pouvaient éclairer dans ces dessous sombres exposés à l'ombre -seule- du jour, l'éclat vert-ambré d'une paire d'yeux pouvait se capter. Il renvoyait momentanément le reflet de l'astre tandis qu'une fourrure lustrée et touffue faisait son apparition entre une poignée de branchages noueux, feuillus, trapus. Le chaton était seul, jouant au sol avec l'idée d'une feuille ou d'une pierre entre les pattes avant. En réalité, quelques grognements étouffés et juvéniles attestaient d'une toute autre occupation : le papillon capturé par les griffes habiles pour leur âge finissait déchiqueter petit bout par petit bout, son bourreau lui adressant l'image d'un guerrier ennemi à combattre.
Mais Petit Berserk fut interrompu par le cri de souffrance d'un chat et il se tapit instantanément au sol, oreilles plaquées et griffes sorties. Le papillon, à l'agonie, tentait de battre de ses ailes élimés mais décrivit en boucle un cercle autour de son propre abdomen, cloué au sol jusqu'à ce dernier jour de vie. Son meurtrier dardait le regard sur la combe où une chatte au pelage trop criard pour passer inaperçue s'effondra sur le flanc, clairement aux portes d'un martyr invisible. Le chaton eut beau regarder tout autour d'elle, il ne vit aucun signe de son agresseur. Un chat héla son nom en s'époumonant de toutes ses forces : "Miracle Tempétueux !" Et l'instant d'après, la guerrière interpellée continuait de gésir au sol en étant entourée d'une foule de félins aux regards exorbités. Un instant, le petit mâle dissimulé à quelques queues de la scène, dans la barrière d'épineux noueux, fut tenté de sortir et de se carapater dans la pouponnière contre les flancs de sa mère, Sylphide Ethérée, mais la survenue du guérisseur et de Fracas de l'Univers l'en dissuada. Son père avait émergé du gîte des guerriers, l'oeil encore fatigué et le visage embué de la torpeur du sommeil. Quant à Eclat Prismatique, les anciens susurraient à voix basse qu'il croquait les chatons désobéissants -même si Petit Berserk voulait croire en ses capacités à se défendre, autant d'autorité réunie autour du corps tendu de Miracle Tempétueux, à deux pas du tunnel de sortie du camp, le dissuada d'essayer. Il resta donc confiné dans sa cachette, observant la première mise-bas de sa vie. Sous ses yeux écarquillés, il vit apparaître trois, non ! quatre formes de vie nouvelles que plusieurs chats s'attelèrent à lécher avidement. Que faisaient-ils ? Leur toilette à de si petits chatons ? En avisant le sang et un liquide plus épais et visqueux coller à la peau de rat des nouveaux-nés, Petit Berserk retint un "beurk" sonore -très peu pour lui !
Mais une plainte plus sourde, plus gémissante s'éleva soudain de l'assemblée maintenue autour de Miracle Tempétueux à une distance de queue -juste assez pour que le guérisseur circule. Un chat, hors de portée de vue du spectateur vautré dans l'ombre, commençait à pleurer quelque chose et ce fut alors que la première mise bas portée aux yeux du petit matou tacheté prit une tournure bien plus lugubre et funeste : la reine zébré de langues de feu ne bougeait plus, et la voix d'Eclat Prismatique fit comprendre à tous ce qu'il était advenu ; son verdict tomba avec un détachement qui parut froid, empli de force mentale, à Petit Berserk : "Elle est morte. Je ne peux plus rien faire pour elle à présent." Une chatte marmonna, son pelage brun-crème constellé d'une myriade de gouttelettes blanches remuant doucement tandis qu'elle sortait à reculons de la masse attroupée : "Elle chasse avec le Clan des Etoiles à présent." Son nom bondit à la figure du petit mâle tandis que le souvenir de sa mère parlant de la famille se glissait près de lui : Fées des Temps du Monde, ou quelque chose du style, plus couramment appelée Dernière Fée. Un jeune guerrier vint se presser contre elle, son pelage noir et blanc luisant sous la caresse du soleil. Lui aussi était un oncle ! Eloge du Séraphin ! S'étaient-ils donnés le mot ? C'était l'instant ou jamais pour le chaton terrifié de sortir de sa cachette : se propulsant au-dehors, Petit Berserk détala en direction des deux chats et se blottit entre les pattes de la guerrière, qui parut surprise de le voir là. "Que fais-tu là ? S'inquiéta t-elle aussitôt en le poussant du bout de la truffe vers la pouponnière. Retournes-y tout de suite, s'il te plais, ce n'est pas un endroit pour toi." Mais au même instant, Sylphide Ethérée émergea de la tanière des reines, alertée par le parfum métallique du sang. Oh-hoo... Le fautif baissa aussitôt la tête, maugréant à l'encontre de sa tante. "Traîtresse."
Dernière édition par Quête d'Excellence le Jeu 4 Jan - 11:38, édité 1 fois |
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