La cachette du camp

Petite cachette creusé dans la pierre et isolé du camp. Elle est tout juste assez grande pour un chaton.

2) Type de RP : Discussion avec Sylphide Ethérée (Symphi) Lieu : La cachette du camp Date : 22 Août 2019 :

Symphi a écrit:: RP Sylphide Ethérée & Petite Ivresse

Quand on lui avait annoncé la mort de Miracle Tempétueux, le coeur de la chatte tigrée s'était serré. Sa camarade ne méritait pas un tel sort, et surtout pas de laisser ses chatons sans défense. Il n'y avait pas vraiment réfléchit à deux fois ni consulter Azathoth : ces petits avaient besoin de lait, et elle pouvait leur en fournir. Ses propres enfants grandissaient vite, se détachant progressivement et à leur propre rythme d'elle. Elle n'aurait jamais imaginé que le sentiment la dérangerait autant, mais elle faisait son possible pour les laisser vivre leur vie. Et puis, elle avait toujours son compagnon auprès d'elle. Ce matin-là, elle avait remarqué que Petite Ivresse avait échappé à sa surveillance et décida de la rattraper pour s'assurer qu'elle allait bien, laissant les deux autres dormir dans leur litière. Elle finit par repérer la petite chatte près de la cachette du camp, probablement ne pleine exploration.

- Petite Ivresse ? l'appela t-elle alors doucement.

Moi a écrit:: Je sortis de la pouponnière le plus discrètement possible, ne souhaitant pas réveiller les autres chatons et Sylphide Ethérée. J'avais fait ma première sortis la veille en compagnie de Petit Parasite, Petit Idylle et Petite Utopie mais je souhaitais approfondir cette visite, et le faire seul me paraissait être une bonne idée. Je m'arrêtai devant le tas de gibier, observant la pile de cadavre de plus ou moins grands animaux, et passai ma route, sans vraiment observer. Dans l'espoir de trouver un coins où nous étions pas aller hier, je fis tout les moindre recoins du clan, jusqu'à trouver se que je cherchais, une petite caviter dans la pierre qui était plutôt bien cacher lui faisait face. Il entra dedans et observa autour de lui, la cavité n'était pas bien grande, juste assez pour accueillir quatre ou cinq chatons qui voulaient faire des bêtises. Je n'eus pas le temps de prolonger ma réflexion qu'une voix derrière moi m'interpella. Je me tournai et vit Sylphide Ethérée, je n'avais peut-être pas été si discret que ça... D'une voix innocente je miaulai :

-Oui ?

Symphi a écrit:: La reine fut soulagée par le comportement du chaton : il ne l'ignorait pas et ne semblait pas vraiment comprendre qu'il l'avait inquiété. Poussant un léger soupir de soulagement, elle s'approcha davantage de Petite Ivresse.

- Que fais-tu ici tout seul ? La prochaine fois que tu quittes la pouponnière, pourrais-tu m'en informer ? Je préfère savoir où tu es, même si je ne suis pas à la trace.

Moi a écrit:: J'observai la reine en face de moi sans vraiment d'attention, réfléchissant plutôt à la quoi lui répondre. Qu'est-ce que je faisais donc ici ? J'hauchai simplement les épaules

-Je sais pas trop, je n'avais pas trouvé le coin hier avec Petit Parasite, Petit Idylle et Petite Utopie. Je voulais surement explorer un peu plus.

Puis je soupirai à la demande qu'elle me fit, à quoi cela allait-il lui servir ? Et je n'hésitai pas à lui demander.

-A quoi cela servirait-il ?

Symphi a écrit:: Petite Ivresse semblait être un jeune curieux et avide de comprendre le monde qui l'entourait. Elle se souvenait avoir laissé les quatre chatons sortir seuls la veille, et elle était plutôt étonnée qu'ils n'aient pas eu le temps de faire le tour du camp. Mais en même temps, leur excitation avait pu les amener à passer beaucoup plus de temps que prévu dans chaque tanière.

- Je comprends, j'espère que tu apprécies ce que tu peux observer.

Puis, le chaton lui demanda pourquoi il devait la prévenir lorsqu'il s'en allait ainsi, et un petit sourire triste se forma sur son visage. Elle aurait beaucoup aimé que Miracle Tempétueux puisse voir ce que devenait ses chatons, et elle jeta un rapide regard vers le ciel.

- A la mort de votre mère, j'ai choisit de m'occuper de vous. Il est donc de ma responsabilité de m'assurer que vous alliez bien. Je m'inquiète également très facilement, et je n'aimerais pas me montrer intrusive en vous cherchant toute la matinée. Vous êtes libres de rester aussi longtemps que vous le souhaitez, tant que vous m'informez de cela. Cela te convient-il ?

Moi a écrit:: Je m'assis, enroulant ma queue entour de mes pattes, je comprenais, enfin je crois. Je comprenais pourquoi elle veillait sur nous, je crois qu'elle s'inquiétait. Je lui offrit alors un sourire sincère.

-Oui, ça me convient.

Je vit la reine levé la tête vers le ciel. Regardait-elle maman ? Je suivis son regard, me rendant compte qu'on ne pouvait y voir que le ciel. Maman me voyait-elle ? Veillait-elle sur moi ? Je reposai mon regard sur Sylphide Ethérée et lui demanda, un peu hésitant :

-Elle était comment maman ?

Symphi a écrit:: Sylphide Ethérée fut rassurée par la compréhension du jeune chat, se détendant légèrement. Elle était heureuse de parvenir à lui expliquer correctement ce qu'elle ressentait car elle craignait toujours de blesser les autres en se montrant indiscrète. Petite Ivresse lui demanda ensuite comment était sa mère et la reine resta quelques pensive, indécise sur la réponse qu'elle pouvait lui apporter. Elle n'avait jamais été proche de Miracle Tempétueux, ne la voyant que comme une camarade parmi tant d'autres, et elle s'en voulut même de n'avoir pas cherché à la connaître avant qu'elle ne rejoigne le clan des étoiles.

- Je ne saurais pas vraiment quoi te dire sur elle car je ne l'ai pas vraiment connu personnellement. Mais je me souviens d'une chatte agréable et sympathique.

Moi a écrit:: J'écoutais attentivement la réponse de Sylphide Ethérée. Alors ma maman était gentil ? J'avoue que ce n'était pas vraiment l'image que je m'en faisais, enfin, si ma mère adoptive ne la connaissait pas bien, il se pouvait qu'elle ait tord. Pourtant une question me brulais les lèvres et, sans vraiment me rendre que ça pouvait paraître comme une question méchante, je là posait avec la plus grande normalité.

-Si elle était sympathique, pourquoi elle a donner un nom aussi méchant à Petit Parasite ? Ou même à Nuage de Vipère ou Nuage du Virus ?

J"avais entendu parler de mes demi-frères très vite fait, mais j'avais trouver leur nom, comme celui de Petit Parasite, vraiment méchant. Je me demandais parfois si Petit Idylle et Petite Utopie n'était pas également négatif pour notre mère. Et moi... J'avais entendu des anciens dire qu'elle n'avait pas eu le temps de me nommer, après sa mort, c'était un ou plusieurs autres chats qui l'avait fait, il fallait peut-être que je demande à Sylphide Ethérée qui m'avait donner ce nom.

Symphi a écrit:: Voici une question à laquelle il était encore plus difficile de répondre. Le nom d'un félin avait une importance très grande pour celui qui le portait, mais il n'en allait pas toujours de même pour celui qui le lui avait donné. Elle avait choisit de perpétrer la tradition familiale qui importait grandement pour elle malgré les liens difficiles qu'elle avait eu avec chacun de ses parents. Et maintenant que Béhémoth était mort, cela devenait encore plus précieux à ses yeux. Elle se souvint alors que Nuage Mystérieux était également le fils de la reine, preuve que tous les noms qu'elle avait choisit n'avaient pas forcément de consonance négative.

- Etre mère est une expérience particulière, que personne ne pourra comprendre. Avant la naissance des chatons, on passe beaucoup de temps à s'interroger sur ce qu'ils seront et deviendront. C'est en tout cas ce que j'ai vécu. Le nom de mes enfants a une forte portée symbolique car elle vient de mon père, qui n'a pas grandit dans les clans. Mais parfois, certains noms viennent uniquement à l'esprit au moment de la naissance, en fonction du pelage ou du comportement du chaton en question. J'ignore la signification de vos noms respectifs, mais elle semblait heureuse de pouvoir vous donner la vie.

Moi a écrit:: J'écoutais les paroles de la reine avec une grande attention, j'étais content d'en apprendre un peu plus sur elle, c'était assez plaisant de savoir comment le chat qui nous avaient adopté réfléchissait. Je hauchait quelque fis la tête, montrant que je comprenais se qu'elle disait, malgré le fait qu'elle ne m'explique pas réellement pourquoi notre mère avait put donner des noms aussi horribles à certain de mes frères, je me contentais de ce qu'elle me disait, réalisant que peu de gens devait être au courant du pourquoi du comment. Je baissais la tête vers mes pattes, il me restait deux questions, enfin, si tout allait bien, et j'étais un peu gêné d'autant questionner Sylphide Ethérée qui voulait surement retourner auprès de ses chatons, je demandai quand même :

-Tu sais qui ma donner mon nom ?

Symphi a écrit:: Petite Ivresse était un félin assez calme et complaisant, qui l'écoutait sans dire un mot. Il semblait véritablement désireux de comprendre d'où il venait et la raison pour laquelle sa mère ne se trouvait pas à ses côtés en cet instant. Elle avait conscience de ne jamais pouvoir remplacer Miracle Tempétueux, mais elle ferait son possible pour lui apporter tout son soutien, ainsi qu'à ses frères et soeurs. Le chaton lui demanda alors qui lui avait donné son nom, et elle réfléchit quelques instants, incertaine.

- Il me semble qu'il s'agit d'Envol du Phénix, notre guérisseur. C'est lui qui a assisté à la mise bas et qui vous a confié à moi.

Moi a écrit:: Je souris à la réponse de Sylphide Ethérée, je ne connaissais pas le guérisseur, je ne lui avait jamais parlé, mais j'aimais beaucoup se nom, Petite Ivresse, je ne savais pas réellement se que ça voulait dire, mais j'avais l'impression que ça me représentait. Me stoppant dans mes réflexion, je reportai mon attention sur la reine.

-Il est où papa ?

Symphi a écrit:: Le père de la portée ? Et bien, s'il était le même que la dernière, il était probablement Prisme Ardent, le frère de Miracle Tempétueux. Leur relation avait été violemment critiquée, comme celle qui avait uni son frère et sa soeur. Néanmoins, Sylphide Ethérée n'était pas du genre à pointer de la patte de tels comportements : tant qu'ils s'aimaient et qu'ils parvenaient à être heureux - cela comptait également les chatons - elle ne pouvait rien leur souhaiter de plus.

- Je pense qu'il s'agit de Prisme Ardent, mais je peux me tromper.

Moi a écrit:: Prisme Ardent ? Cela ne me disait rien, est-ce que je l'avais déjà croisé ? Est-ce qu'il était venu nous voir après la mort de maman ? Est-ce qu'il m'en voulait de l'avoir tué ? Toute ces questions tournaient dans ma tête Pourtant, la seule que je réussi à poser fut :

-Et il est où ?

\"Symphi a écrit:: La reine n'était pas vraiment au courant de la vie du guerrier, simplement qu'il faisait partit de ses camarades en étant un félin au tempérament plutôt explosif. Elle ignorait si le matou accepterait de créer un véritable lien avec ses enfants potentiels, mais il appartenait entièrement à Petite Ivresse de tenter l'expérience.

- Il fait toujours partit de nos guerriers, je pense donc que tu pourras facilement l'aborder. Peut-être est-il actuellement en patrouille, mais si tu guettes la tanière des guerriers, tu devrais l'apercevoir. Il possède une fourrure rousse assez reconnaissable, à l'instar de notre lieutenant : Envol du Phénix. Ils partagent le même sang, la ressemblance peut venir de là.

Moi a écrit:: Petite Ivresse écouta la réponse de sa mère adoptive, il voyait à quoi ressemblait Envol du Phoenix, il l'avait déjà vue passer dans la pouponnière, rendre visite à Petit Trèfle, Petit Rêve et Petite Émotion.

-J'irais peut-être le voir. Déclara-t-il certains.

Le chaton se dirigea vers la sortit de la cachette, passant devant Sylphide Ethérée, mais avant de partir il se retourna vers elle et, d'une voix emplie de tristesse il lui demanda, la voix soudainement basse.

-C'est vrai que j'ai tué maman ?

Symphi a écrit:: Sylphide Ethérée crut au début que le chaton s'en tiendrait là, rassuré d'avoir obtenu des réponses plus ou moins satisfaisantes à ses questions et ne souhaitant pas lui faire perdre davantage de temps. De ce qu'elle pouvait voir, ce serait plutôt logique que Petite Ivresse agisse de la sorte, lui rappelant grandement Nuage Mystérieux. Mais finalement, le jeune chat se ravisa quelques instants, lui demandant d'une voix emplie de tristesse s'il avait vraiment tué sa mère. Blessée en plein coeur, la reine s'accroupit devant lui pour que leur museau soit à la même hauteur, ne voulant pas lui imposer sa présence physique s'il ne le désirait.

- Pour certains, c'est peut-être ce qui s'est passé, commença t-elle doucement. Il est vrai qu'après vous avoir mis au monde, Miracle Tempétueux a perdit la vie. Mais cela ne veut pas dire que toi ou le reste de ta fratrie êtes coupables de quoi que ce soit. Beaucoup de choses peuvent expliquer la mort de votre mère, mais les guérisseurs s'y connaissent bien plus dans ce domaine que moi. Ce qui est important, c'est que tu n'as pas souhaité qu'elle disparaisse, ou qu'elle se sacrifie pour vous. Tu n'étais conscient de rien, et tu ne peux pas être traité en coupable. Tu n'es pas un meurtrier, Petite Ivresse.

Moi a écrit:: Petite Ivresse sentit une petite larmes rouler le long de sa joue, il se rappelait des paroles de Petite Emotion quand celui-ci s'était énerver, le chaton ne comprenait toujours pas pourquoi son camarade avait des choses comme ça, mais depuis sa voix résonnait dans sa tête comme un écho. N'ayant pas réellement le courage de répondre à la reine, il miaula doucement :

-On peut aller dormir ? Le chaton renifla après cette phrase et continua sa route jusqu'à la pouponnière.

Symphi a écrit:: Sylphide Ethérée donna un petit coup de museau bienveillant au chaton lorsque celui-ci se mit à pleurer avant de le raccompagner à la pouponnière. La vie n'allait pas être simple pour lui, mais il ne serait pas seul.

Shakra & Piga
| RP ouvert |

Je sentis les regards sur mon pelage dès que je sortis de l'antre du "chef" ; même si ce perroquet d'Usiku et sa camarade désinvolte venaient juste de passer, j'étais encore autant une bête de foire qu'eux lorsque j'émergeai au dehors. Cette sensation me brûlait les poils : je détestais avoir autant de regards curieux sur moi : aucun d'eux savait c'qu'ils chauffaient en m'matant comme si j'étais une créature bizarre. J'en étais sûre : ils s'moquaient de ma taille comme tous mes anciens confrères hordiens. C'était groooos comme une truffe au milieu d'une face de rat ! Ils peuvent pas r'garder ailleurs si j'y suis ces espèces de cervelles de bourdons ?! Mon grognement monta dans ma gorge tout seul et mon échine se hérissa sous les regards les plus insistants mais au final, même si certains étaient visiblement plus stupides que d'autres, ils comprirent l'message puisqu'ils s'détournèrent - C'EST PAS TROP TÔT ! Une seconde de plus et j'crois qu'j'allais leur chercher leurs tiques à ces espèces de demi-portions qui m'observaient d'puis la tanière des chaypakoi. Des apprentis, des apprenants, des app-... Boarf, j'sais plus.
J'm'en fout.

Fallait dire que j'devais plus ressembler à grand chose et depuis que j'l'avais réalisé, tout mon corps tremblait sans arrêt. Les espèces de soigneurs s'étaient inquiétés comme des femelles en gestation : "oh, c'est sûrement l'état de choc ! C'est un traumatisme pour ton corps mais tu es une battante, tu t'en remettras si tu veux bien te reposer un peu...". Le choc de quoi, gros nigaud ?! Il avait oublié qu'j'venais des Ecorcheurs ou quoi lui ? Il d'vait avoir 4 ou 5 abeilles dans la tête qui bourdonnaient en permanence lui. J'avais vu des trucs qu'il imaginait pas : j'étais bien plus forte qu'il l'insinuait ! "T'as cru qu'parce que j'étais p'tite j'ai jamais appris à m'battre ou quoi ?" J'avais feulé en réponse. Il avait eu l'air surpris que j'pige ses intentions et il avait balbutié des excuses bidons. Tsss, que d'la gueule ces chats là. Il aurait jamais eu les crocs d'm'affronter. Mais voilà, t'ça pour dire que c'était pas l'choc qui m'faisait trembler : c'était qu'un d'ces minables d'Egorgeurs m'ait privé d'un oeil alors que même Ekko, mon frère Ecorcheur, n'avait pas réussi alors qu'on s'battait avec les mêmes enjeux de vie ou de mort ! J'étais d'jà pas assez "imposante" aux yeux de mes anciens camarades pour mériter leur respect et leur crainte : il avait fallu qu'je m'batte comme une forcenée pour leur PROUVER que j'étais aussi féroce que n'importe lequel d'entre eux. Mais maintenant qu'j'étais éborgnée, j'avais encore plus l'air d'une incapable - et ça, ça , j'vous l'dit, j'le supportais pas. C'était intolérable. La douleur ? passait encore. L'humiliation ? Le fait qu'on m'zieute tellement fort qu'je le sentais à 90 degré autour de moi ? c'était pas possible. J'allais finir pas d'venir folle et tous les massacrer.

Alors fallait qu'j'm'isole un peu pour plus donner des opportunités à ces vautours de lorgner c'qu'ils pensaient être mes faiblesses. Ils m'connaissaient pas - pas encore. J'étais encore trop faible pour les prendre un à un, j'le savais, mais s'ils me provoquaient, j'allais pas attendre sagement d'être remise sur pattes pour les vider d'leur sang. J'ai donc longé le camp en feulant en direction des plus coriaces qui s'obstinaient encore à m'regarder quand ils pensaient qu'j'les voyais plus, et puis j'ai fini par trouver un trou dans leur barricade de ronces. C'était astucieux comme méthode, en vrai. Mais ça f'sait aussi ressembler leur trou à rats à une cage comme celle qu'utilisent parfois les bipèdes pour capturer des chats. J'me suis glissée dans la fente végétale sans avoir besoin d'me baisser - pas b'soin. Ca ressemblait à un petit tunnel dans les plantes, assez haut et assez large pour que j'passe sans problème, mais j'pense qu'un chat comme Shujaa ou Chuki se s'rait retrouvé coincé ou aurait emporté une partie des épineux dans son p'lage. Hé hé, encore une preuve qu'c'est pas toujours intéressant d'être une montagne de muscles sur pattes. Je me sentais comme un serpent attendant sa proie, à filer dans les broussailles menaçantes autour d'ma tête sans même y penser. Et en tournant dans le virage naturel, j'ai découvert avec surprise une sorte de... comment appeler ça ? une alcôve, un truc du genre. Les ronces étaient super denses autour et on voyait assez mal c'qui se passait de l'autre côté, dans la combe des rats d'Clan. C'était une cachette ! Elle isolait du reste des pseudo guerriers des bois et offrait un endroit ENFIN tranquille pour se soustraire aux calculs des Egorgeurs qui cherchaient sans doute dans nos failles l'entrée dans laquelle s'engouffrer pour nous buter rapidement - en même temps, s'ils se prennent un coup d'pattes c'en est fini d'eux.
Alors après avoir rassemblé quelques brindilles et feuilles, j'ai consolidé une sorte de litière miniature sur laquelle j'me suis installée pour faire ma toilette. Pas question que j'aille voir les soigneurs pour leur demander d'me lécher les plaies, je me promis intérieurement, encore contrariée par tous les regards qu'm'avaient jeté les curieux dans la combe.

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La cachette du camp Ecusson-52a4a19

Piga enter the chatroom:

Le mâle tigré était furieux. Furieux d’être pris de haut par cet étranger et son clan de chair à rat. Pourquoi l’avoir sauvé ? Piga aurait préféré mourir au combat, fièrement comme un officier digne de ce rang, plutôt que d’être secouru par une bande de chats galeux. Si seulement son épaule et sa cuisse ne lui faisaient pas si mal, il auraient sans doute défié le chef de ce groupe de la forêt. A mort. Mais pour le tuer lui, hors de question de salir l’honneur de la horde!

Étoile Damnée, le chat qui les avaient "acceuillis" avait même pris sous son aile ses imbéciles d’Égorgeurs, comme si les ennemis n’allaient pas terminer ce qui avait été entamé au cimetière.

Cette fois, je ne me laisserait pas surprendre! Je planterait mes griffes dans leur gorge avant qu’ils ne comprennent quoi que se soit! Gromela Piga en s’éloignant au plus vite de la meute hordienne. Il n’avait aucune envie de retomber dans un de leur piège sournois. Méfiant, il se tapi à l’ombre des ronces qui bordais le clan, son pelage le rendant quasiment invisible dans ce mélange de gris et de brun des ronces et de la poussière.

Une petite silhouette familière s’approcha sans le voir, avant de se faufiler dans un interstice du mur végétale.

Était ce une sortie? La hordienne s’échappait ? Si oui, il n’allait pas rester à pourir dans ce clan de cervelles de fourmis. Avec prudence, Piga s’engouffré a son tour a la suite de la femelle. Il l’avait déjà vu, elle était de sa horde. Enfin... cette demi portion avait toujours vécu en marge de leur groupe, il ne l’avait vraiment croisé que lorsque de sa surprenante victoire contre Ekko. Alors Piga le savait. Sous cette petite taille ridicule se cachait des griffes acérées et énergiques.

Elle a peut-être des bonnes griffes, mais c’est impossible qu’elle ai pu vaincre Ekko juste avec ça ! Piga avait bien connu le frère de la petite femelle, ils avaient grandi et appris en même temps. Il n’était pas proche,mais il savait que le félin avait eu de bons apprentissage.

Je ne sais pas ce qu’elle a dit, mais elle a sûrement tricher.... cette demie-portion...

Bientôt, les ronces qui griffait ses côtes et son dos en râpant sur ces nouvelles cicatrices s’eloig’èrent, laissant le mâle tigré sous une voûte végétale à peine assez grande pour y tenir a deux.

Bouarff, elle est tellement petite que c’est comme si on était qu’un!

Plissant les yeux, méfiant et prêt à sauter sur Shakira au moindre mouvement brusque, il la héla : -Hé Demie-Portion! Tu te fait la malle?

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Ca me fait trop rire : "Piga enter the chatroom:" -> wtf ? xD

Y avait tellement d'odeurs ici qu'j'avais pas senti arriver mon "acolyte" Hordien. Quand il me héla, je bondis sur mes pattes le pelage d'jà gonflé, les griffes d'jà sorties et les babines retroussées dans un crachat furibond. Mais la manière dont il m'apostropha me fit gronder de plus belle et me tapir au sol, déjà prête à lui sauter à la gogre. NON MAIS JE RÊVE OU QUOI ?! Et seulement alors j'le reconnus, lui qui v'nait d'signer son arrêt d'mort. Piga ! Non mais comment j'avais pas pu entendre arriver un gros pataud comme lui ?! Ecorcheur ou pas Ecorcheur, il v'nait de me traiter de "demie-portion", un affront qu'j'allais pas laisser passer. Lui aussi il d'vait avoir le cerveau en cendres à force de trainasser dans la tanière des soigneurs ou j'savais pas quoi. Soit il avait oublié qui j'étais et savait plus à qui il avait à faire, soit il avait urgemment envie d'mourir.
"T'es pressé d'mourir toi !?" Je feulai en faisant un bond en avant, forçant un nuage de poussière à se soulever sous mon atterrissage pour le lui foutre au visage.
Mais j'avais pas réussi à sauter là où j'pensais aller : avec mon oeil en moins, j'avais mal estimé la distance. J'étais pas habituée à cette limite physique mais c'était d'jà insupportable. Alors j'ai r'culé rapidement pour éviter un coup d'patte réactif et réévaluer la distance qui nous séparait après ce coup d'essai. Il s'était d'jà mis en position aussi. J'lui craché à la face en lui révélant toute la longueur de mes crocs, mon seul oeil valide bouillonnant de fureur... puis j'revins à la charge.
J'me suis jetée sur lui.
J'ai senti l'adrénaline monter dans tout mon corps comme un grand coup de fouet : ça a claqué dans mes veines et ça m'est monté dans les muscles plus vite qu'un torrent en crue. Comme Piga, j'étais pas r'mise de mes blessures et franchement, tout mon corps m'tiraillait. Mais j'avais encore toutes mes griffes aux pattes, à défaut d'avoir tous mes yeux, et c'était l'plus important. C'est eux qu'allaient lacérer mon ennemi, pas mes yeux. Tant qu'j'en avais encore un, j'ferais avec. Sauf qu'engager un combat ici, c'était pas spécialement une bonne idée : j'ai esquivé ses premiers coups d'pattes en lui griffant les flans, mais j'ai pas pu r'culer correctement à cause de la barrière de ronces. En roulant sur mon côté aveugle, j'l'ai vite regretté : une branche d'épines s'est enfoncée dans mon épaule et m'a arraché un feulement. Alors, de peur qu'Piga se jette sur moi en profitant de l'ouverture, j'ai envoyé une pluie de coups de pattes avant rapides fendre les airs et l'dissuader d'venir s'il comptait à sa truffe et ses yeux.
"J'vais t'crever !" Je beuglais de rage, infoutue d'me sortir des ronces.

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(Je sais pas, j’était inspiré ! :') )

-Stupide chatte naine! Cracha Piga en balançant un coup de patte alors que Shakra tentait une feinte grossière avec de la poussière. Rapide comme l’éclair, elle recula avant de lui sauter dessus. Dans une minuscule voûte végétale de ronce....

Mais, tout aussi combatif que la petite femelle, le matou tigré ne prêta pas attention à son environnement et malgré ses récentes blessures, se jeta corps et âmes dans la bataille. Alors qu’il tentait de griffer la hordienne au museau, celle ci esquiva pour lui lacéré le flanc, lui arrachant un grondement de rage. En guise de vengeance pour ses côtes rougies, il attrapa la queue de Shakra pour la lui mordre à pleins crocs.

La femelle recula précipitamment pour se retrouver coincé contree les ronces.

-Espèce de chaton sans cervelle! Je vais te faire ta fête ! Gronda Piga en s’approchant pour venger son honneur. Mais dans un mouvement désespéré, Shakra lança une pluie de coup de griffe dans sa direction.

Cette technique... Il la connaissait ! C’était avec ce genre d’attaque que la demie-portion avait vaincu Ekko!

Elle va me la mettre à l’envers! Dans un mouvement trop rapide, Piga s’écarta de la hordienne pour esquiver ses griffes acérées, et eut la brillante idée de se plaquer à la barrière de ronce. Il regretta bien vite son choix lorsqu’une multitude de petite épines traversèrent son poil pour raviver la douleurs des combats précédents. Et pour arranger le tout, sa queue touffue s’enméla dans la paroie, lui donnant un air parfaitement ridicule.

Heureusement qu’elle voit rien la bigleuse! Pensa t il en crachant de frustration. Si proche de taillader le museau de l’importune, et en même temps si loin! Dans un ultime effort, il se décrocha de la barrière épineuse, non sans y laisser quelques touffes de poils, et atteris sur Shakra qui avait manifestement cessé de tailler le vide.

Finalement, c'était son plan depuis le début.... elle m’a attiré ici pour me tendre un piège.... Tout est lié !

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(Oh mais c'est énorme ! x'D
J'y ai vu que du feu ! J'étais persuadée que c'était forumactif qui s'emballait ! :'DD)

Piga avait quand même un semblant d'instinct : au lieu d'venir de faire défigurer sous mes griffes, il recula. J'le vis faire la même erreur que moi en se placardant contre la barrière de ronces et, lorsqu'il grogna de douleur, j'éclatais d'un rire rauque pour me moquer de lui. Il parvint à s'dépatouiller en même temps qu'moi, mais alors que j'allais lui répondre sur le même ton furibard que l'sien, il me percuta comme un vieux boulet maladroit.
"Fumier !" J'criai en m'affaissant sous son poids.
Fallait surtout pas que j'reste sous sa carcasse puante ! Il allait me faire éclater tellement il était lourd comparé à moi ! Une rage indescriptible éclata dans ma poitrine à la perspective qu'un espèce de crâneur comme lui puisse me battre d'une manière aussi naze - j'ai pas survécu jusqu'ici pour perdre comme CA ! Puisant dans toutes mes forces, j'ai mordu sa cuisse -ou j'sais pas quoi, peu importe : j'ai mordu d'dans- et j'ai poussé sur mes pattes arrières pour glisser au sol. J'étais tellement maigre qu'j'ai senti toutes les petites pierres qu'il y avait au sol rouler et taper contre ma colonne vertébrale. Ca m'a fait tellement mal que ça a décuplé mes forces et qu'j'ai réussi à m'éloigner de Piga... pour manquer de retourner m'empaler sur la barrière de ronces. Ca f'sait tellement maaaaaal ! J'en pouvais plus de ça aussi ! J'éructai :
"Foutues épines lààààà ! (Ma voix tremblait d'une colère que j'avais pas r'ssenti depuis que j'avais combattu aux côtés d'la Horde.) TOI !"
J'ai braqué mon oeil sur Piga qui se redressait aussi. J'allais pas l'laisser s'en tirer comme ça !
"R'mets-toi d'bout tout de suite ! J'ai aboyé. J'me bats contre un Ecorcheur ou un Egorgeur, là ?"
Il allait r'gretter de m'avoir jugé sur ma taille et allait voir c'qu'il lui en coûtait. Les Hordiens savaient que ravaler leur langue comme ça : la bataille, c'était la seule langue qu'on connaissait et qui nous mettait d'accord. Le plus fort gagnait, point.

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(Je suis très fière que ça t’ai plu! )

-Elle veut quoi la naine?! Je bougerais pas! La situation était clairement a son désavantage. Le plan de Shakra fonctionnait parfaitement et le grand matou était clairement limité dans ses mouvements alors qu’elle en profitait pour le pousser dans les ronces!

Demi-portion mesquine! Sa petite taille n’attenue pas sa grande fourberie !

-Tu va faire quoi, même?! Je t’écrase! Cracha t il en guise de réponse. Mais à sa grande surprise, Shakra se glissa de sous ses pattes et manqua de se replanter dans les ronces. Cette fois, c’est Piga qui se moquait d’elle.

-Tu veux ressembler à une boule à chardon? Jubila t il avec un rire rauque. Elle se retourna et le fusilla du regard.... ah non, de l’oeil! Et le défia.

Est ce qu’elle manigance encore quelque chose? Sûrement, sinon elle ne continuerais pas a me menacer, je fait deux fois sa taille.... allongé.

-Hé, radis sur pattes! Si tu veux te battre, je suis ton chat! Lui feula t il en retour, avant de s’élancer pour lui faucher les pattes avant.

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(Viens ils s'battent jusqu'à ce qu'un chaton les remarque, parte en piaillant voir sa mère et que celle-ci prévienne les guérisseurs ! Razz

Là, ils pourraient se retrouver exténués dans leur tanière à s'faire passer un sermon et à feuler pour toute réponse ! 8D
Si ça te chauffe, j'irai demander à Rossy pour qu'il participe un moment au RP et qu'on le continue dans son antre ! ~)

Ni lui ni moi on s'avouerait vaincu. J'avais une féroce envie d'lui écraser la face contre le tapis d'ronces, mais j'avais pas la force brute qu'il possédait : j'étais taillée qu'pour les attaques rapides, les coups précis et les incisions fatales. Ca, personne m'l'avait jamais fait remarquer, et j'en avais jamais pris conscience non plus : j'me battais comme c'que je détestais le plus au monde après qu'on s'moque de ma taille. Les égorgeurs. Mais c'était vrai ; j'en avais du sang dans les veines sans l'savoir, et si un jour ça d'vait m'parvenir aux oreilles, j'crois qu'j'assassinerais celui qu'aurait l'malheur d'me l'annoncer. Tant bien ! J'étais pas vaincue, j'étais pas vexée d'mon style de combat et j'avais encore d'l'énergie : j'allais continuer à m'battre pour faire ravaler sa prétention à c'te face de pet ! Mais j'venais de manger l'sol parce qu'il m'avait lâchement fauché les pattes avant. Il s'penchait d'jà pour me mordre les oreilles mais j'roulai au sol pour lui échapper, vive comme une anguille. J'me relevai en bondissant à l'autre bout d'l'alcôve, à deux ou trois longueurs d'ma petite queue de lui.
"Tu tiens à peine sur tes pattes et tu t'prétends chat ?" Je rugis en m'jetant sur lui toutes griffes tendues.
J'avais une idée en tête. Coûteuse, mais une idée quand même -et y'avait bien qu'au combat qu'j'réfléchissais spontanément. Expirant l'air de mes poumons, j'amorçais une rotation sur moi-même en m'tortillant sur la gauche : tout mon corps suivi, et mes griffes décrivirent un cercle dans les airs avant d'lui griffer l'oreille. Mais comme l'endroit était tout petit, même si j'avais réussi mon attaque (et elle avait l'avantage d'me donner plus de force en m'faisant gagner d'la vitesse que si j'avais juste sauté et donné un coup d'patte) j'eus pas d'espace pour me réceptionner. Pis ça m'avait d'mandé tout mon jus. J'm'effondrai lamentablement sur le sol, m'retenant de couiner quand une pierre heurta une d'mes côtes.
J'haletai, l'oeil plissé lançant toujours des éclairs. Mais l'autre crâneur saignait d'l'oreille maintenant.
"J'en ai... pas fini !" J'crachai en peinant à retrouver mon air.

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Moi j'adore la race humaine avec du sel et du mezcal - Et sans mentir timal j'suis sentimental -
Brutal en sortie mentale - L'irréel me manie mal - Apparu un jour d'hiver - Voici l'homme-animal
La cachette du camp Ecusson-52a4a19

(ha j'suis grave pour moi !!! xD)

Oh ouiiiiiii ! xDD

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Moi j'adore la race humaine avec du sel et du mezcal - Et sans mentir timal j'suis sentimental -
Brutal en sortie mentale - L'irréel me manie mal - Apparu un jour d'hiver - Voici l'homme-animal
La cachette du camp Ecusson-52a4a19

(Grave pour aussi! Ces deux énergumènes ne sont pas du genre à s’arrêter gentiment! )

Piga feula de colère lorsqu'il sentit son oreille se déchirer sous la patte griffue de Shakra. Cette minuscule boule de poil avait réussi à le faire sortir de ces gonds cette fois! Son épaule lui brûlait, sa blessure s’était ré-ouverte.

-Je vais te saigner, sale minus! Rugit-il en secouant la tête pour se débarrasser du filet de sang qui coulait désormais sur son œil gauche. La femelle avait trébuché comme une créature lamentable qu,elle,e était, et l’ancien officier ne comptais pas perdre cette occasion de lui trancher la gorge! Personne ne se rendrait compte de sa disparition, personne ne la remarquais de toute façon !

Il commença par profiter du manque d’équilibre de la femelle pour lui taillaider le côté aveugle de cette dernière. La fureur qu’il ressentait depuis son réveil se cristalisait sur Shakra, et Piga lui lacéra le flanc a son tour avec une grande satisfaction.

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(coooool, vous me dites quand vous voulez que j'intervienne du coup ^^)

(Perso, je suis ready! )

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Type de RP : Berceuse du Venin/Petit Opéra Lieu : Camp du clan Date : 27 Avril 2020:

Moi a écrit:: Berceuse du Venin était partit tôt le matin afin de se balader en solitaire. Cela faisait longtemps qu'il n'avait pas prit de temps pour lui afin de réfléchir de manière posé et le clan endormi lui avait donné cette bonne opportunité. Rentrant au lever du ciel, un léger mouvement lui fit tourner la tête et il vit dans un coin du camps, Petit Opéra. S'approchant de son neveu, il demanda :

-Salut toi, tu ne dors plus ?

Flammy a écrit:: Tu t'étais réveillée alors que le soleil dormait encore, mais comme tu savais que ça ne dérangerait pas Idylle Toxique, tu avais décidé de sortir malgré la nuit. Te contentant bien évidemment du camp, tu était encore bien trop petit pour aller au-delà, et l'endroit avait probablement encore des secrets à te révéler. Parmi eux une cachette que tu trouvas dans le silence du camp vide -enfin vide non puisque les tanières étaient pleines. Tu l'exploras en inventant des histoires jusqu'à ce que le ciel se colore de mille teintes. Tu sortis alors pour l'admirer, et tombas museau à museau avec ton oncle.

- Non, répondis-tu en secouant la tête.

Moi a écrit:: Le guérisseur sourit légèrement à son neveu, regardant alors l'endroit d'où il sortait.

-Je vois que tu as trouvé la cachette du camps. Elle te plait ?

Cet endroit était si... Réconfortant. Du moins c'est ce que Berceuse du Venin trouvait. Chaton, il s'y réfugiait à chaque fois, il savait qu'il pourrait rester seul ainsi.

Flammy a écrit:: - Oui !

Tu te retournas vers l'endroit d'où tu sortais… Ton oncle était trop grand pour y entrer, tu ne pouvais donc pas l'y inviter… C'était dommage, tu lui aurais bien raconté les histoires que la cachette t'avait inspirées.

- Félicitations.

Miaulas-tu en ramenant ton regard de cristal vers Berceuse du Venin, il était devenu guérisseur et tu avais appris qu'il fallait dire ce mot aux personnes nouvellement baptisées.

Moi a écrit:: Berceuse du Venin émit un léger rire.

-Merci. Tu es pressé de devenir apprenti ?

Flammy a écrit:: Tu réfléchis, étais-tu pressé ? Non, tu ne connaissais même pas encore les différents recoins du camp, comment aurais-tu pu vouloir être apprenti ? Tu répondis en haussant tes petites épaules :

- J'suis à peine chaton.

Moi a écrit:: Berceuse du Venin sourit.

-C'est vrai, tu as raison, tu as encore le temps !

Flammy a écrit:: Tu esquissas un sourire avant de vaguement observer les environs. Tes frères et sœur commençaient déjà à s'emballer quant à leur baptême d'apprentis… Pourtant toi, tu n'envisageais pas déjà d'aller te battre, ou d'aller chasser ! Idylle Toxique disait "chaque chose en son temps", mais un temps viendrait-il où tu serais pris du même engouement que Petite Sérénade, Petit Hymne et Petit Lyrisme ? Tu n'avais pas peur, à la façon de Patte Impavide, mais… Tu n'étais pas intéressé, pas encore. Tu relevas les yeux vers Berceuse du Venin, hésitas un instant, puis demandas :

- C'est comment d'être guérisseur ?

Les informations sur les guerriers, tu les avais, en long en large et en travers. Mais de guérisseurs tu savais peu de choses, même si maman avait des informations là-dessus, elle ne se montrait pas exhaustive, et tu ne souhaitais pas la déranger avec d'éventuelles questions -bien qu'elle aurait été probablement ravie d'y répondre.

Moi a écrit:: Le matou gris et noir observa son neveu qui avait l'air en pleine réflexion, il espérait ne pas l'avoir inquiéter en lui faisant croire qu'être apprenti devait l’excité. Le guérisseur n'arrivait pas réellement à se rappeler s'il avait été pressé d'être apprenti lui aussi, il ne se souvenait même pas s'il l'avait voulu, bien sur, le jour de son baptême, emporté par la joie de Idylle Toxique et de son frère, il avait été heureux, mais le félin se doutait que c'était plus parce qu'il pouvait le partager avec d'autres que son baptême en lui même qu'il l'avait ravi. Peut-être en saurait-il de même pour Petit Opéra, qui se tenait là, peut-être pas, peu importait, quoi qu'il arrive, il serait présent pour féliciter chacun de ses neveux et nièces.
Après une légère hésitation, le félin lui demanda alors comment c'était d'être guérisseur, Berceuse du Venin réfléchissa quelques instants à une réponse convenable à donner au chaton, avant de répondre.

-Eh bien c'est... Différent je dirais. Je pense que c'est différent pour chaque guérisseur, mais personnellement je me sens plus utile que quand j'étais apprenti guerrier. Je soigne tout les félins qui en ont besoins, quelques sois leur clan, j'aide tout ceux que je peux aider et je me sens plus libre. Après, il y a aussi beaucoup de responsabilité car il faut être capable de soigner ses camarades, mais je préfère ça à devoir me battre. Dans un léger rire il ajouté. Après, comme je te dis, c'est que mon point de vue !

Flammy a écrit:: Et toi, avais-tu envie de te battre ? Toi qui ne voulais jamais déranger personne, qui ressentait le besoin d'aider chaque fois que tu voyais que quelqu'un n'allait pas bien, voulais-tu causer des blessures ? Voulais-tu t'engager dans ces combats contre le Clan de la Nuit ? Que t'avaient-ils fait, ces nuiteux ? Rien ! Alors certes ils avaient porté atteinte au Clan mais… devais-tu pour autant porter atteinte à leur intégrité physique. Tu avais dit à Petite Sérénade que tu ne deviendrais pas guérisseur, que tu la suivrais dans la voie de guerrier, mais voulais-tu vraiment être guerrier ?

- Comment on devient guérisseur ?

Moi a écrit:: Berceuse du Venin réfléchit un petit moment avant de répondre à la question de son neveu, il ne savait pas réellement comment lui expliqué d’une manière simple.

-Pour devenir guérisseur, il faut se rendre à l’Arbre de Vie, c’est un très grand arbre qui se trouve hors des territoires des clans, là bas, on peu communiquer avec le clan des Etoiles, avec son approbation, le guérisseur peu nous baptiser apprenti, mais c’est le clan des Etoiles qui y choisis notre nom. Ensuite, on apprend avec l’aide de notre mentor tout ce qu’il y a à savoir sur les plantes, les maladies et comment aider les autres, et puis on se rend une nouvelle fois à l’Arbre de Vie, et enfin, le clan des Etoiles nous baptise guérisseur.

Flammy a écrit:: Berceuse du Venin réfléchit un petit moment avant de répondre à la question de son neveu, il ne savait pas réellement comment lui expliqué d’une manière simple.

-Pour devenir guérisseur, il faut se rendre à l’Arbre de Vie, c’est un très grand arbre qui se trouve hors des territoires des clans, là bas, on peu communiquer avec le clan des Etoiles, avec son approbation, le guérisseur peu nous baptiser apprenti, mais c’est le clan des Etoiles qui y choisis notre nom. Ensuite, on apprend avec l’aide de notre mentor tout ce qu’il y a à savoir sur les plantes, les maladies et comment aider les autres, et puis on se rend une nouvelle fois à l’Arbre de Vie, et enfin, le clan des Etoiles nous baptise guérisseur.

Moi a écrit:: Berceuse du Venin regarda son neveu avec surprise. Il... Il voulait devenir guérisseur ? Berceuse du Venin ouvrit la gueule avant de la refermer. Etais-ce possible que... Que ce soit lui, dont Cacophonie parlait dans la prophétie ? Ivresse ronronna doucement.

-Oui, bien sure que tu pourrais.

Flammy a écrit:: Tes yeux brillèrent de surprise et d'émerveillement à la réponse de Berceuse du Venin, tu te surpris à t'imaginer, dans l'antre de ton oncle et ton grand-oncle, apprenant de chacun d'eux, soignant tes camarades... Oh ce serait vraiment génial !

- Et tu pourras m'accompagner ?

Demandas-tu, la question du voyage en lui-même revenant à ton esprit. Tu savais qu'Idylle Toxique appréciait Éclat Prismatique, mais à vrai dire, il t'intimidait un peu.

Moi a écrit:: Berceuse du Venin ne put réprimer un ronron en voyant le regard étincelant de son neveu, la perspective de devenir guérisseur avait l'air de vraiment l'enjouer, ce qu'il trouvait attendrissant.

-Ca serait avec un très grand plaisir.

Miaula-t-il dans un sourire avant de poser sa truffe sur le bout de l'oreille du chaton.

Type de RP : Litige/Nuage d'Effroi Date :

Moi a écrit:: Litige sortit la tête de l'antre des guérisseurs, observant timidement l'extérieur. Bien qu'il n'avait aucune blessure physique, le matou blanc et noir avait demandé à dormir avec les guérisseurs plutôt qu'avec les apprentis, bien plus nombreux. Il avait rencontré Étoile Dévorante et Astérisme Étincelant ainsi que quelques guerriers et apprentis qui s'étaient présenté à lui. Les oreilles à l'affut du moindre bruit, il s'était persuader que voir à quoi ressemblait véritablement le camps était une bonne idée, bien qu'il était déjà passer par l'endroit pour rejoindre la tanière, il n'avait pas réellement prit le temps d'observer, le regard attiré à chaque instant par le corps de son père emporté par les félins qui avaient été présent sur les lieus de l'incident. Finissant par sortir, Litige réussi à atteindre le centre du camps avant de se faire bousculer par il ne savait qui, instinctivement, il émit un cris aigu avant de détaller vers il ne savais où. Il rejoint alors un petit renfoncement où se trouvait une sorte de caverne qui n'était même pas assez grande pour l'accueillir.

Symphi a écrit:: Le jeune chat avait mal. Si mal qu'il avait l'impression que la douleur ne disparaitrait jamais. Il se sentait affreusement coupable et avait pleuré la nuit entière. Il n'arrivait pas à réaliser que son père n'était plus là, qu'il ne pourrait plus jamais le voir où lui parler. Certains chats avaient eu beau essayer de la rassurer en lui disant qu'il le retrouverait dans la clan des étoiles, rien n'y faisait. Il se sentait vide et même Nuage Tourmenté et Nuage Epouvantable n'en menaient pas large. Nuage d'Espérance avait toujours eu un caractère plus proche du sien et il sentait sa détresse. Ce n'est qu'au petit matin que Rose des Vents les poussa vers la tanière des apprentis pour qu'ils se reposent après avoir veillé toute la nuit. Nuage d'Effroi fut le dernier à quitter les lieux alors que des guerriers accompagnés par quelques anciens emmenaient le corps de son père.

Il percuta alors un félin inconnu qui se réfugia sans attendre dans la cachette. Répondant à n'importe quel appel pour ne plus penser à sa propre douleur, le jeune chat s'approcha à petits pas incertains, cherchant à savoir s'il avait fait quelque chose de mal.

- Est-ce que...tout...va bien...? finit-il par lâcher d'une petite voix.

Moi a écrit:: Le jeune chat avait mal. Si mal qu'il avait l'impression que la douleur ne disparaitrait jamais. Il se sentait affreusement coupable et avait pleuré la nuit entière. Il n'arrivait pas à réaliser que son père n'était plus là, qu'il ne pourrait plus jamais le voir où lui parler. Certains chats avaient eu beau essayer de la rassurer en lui disant qu'il le retrouverait dans la clan des étoiles, rien n'y faisait. Il se sentait vide et même Nuage Tourmenté et Nuage Epouvantable n'en menaient pas large. Nuage d'Espérance avait toujours eu un caractère plus proche du sien et il sentait sa détresse. Ce n'est qu'au petit matin que Rose des Vents les poussa vers la tanière des apprentis pour qu'ils se reposent après avoir veillé toute la nuit. Nuage d'Effroi fut le dernier à quitter les lieux alors que des guerriers accompagnés par quelques anciens emmenaient le corps de son père.

Il percuta alors un félin inconnu qui se réfugia sans attendre dans la cachette. Répondant à n'importe quel appel pour ne plus penser à sa propre douleur, le jeune chat s'approcha à petits pas incertains, cherchant à savoir s'il avait fait quelque chose de mal.

- Est-ce que...tout...va bien...? finit-il par lâcher d'une petite voix.

Symphi a écrit:: A sa vue, l'inconnu se terra encore plus profondément dans la petite tanière, comme pour lui échapper. S'être enfermé seul lui apparaissait dès lors comme la mauvaise décision originel, mais il choisit de ne rien dire. Il gardait toujours ses pensées pour lui à moins d'être en présence d'une personne de confiance, surtout lorsqu'elles prenaient une telle tournure. L'autre finit pourtant par hocher la tête de manière positive, lui donnant au moins cette information sur son état. Puis il lui demanda qui il était et le jeune chat aurait tout donné pour récupérer son nom de chaton.

- Nuage...d'Effroi, un...apprenti du clan...

Moi a écrit:: Litige resta quelques instants silencieux, toujours terré dans le coin, il observa attentivement son interlocuteur, il n'était pas bien grand, pas bien imposant, et il avait l'air de ne pas vouloir être là, un peu lui en fait, être partout sauf ici. Il croisa rapidement son regard mais le félin blanc constellé de noir le détourna rapidement, il avait horreur de regarder les autres dans les yeux.

-Tu... Tu n'as pas l'air méchant...

Miaula Litige d'une voix presque enfantine, comme un chaton rencontrant le premier félin autre que sa mère.

-Je... Je suis... Litige.

Symphi a écrit:: Il était loin d'être méchant, c'était certain. Il était même probablement le félin le plus inoffensif de toute la forêt. Même les souris jouaient avec lui quand elles en avaient l'occasion. Le félin se présenta comme étant Litige et le jeune chat comprit bien vite qu'il s'agissait d'un étranger. Sa mère avait peut-être mentionné ce fait suite à la mort de son père, qu'ils avaient trouvé un solitaire là-bas. Il n'y avait pas vraiment prêté attention sur le moment.

- Tu...tu viens d'ailleurs... remarqua t-il alors.

Moi a écrit:: Litige se détendit légèrement, malgré les yeux plutôt effrayant du matou, il avait l'air plutôt inoffensif, ne lui demandant seulement s'il allait bien... Il releva légèrement les yeux.

Oui... Je...

Il se crispa légèrement.

-Je voulais juste... rencontre mon... mon père.

Miaula-t-il d'une voix basse.

Symphi a écrit:: La réponse de l'inconnu surprit le petit chat qui ne sut pas trop quoi répondre. Il ignorait qui était le père de celui-ci et il n'était pas très sûr de pouvoir l'aider. Savoir qu'il avait encore une famille quand lui-même venait de perdre son père lui faisait mal.

- De qui...s'agit-il ? lui demanda t-il néanmoins.

Moi a écrit:: Litige hésita quelques instants, est-ce que ça servirait à quelque chose de lui répondre ? Après tout, il n'était plus là, peut-être... Il ne savait pas. Malgré tout, il finit par répondre, le regard posé sur ses pattes.

-Alli... Alliciance de Minuit... Mais... Il est... Mort.

Symphi a écrit:: Le petit chat se figea, incapable de prononcer le moindre mot. Cet inconnu ne pouvait pas être le fils de son père. Nuage Epouvantable et lui-même étaient déjà là pour remplir ce rôle. Comment pouvait-il avoir un frère dont il ignorait tout et qui était beaucoup plus vieux que Nuage Epouvantable et lui ? Il ne comprenait absolument rien.

- Je...ne...comprends...pas... parvint-il à souffler.

Moi a écrit:: Le matou blanc et noir releva un regard étonné sur son interlocuteur. Qu'est-ce qu'il pouvait ne pas comprendre ? Peut-être qu'il ne avait pas qui était le guerrier... Il n'en savait trop rien.

-Et bien... Mon père... est Alliciance de Minuit... Il est mort... Il y a quelques... Jours.

Symphi a écrit:: Le petit chat se mit à trembler, l'esprit emporté par des questions auxquelles il ne trouvait aucune réponse. Son père ne pouvait pas avoir une autre famille...

- Mais...Ménage Alliciant...est mon père...souffla t-il d'une petite voix à peine audible.

Moi a écrit:: Voyant l'apprenti aux yeux rouges commencer à trembler, Litige esquissa un pas dans sa direction avant de s’immobiliser à sa déclaration. Son... Son père ? Le matou devant lui était donc son frère ? Le solitaire se recroquevilla une nouvelle fois sur lui-même.

-Ton... Ton père ? Je... Ne comprend pas...

Symphi a écrit:: Visiblement, l'inconnu n'en savait pas davantage sur l'histoire de son...leur père. Il ne comprenait pas comment une telle chose était possible. S'il savait qu'il était son père, il devait bien avoir d'autres informations !

- Moi non plus, souffla t-il alors, dépassé par les évènements.

Moi a écrit:: Les deux félins étaient aussi désemparé l'un que l'autre, ne comprenant pas vraiment ce qui se jouait sous leurs yeux. Litige commençait à assimiler l'information petit à petit, il avait un petit frère. Est-ce que Fable avait eu raison ? Est-ce que Alliciant les avait lamentablement abandonné ? Litige commença à raconter ce qu'il savait, espérant que le matou devant lui pourrait compléter ce qui manquait à l'histoire.

-Je... Je ne sais pas grand chose... Ma mère, Fable... Elle... Elle venait du clan du Crépuscule. Et... Alliciant aussi. Ils... Sont partit tout... les deux avec... Les enfants de Fable... Je... Je suis né sur le territoire... Solitaire avec ma... Soeur, Arpège, qui est... Morte. Ma... Ma mère m'a dit que Alliciant nous... avait abandonné.

Symphi a écrit:: L'inconnu lui expliqua alors ce qu'il savait de Ménage Alliciant ainsi que de sa propre vie. Il ne pouvait pas croire que son père ait pu abandonner sa famille, ou même qu'il ait pu en aimer une autre. Sa mère était-elle au courant ? Acceptait-elle la situation ? Que se passerait-il si elle rencontrait ce chat ?

- Ma...ma mère se nomme...Rose des Vents. Mon père m'a...raconté qu'il venait...du clan du crépuscule... Il m'a parlé de sa famille...mais pas de...vous...

Moi a écrit:: Litige se sentait de plus en plus étouffer, les informations s'accumulant dans son esprit, le solitaire écoutait tant bien que mal les paroles de celui qui était son demi-frère. Peut-être que Fable avait raison finalement, peut-être que Alliciant les avaient abandonné, après tout, il avait refais sa vie, avait eu d'autres enfants, avait aimé une autre femelle.

-Peut-être... Peut-être qu'il nous a... Juste oublié ?

Miaula le plus vieux d'une voix pitoyable.

Symphi a écrit:: Le jeune chat ne pensait pas son père capable d'oublier une telle chose s'il se souvenait parfaitement de son enfance dans le clan du crépuscule. C'était il y si longtemps après tout... A cours de mots, il parvint simplement à secouer la tête.

- Je...ne sais...pas... souffla t-il à mi-voix

Moi a écrit:: Litige resta quelques instants planté là, observa son demi-frère sans savoir lui-même ce qu'il pensait, il avait encore de la famille mais étais-ce vraiment sa famille ?

-Je... Je dois y aller...

Mentit-il, très mal, avant de détaler vers la tanière des apprentis, espérant grandement que Nuage d'Effroi ne le suivrait pas.

Symphi a écrit:: Le jeune chat n'eut pas le courage de retenir son demi-frère, vaguement conscient qu'ils finiraient bien par se croiser vu qu'ils partageaient la même tanière. Se sentant soudainement oppressé par le camp, il prit une décision lourde de conséquences. Pour la première fois, il quitta la clairière si rassurante pour trouver l'apaisement dans la forêt.

Type de RP : Mort Splendeur Utopique Date : 12 Sept 2020:

Type de RP : Mort Splendeur Utopique Date : 12 Sept 2020:

Symphi a écrit:: Le jeune guerrier était assis dans un coin du camp, songeur. Sa brève discussion avec Fleur de Lavande lui en avait apprit beaucoup sur la nuiteuse. Orpheline de père tout comme lui, elle vivait mal son absence. Elle vouait une haine profonde et légitime envers les aubistes. L’apaisement des tensions préparées par Étoile de Silex et Étoile Dévorante en son temps ne devait pas lui alléger le cœur. Pourtant, il ne la croyait pas capable de meurtre. Il fallait plus qu'un banal désir de vengeance pour ôter la vie à un autre félin. Dans le cas de Fleur de Lavande, l’objet de sa haine n’était déjà plus.

Leur rencontre l’avait alors fait davantage réfléchir à son propre avis sur la question. Il avait toujours été bien plus proche d'Étoile du Léviathan que de Splendeur topique. Sa mère les croyait incapable de vivre leur vie sans elle et se montrait bien souvent étouffante. De ce qu’il avait p observé, aucun de ses oncles et tantes ne partageaient ce sentiment. Peut-être était-ce lié au fait d’être parent. S’il avait aujourd'hui pour compagne Éclat de Cristal, il devrait probablement encore attendre avant d'expérimenter ce genre de choses. Dès lors, avait-il seulement besoin de sa mère à ses côtés ?

Si les journées restaient chaudes, le jeune chat pouvait sentir le vent devenir plus froid de jour en jour. La Saison des Feuilles Mortes ne tarderait probablement pas, et derrière elle la Mauvaise Saison. Les proies étaient encore abondantes dans la forêt mais il pouvait sentir l'inquiétude de ses aînées. Lui qui était né alors que les dernières neiges étaient emportées par les flammes ignorait le vrai danger de l’hiver. Avec la récente bataille, Éclat Prismatique et Berceuse de Venin était absent. Ne trouvant pas non pls Nage Chantant, il en déduisit qu'ils l'avaient entraînés dans la forêt pour cueillir quelques herbes. Si son cousin ne passait pas simplement du temps avec le reste de sa fratrie.

Leur tanière se retrouvait vide, aux pattes de n’importe quel autre félin. Décision bien imprudente quand les jeunes apprentis povaient s’y sentir attirés. Les reines avaient toujours fait en sorte de leur interdire l’accès mais elles ne pouvaient pas tout empêcher. Il lui fut aisé de trouver les petites graines rouges, celles que l’on voyait toujours en premier. Berceuse de Venin lui en avait expliqué l’effet et ils n’avaient jamais compris pourquoi les guérisseurs les gardait dans leur tanière. Il en subtilisa deux et quitta la tanière, rejoignant la forêt. Là, il attrapa un ronger plus chétif que ceux qu'il avait vu la veille et lui fit avaler les baies empoisonnées.

Libérée de ses obligations de reine, sa mère passait le plus clair de son temps dans la forêt. Ce jour-là, elle revint assez tôt de sa patrouille et se dirigea vers le tas de gibier. Son piège entre les crocs, Hérisson Vénérable s’approcha avec calme, li proposant la sienne. Il n’était pas difficile de croire qu’il n’avait pas faim ou qu'il avait déjà mangé. Il avait toujours laisser les autres faire la plus grosse part du travail et il put finalement balayer les doutes de Splendeur Utopique. Il s’assit à ses côtés et l’observa manger sans un bruit, attendant le résultat.

Bien vite, ce fut comme si sa mère ne savait plus comment respirer. Elle semblait souffrir sans comprendre ce qu'il lui arrivait. Le jeune guerrier ne bougea pas, lisant dans le regard de sa mère une demande silencieuse. La déception li emplit le cœur quand il comprit que la perte de sa mère ne l'affectait gère. Peut-être était-il si profondément convaincu qu’elle l’attendrait dans le clan des étoiles qu’il n’y prêtait même pas réellement attention. Devant l'événement, plusieurs se regroupèrent autour d'eux, exhortant à trouver les guérisseurs. Ce fut Éclat Prismatique qui arriva sur les lieux le premier et ne put que constater le drame.

Dust a écrit:: Éclat Prismatique était occupé dans sa tanière à essayer de trier ses remèdes. Bien qu'il avait encore un peu de temps devant lui, la mauvaise saison approchais à grand pas et il voulais vérifier qu'il serait bien prêt quand cette dernière finirait, fatalement, par arriver. Il remarqua qu'il manquait d'herbe à chat et qu'il serait crucial de s'en procurer le plus vite possible. Cependant, autre chose attira son attention. Il remarqua qu'ils n'avaient plus de morilles noires, ce qui était étrange, car en principes ce n'étaient pas une plantes qu'ils utilisaient tous les jours, pour ne pas dire jamais. Éclat Prismatique en gardait toujours dans son antre dans dans le cas où, devant l'impossibilité de faire quoi que ce soit et devant l'inéluctabilité de la mort d'un patient, il pourrait faire partir ce dernier rapidement avec une quantité de souffrance négligeable face à ce qu'il aurait pu subir autrement, mourir par ingestion de baies empoisonnées n'était pas agréable, mais dans certains cas, cela était une alternative envisageable. Éclat Prismatique n'avait jusqu'ici pas eu besoin de les utiliser, mais il préférait les avoir, au cas ou. Etant donné qu'il n'avait pas de patients en phase terminale et qu'il n'avait pas vraiment discuté de cette hypothèse avec son apprenti, il trouvait d'autant plus étrange que ces baies aient pu disparaître. Il postula que ce dernier avait pu les jeter, pensant un peu à raison que ces baies n'avaient rien à faire dans leur réserve, et comment lui en vouloir ? Le guérisseur n'avait jamais pris le temps de discuter de l'éventualité où ils pourraient en venir à envisager à rompre leur serment et en venir à écourter la vie d'un patient pour lui éviter des souffrances que le guérisseur jugeait inutile. Il faudrait qu'ils aient cette discussion un jour, ne serait-ce que pour s'assurer qu'ils aient le même point de vue, et si ce n'était pas le cas, essayer de comprendre son point de vue.
Un cri déchirant interrompit sa réflexion. Le cœur du matou fit un bon dans sa poitrine, soudainement inquiet. Ce cri lui en rappela un, similaire, il y avait très longtemps de cela, et le souvenir le paralysa momentanément. Rien de bon ne pouvait émerger d'une telle réaction dans l'enceinte du camp. Sortant de son état de panique momentané, le guérisseur se précipita dehors, et vit une foule rassemblée près d'une forme immobile. Non, pas une forme... pensa t-il en voyant ce qu'il comprit être un corps mourant être secoué de spasmes. Il se précipita vers le félin en danger, qu'il identifia bien vite comme étant Splendeur Utopique, poussant au passage quelques félins immobiles devant le spectacle.

"-Laissez moi passer bande d'abrutis ! s'écria t-il à l'encontre des chats entassé autour de la malade et qui l'empêchaient de rejoindre sa patiente."

En arrivant au chevet de la femelle, il comprit qu'il arrivait bien trop tard. La femelle avait abondamment vomi et il n'y avait plus l'once d'une lueur dans son regard. A en juger par sa position et certains bruits qu'il avait entendu pendant qu'il se débattait pour l'atteindre, c'était la suffocation de la femelle dans ses propres vomissements qui l'avaient tuée. Mais pourquoi ? pensa t-il immédiatement. Qu'est-ce qui pourrait provoquer une crise si violente d'un seul coup ? Splendeur Utopique n'avait à priori pas de problèmes de santé particulier, elle semblait même en pleine forme ne serait-ce que la veille. Or, il n'y avait aucune maladie qui, à la connaissance du félin, pouvaient provoquer d'aussi violent vomissement de manière aussi soudaine, et encore moins capables de tuer un félin en seulement quelques minutes. Ce qui avait provoqué le vomissement était quelque chose de soudain qui avait provoqué une forte réaction de la part du corps de la femelle. Quelque chose que son corps aurait cherché à rejeter le plus vite possible. Le félin commençait à faire le rapprochement quand une odeur dissimulée dans celle des sucs gastriques de la victime confirma son intuition : il sentit, clairement, l'odeur de la morille noire. Mais même les baies empoisonnées avaient leur limite : généralement, les guérisseurs avaient le temps d'intervenir et d'empêcher l'empoisonnement avec les feuilles adéquates, or là, le poison avait agi de manière particulièrement rapide, ce qui voulait signifier une chose : Splendeur Utopique avait ingéré une grande dose de morille noire, typiquement de l'ordre de celle qu'on avait dérobé à la réserve plus tôt dans la journée. Aucune façon que ceci soit accidentel, la morille avait un goût infecte qui faisait qu'on s'y prenait rarement à deux fois même en ignorant ses propriétés mortelles. Non, il s'agissait d'un meurtre. Quelqu'un avait cherché à faire ingérer à Splendeur Utopique une quantité énorme de morille noire. Mais pourquoi ? Et comment le meurtrier avait pu forcer la femelle à ingérer le poison ? Éclat Prismatique l'ignorait, mais il était sûr d'une chose : quelqu'un dans la foule avait tué Splendeur Utopique.

"-Il n'y a rien que je puisse faire, déclara le matou gris en se relevant, elle est morte. Quelqu'un lui a donné des baies empoisonnées."

Moi a écrit:: L'air se rafraichissait peu à peu, la saison des feuilles mortes approchait à grand pas et ça, Ivresse l'avait compris depuis quelques jours déjà. Il n'avait connu qu'une saison froide, celle qui avait emporté dans son tourbillon de malheur, la vie de Nuage de Berceuse, et, tant qu'elle n'était pas bien présente, Berceuse du Venin passait beaucoup de temps hors du camps, du territoire, passant plusieurs nuit ou même journée près de Sans Nom, le coeur crépitant sous son pelage qui s’épaississait doucement. Il savait que ce n'était pas très raisonnable, mais il ne pouvait pas s'en empêcher, après tout, comme l'avait dit sa Idylle Toxique, il ne faisait de mal à personne, aucun chaton ne découlerait de cette relation et voilà. Le guérisseur était donc partit au petit matin, laissant derrière lui son oncle et son neveu, faisant attention à ne réveiller personne et évitant même de passer par l'entrée du camps. Il passa une grande partie de la journée près de son beau solitaire avant de déclarer à contre coeur qu'il devait partir, et de se diriger vers le camps, le coeur léger et le sourire au museau.
Ivresse ne comprit pas tout de suite ce qu'il se passait, son esprit embué par les dernières heures hors du temps, les sons lui paraissait flou et les mouvements ralenti, il ne comprenait pas, et bien que son coeur devenait de plus en plus lourds, comme s'il comprenait avant lui, le guérisseur se dirigea vers les chats regroupés, entendant les paroles d'Eclat Prismatique qui parvenait petit à petit à ses oreilles.

"-Il n'y a rien que je puisse faire, elle est morte."

A ce moment, le guérisseur commença à se faufilé entre l'attroupement, ne souhaitant qu'une chose, rejoindre son mentor qui venait d'annoncer la mort d'une de ses camarades, et, alors qu'il découvrait le corps inanimé de sa soeur, les derniers mots du guérisseur lui parvint à ses oreilles.

"-Quelqu'un lui a donné des baies empoisonnées."

La matou aux yeux glacial releva son regard vers ainé, désemparé.

-Quoi... Tu... Tu es sure ? Qui... Qui voudrais tuer Utopie ?

Le guérisseur ne comprenait rien et son esprit se voila, sa soeur, c'était sa soeur, la plus douce et gentille de toute la fratrie, elle avait prit soins de ses petits, de ses neveux, de sa fratrie, de tout les orphelins et même du clan entier, elle était la plus dévoué aux autres qu'il connaissait, comment quelqu'un aurait-il put vouloir ça ? Ivresse fit un pas en arrière et chancela sous le coup de la nouvelle, il se sentit tomber mais Constellation Parasite, qui l'avait rejoint, se colla à lui comme pour le soutenir. Bien que le guerrier était celui le moins proche de la défunte dans la fratrie, Berceuse du Venin pouvait sentir sa tristesse et, à ce moment, c'était comme s'ils se soutenaient mutuellement. Essayant de reprendre ses esprits, le guérisseur se tourna, essayant de trouver du regard Idylle Toxique ainsi que les petits de Splendeur Utopique.

Symphi . a écrit:: Suite à la constatation du guérisseur, le jeune chat vit son oncle arriver sur les lieux. L’incompréhension se lisait sur son visage, il avait l’air abattu. Constellation Parasite semblait tout aussi touché par la situation, soutenant son frère comme il le pouvait. Idylle Toxique n’était pas en vue ni aucun de ses frères et soeurs. Et comme son père n’était plus de ce monde, il ignorait s’il serait choqué par sa mort. De son côté, toujours rien.

- A quoi cela ressemble t-il ? demanda t-il finalement à Éclat Prismatique comme s’il l’ignorait réellement.

Et pourtant, il avait passé du temps aux côtés de Berceuse de Venin.

Dust a écrit:: L'œil du guérisseur se tourna vers son apprenti, qu'il considéra avec une légère déception. Il n'avait pas vu Berceuse du Venin de la matinée et son odeur trahissait qu'il avait passé la nuit hors du camp. Eclat Prismatique n'était pas vraiment un bourreau du travail lui même, et il n'avait pas d'attente particulière envers son apprenti. Cependant, il y avait une différence entre ne pas se crever à la tâche et ne pas occuper son poster pendant une demi journée entière. Que se serait-il passé si un ancien avait eu besoin de l'aide urgente d'un guérisseur et qu'il était parti chercher des remèdes ? Berceuse du Venin avait une fâcheuse tendance à s'absenter ses derniers temps que le félin gris trouvait incompatible avec le devoir de guérisseur. Il essaierait de lui expliquer, avec compréhension mais fermeté, que bien qu'il ai le droit de s'accorder des moments pour décompresser et que ce qu'il faisait en dehors du camp ne regardait que lui, le devoir d'un guérisseur lui imposait une certaine présence auprès du Clan et qu'il s'agissait de sa priorité. Il s'efforcerait de lui faire comprendre qu'il ne s'agissait pas d'une remontrance mais d'un simple rappel à l'ordre. Néanmoins, le guérisseur savait que ce n'était pas le moment pour ça, son apprenti venant de perdre un être cher.

"-Oui, dit-il d'un ton un peu agacé, regrettant que son apprenti puisse croire que son mentor se prononcerait de manière aussi grave sans avoir de certitudes, il ne peut s'agir que d'un empoisonnement volontaire. Les symptômes sont trop violents pour correspondre à un empoisonnement accidentel, continua t-il d'un ton froid et méticuleux, inspectant le corps de la victime. Normalement, un empoisonnement laisse au moins le temps à la victime de chercher de l'aide et aux guérisseurs d'agir, mais là, elle s'est écroulée immédiatement. De plus, on nous as dérobé une grande dose de baies empoisonnées ce matin, typiquement de l'ordre d'une dose qui pourrait produire ces effets. Si Splendeur Utopique les avais mangées par mégarde, non seulement elle aurait été incroyablement stupide, mais elle n'aurait pas attendue d'être au centre du camp pour les manger et se serait écroulée près de la tanière. Il reste donc deux hypothèse : soit Splendeur Utopique à cherché à mettre fin à ses jours et à délibérément attendu d'être dans le camp pour ingérer le poison pour une raison obscure, soit quelqu'un lui à fait ingérer ces baies de force ou en les dissimulant dans une proie. Cependant je ne crois pas beaucoup en la première hypothèse, car je ne vois pas ce qui aurais poussé Splendeur Utopique à se suicider. De même, l'absence de griffures sur son pelage ainsi que la présence de bouts de viandes encore intacts dans ses vomissements me laissent à penser que les baies ont bien étés dissimulées, renforcement par ailleurs l'hypothèse de l'empoisonnement criminel. Il reste donc deux possibilités : soit quelqu'un à empoisonné une proie au hasard dans la pile de gibier et Splendeur Utopique n'a pas eu de chance, et dans ce cas il est possible que d'autres proies dans la pile soient empoisonnées, soit le tueur voulait spécifiquement tuer Splendeur Utopique, auquel cas il lui aurait présenté la pièce de gibier lui même. Ce serait donc quelqu'un en qui elle aurais confiance, donc très certainement quelqu'un du Clan. Je penche pour la seconde hypothèse, puisque si le tueur avait cherché à empoisonner un maximum de monde, il aurait réparti le poison dans le plus de proies possible et n'aurait pas tout mis dans une seule pièce de gibier, et Splendeur Utopique aurait eu une chance de s'en sortir. Je vais quand même demander à ce qu'on inspecte la pile de gibier, pour être sûr."

Alors que plusieurs guerriers partaient en direction de la pile de gibier pour vérifier l'intégrité des proies dans la pile, le fils de la victime, Hérisson Vénérable, se dirigea vers lui, lui demandant de quoi avait l'air la scène. Il n'avait pas l'air touché par la scène, mais Eclat Prismatique savait qu'il n'y avait pas qu'une façon de réagir à un décès, et qu'une apparente apathie cachait souvent une impossibilité à faire face à une situation devenue subitement abrupte. Il réprima l'envie de répondre A ton avis ? de manière cinglante et essaya de faire preuve de toute la psychologie dont il disposait pour aider quelqu'un à faire face à la mort d'un proche.

"-Je ne te conseille pas de regarder, le poison à été particulièrement violent. Sache en tout cas qu'elle n'a pas longtemps souffert."

Puis se retournant vers le reste de l'assemblée :

"-Personne ici ne serait en mesure de me décrire ce qu'il se serait passé par hasard ?"

Symphi a écrit:: Si le jeune guerrier ne devait retenir qu'une chose de son guérisseur, c’était sa brillante capacité d’analyse. En à peine quelques minutes, le temps d’énoncer à voix haute les possibilités qui lui passaient par l’esprit, il devina son mode opératoire. A ses yeux, toutes les explications se valaient et il aurait probablement cru à chacune d’elle. S’il n’était pas directement impliqué et qu'il était aussi naïf que le reste de ses camarades. Il les observait tous, cherchant à comprendre le changement dans une expression, dans un regard… De quoi mieux appréhender ce monde qui lui paraissait si dérisoire quand la vie mortelle n’était pas un absolu à protéger jalousement. Il était certain que ses parents étaient à nouveau ensemble dans la toison argentée, libre de toute obligation et certain de vivre cette histoire que les responsabilités d'Étoile d Léviathan avait fait s’envoler.

Cependant, il se méprit sur le sens de sa question. Il avait assisté à l’agonie de sa mère, il n’avait pas besoin d’en être protégé. Il souhaitait simplement en savoir davantage sur les baies empoisonnées qu'il avait volé, tout ce que pouvait lui apprendre le guérisseur. Il n’en savait pas beaucoup plus et en était même déçu. Néanmoins, imaginer sa mère capable de suicide ne le dérangeait pas vraiment. Hyperprotective avec eux, élevant des chatons qui n’étaient ni les siens si ceux de sa fille sans même le savoir, veuve d'un mener qui avait guidé leur clan à la guerre… Bien des raisons plus valables les unes que les autres.

- J’ai assisté à son trépas. Je lui ai offert cette proie afin qu'elle mange un peu. Si elle paraît forte à certains, ceux qui la connaissent savent que la mort de notre père l’a beaucoup affecté. Il est mort en combattant le clan de la nuit et elle n’a même pas p li dire au revoir. Il avait stoppé leur relation avant notre naissance, en succédant à Etoile Eternelle. Ca ne me paraît pas irréel. Au moins, ils sont enfin ensemble maintenant.

- Comment peux-tu dire ça ? s’écria alors Souffle de Jais. Nos deux parents sont morts et c’est tout ce que tu trouves à dire ?

Hérisson Vénérable ne répondit pas, se contentant d’observer avec calme les expressions de Foudre Incendiaire et Coeur de Coquelicot, les larmes aux yeux, et celle de son frère, blessé.

Flammy a écrit:: Soudain, le monde s'arrêta de tourner. Tout fut occulté pour laisser place à un pressentiment oppressant et douloureux. Idylle Toxique, prise de panique, laissa son apprentie sans dire un mot pour se précipiter vers le camp. Elle ignorait tout de ce qui la mettait dans cet état, mais elle savait une chose : il y avait urgence. Sans perdre une seconde donc, elle courut au-devant de la menace en priant pour qu'il ne soit pas trop tard. Le souffle court, le cœur battant la chamade et les larmes aux yeux, se demandant par quelle folie elle se laissait ainsi emportée, comment elle pouvait être assez stupide pour se mettre dans un tel état faute à des éléments intangibles. Il n'y avait rien. Rien qui puisse justifier de paniquer ainsi. Aucune raison de se mettre en scène de la sorte, de prendre peur, de perdre ses moyens. Rien. Rien. Il n'y avait rien. Et pourtant elle avait beau tenter de se raisonner, ses pattes continuaient de battre le sol de la forêt à toute vitesse, son esprit s'agrippait à cette prescience, la poussant à avancer en oubliant le reste. Sa course sembla durer une éternité, une éternité à se demander quel malheur était en train d'arriver, une éternité à tenter de se calmer, une éternité à se dire qu'elle allait arriver trop tard. Et elle arriva trop tard.

Dans le camp, un attroupement s'était formé, autour d'un corps inanimé. L'odeur de la mort emplissait les lieux tandis que les félins étaient choqués et affligés. Idylle Toxique eut un instant d'hésitation en arrivant à l'entrée du camp, à peine un quart de seconde, avant de reprendre sa course et de fendre la foule. Sa vision se brouilla, ce qui restait du monde alentours disparut tout à fait, pour ne laisser plus que cette vision d'horreur, d'une immortelle touchée par l'impitoyable destinée de toutes choses. Elle s'arrêta net, les pattes coupées, la tête lui tournait et elle rendit instantanément son dernier repas. Ses oreilles sifflaient, ses pattes tremblaient, elle avait du mal à respirer tandis qu'elle était prise de sanglots incontrôlables. Ce ne pouvait être vrai. Jamais elle n'avait imaginé pouvoir perdre sa sœur. Jamais elle n'avait cru possible que sa jumelle meure un jour. Elle n'entendait pas ce qui se disait autour d'elle, les pensées tourbillonnaient dans son esprit en essayant de donner un sens à cette évidence se présentant sous ses yeux de glace, sans y parvenir toutefois. Comment cela pouvait-il être ? Utopie ne pouvait pas mourir ! Elle était censée vivre encore des saisons, finir sa vie tranquillement choyée dans la tanière des anciens, à veiller sur les chatons, et rejoindre son indomptable sœur morte auparavant de son imprudence dans le Clan des Étoiles en mourant de vieillesse, épanouie, heureuse. Elle avait encore sa place en ce monde, elle n'était pas supposée le quitter, pas si tôt, jamais en fait ! Et puis, comment une féline aussi protectrice et prudente pouvait-elle trépasser ainsi au beau milieu du camp ? Non, ce ne pouvait être avéré, il y avait forcément une erreur. Idylle Toxique s'écroula, de nouveau nauséeuse, ses pattes flageolantes incapables de la porter plus longtemps, des larmes plein les yeux, pas même capable d'aller jusqu'au cadavre de sa jumelle. Parce qu'il ne pouvait y avoir de cadavre, elle se réveillerait sous peu, sa sœur à ses côtés dans la tanière des guerriers, qui lui intimerait d'être prudente. La prudence est mère de sûreté, mais toute la prudence du monde n'avait suffit à éloigner Splendeur Utopique de son funeste destin. Et ça, Idylle Toxique n'était pas encore prête à le comprendre.

Moi a écrit:: Ivresse était paralysé, malgré sa question il n'eut pas le coeur de s'approcher de la dépouille de sa soeur, soutenu par son frère qu'il soutenait tout autant, le guérisseur écoutait son oncle sans même le vouloir, chaque mot était beaucoup trop dure à entendre, il ne le supportait pas et pourtant, il ne pouvait pas s'empêcher d'écouter, comme si cette torture pouvait le rapprocher un petit peu plus de sa soeur. C'était irréel, sa famille avait tant perdu sans perdre personne, Miracle Tempétueux, leur mère si détestable et Euphorie du Flamenco, leur père si doux et bon, Sylphide Ethérée, celle qui les avait élevé, Berserk et Léviathan, leurs frères d'adoption, et pourtant, pour la première fois il avait l'impression de voir sa famille se fissurer, juste un peu, pas grand chose, une petite part qu'il manque, il souvenir qui s'envole, rien d'autre, et tant de chose pourtant. On l'avait tué, il l'avait compris, il l'avait compris la première fois déjà qu'Eclat Prismatique l'ait évoqué, mais il ne pouvait pas y croire, et même après toute les explications de son mentor, il n'arrivait pas à y croire. Elle était si douce, si bonne, elle avait élevée tout les chatons orphelins, elle avait été une mère pour bien que que ses propres chatons, elle avait été une soeur surprotectrice mais aimante, elle avait été tout ce que beaucoup n'était pas.
Les oreilles bourdonnantes, Berceuse du Venin se serait presque attendu à entrée dans une colère noire, il sentait la rage monter en lui, et pourtant, il était si fatigué, il était si las, qu'elle s'envola en un instant. Même lorsque son neveu émit l'hypothèse qu'elle ait pu se suicider il ne dit rien, même Constellation Parasite n'en eu pas la force. Ce n'était pas le cas, le guérisseur le savait, sa soeur avait beau avoir été triste à la mort de Léviathan, jamais elle n'aurait fait ça, elle aimait trop sa famille pour faire ça, encore moins dans cette mise en scène lugubre. Non, elle ne s'était pas suicidée, mais il n'eu pas la force de protester.
Puis, c'est Idylle qui finit par débarquer, devant ses yeux gisant sa soeur jumelle, une part de sa vie, et Ivresse se sentit défaillir à nouveau, il avait beau avoir perdu sa soeur, Idylle avait perdu beaucoup plus. Il ne sut pas sur l'instant si ce fut la douleur de la mort ou celle de voir sa dernière soeur dans cet état qui fut de trop, mais le matou gris constellé de noir ne supporta bientôt plus le spectacle, peu importait ce que lui dirait son oncle, il devait à tout pris partir, et c'est ce qu'il fit. Il laissa là son frère qui ne comprit pas immédiatement, il ne s'approcha même pas d'Idylle Toxique, sachant parfaitement qu'il ne pourrait rien faire face à sa tristesse, et il finit par sortir du camps.

Dust a écrit:: Eclat Prismatique souleva un sourcil, étonné. Hérisson Vénérable venait-il de s'incriminer lui même en se désignant comme celui qui avait donné la proie à la victime ? Cela ne pouvait pas être ça... Pourtant le jeune chat semblait insister sur le fait qu'il était bien celui qui avait choisi le dernier repas de Splendeur Utopique, comme s'il ne comprenait pas que cela faisait de lui un suspect idéal. Peut-être était-ce justement cela qui faisait de lui un innocent ? Après tout, quelqu'un qui n'avait rien à se reprocher ne verrait pas ce qu'il pouvait y avoir de mal ou d'étrange dans son attitude. De plus, la suite de sa phrase semblait insinuer que sa mère n'était peut-être pas aussi comblée qu'elle pouvait le laisser paraitre au premier abord, et que la perte de son compagnon semblait l'avoir affectée au point de vouloir se donner la mort. Pour Eclat Prismatique, qui ne connaissait pas vraiment la victime, cela semblait cohérent de prime abord. Ainsi, selon les dires du félin, c'était Splendeur Utopique qui, dans une tentative de s'ôter la vie, aurait volé puis ingéré des baies empoisonnées. C'était une version convaincante.
Pourtant, Eclat Prismatique n'y croyait pas du tout. Quelque chose dans cette histoire ne collait pas. Il ne savait pas vraiment quoi, mais son intuition lui disait que quelque chose était louche. Quelque chose à propos de cette histoire et de l'attitude du félin semblait... Bizarre. Son récit ressemblait beaucoup à une tentative de couverture pour justifier le fait qu'il ait été celui qu'il ait été vu en train de donner la proie à la victime. Sachant qu'il ne pourrait pas nier ce fait devant une foule de témoin qui l'avait aperçu, il préférait assumer les faits et essayer de les justifier d'une autre manière. Une manière qui, à première vue, était convaincante, il devait l'admettre. Cependant, cela avait aussi l'inconvénient de ne laisser que deux pistes possibles pour expliquer la mort de la femelle : soit elle avait mis fin à ses jours et le jeune chat avait eu la malchance d'être au mauvais moment au mauvais endroit, soit Hérisson Vénérable avait sciemment empoissonné sa mère pour une raison qui échappait au félin gris. Une chose était sûre, cependant : ce dernier était louche, et il ne faudrait pas trop se fier à ce qu'il dirait par la suite.
Le regard du guérisseur se dirigea ensuite vers son apprenti. Ce dernier semblait estomaqué, complètement abasourdi par la nouvelle. En ce moment précis, le guérisseur s'identifia à son apprenti pour avoir été exactement dans la même situation bien des lunes auparavant, avant que ce dernier ne le rejoigne dans sa tanière. Leur réaction était différente, certes, mais au fond, il devinait que la même sensation d'impuissance, d'injustice et de tristesse s'abattait sur son apprenti en cet instant précis. Qu'en ce moment, il voulait hurler avec toute la force que lui permettaient ses poumons la douleur qui le traversait. Et le guérisseur savait qu'en ce moment, ce dont il avait le plus besoin, c'était d'une présence rassurante à ses côtés. Il délaissa le corps de la défunte, sachant qu'il n'obtiendrais pas beaucoup plus de preuves qui pourraient trancher en faveur d'une hypothèse ou d'une autre, et se rapprocha de son apprenti. Soudain, ce dernier se retourna et partit dans la direction opposée. Un peu surpris, Eclat Prismatique ne réagit pas tout de suite, ce qui laissa le temps à son apprenti de sortir du camp.

"-Berceuse du Venin, attends ! s'exclama t-il en essayant de le rattraper."

Il se mit à trottiner derrière son apprenti dans une tentative de rattraper ce dernier. Non seulement il avait besoin de son point de vue pour résoudre cette enquête, mais il ne pouvait également pas laisser ce dernier seul pour faire face à cette épreuve.

Symphi a écrit:: Voyant son oncle disparaître du camp, bien vite suivi par le guérisseur, le jeune chat reporta son attention sur sa tante. Idylle Toxique semblait dévastée par la nouvelle, incapable de contrôler ses pleurs. Le reste de la famille se réunit autour de Splendeur Utopique pour lui offrir un dernier au revoir. Hérisson Vénérable s’approcha de sa mère et lui toucha la truffe, remarquant que la chaleur quittait déjà son corps. Pourtant, il ne ressentit pas plus de douleur. Il finit par se retirer, laissant sa fratrie la pleurer.

Moi a écrit:: Berceuse du Venin entendit l'appel de son oncle et il s'arrêta, bien que a tristesse le tiraillait, aucune larme ne parvint à couler, son coeur trop serré pour empêcher les gouttes salé de s'échapper. Le guérisseur sentait son coeur battre fort et pourtant, il avait la sensation qu'il allait s'arrêter à tout moment. Il laissa son mentor le rejoindre mais ne le laissa pas parler.

-Je... J'ai juste besoins d'être un peu seul.

Miaula-t-il, le suppliant du regard, avant de se détourner une nouvelle fois et de s'enfoncer un peu plus dans la forêt, il savait au fond que le guérisseur comprendrait, du moins, il l'espérait.

Type de RP : Petite Enigme/Agonie Diluvienne Date : 13 Janv 2021:

Type de RP : Petite Enigme/Agonie Diluvienne Date : 13 Janv 2021:

Moi a écrit:: Une lumière au sol attira l'attention du chaton. Assis devant la pouponnière, échappant au regard de sa mère, le félin blanc et noir sauta dessus dans un ronronnement de joie. Cela ne faisait pas longtemps qu'il avait ouvert les yeux, faible et maigre, il soutenait le regard de sa mère inquiète avec un sourire doux. Il ne comprenait pas vraiment pourquoi Innocence Oubliée, Romance du Héron et Berceuse du Venin lui portaient une attention aussi soutenu, toujours sous le regard de l'un d'eux, mais il ne s'en inquiétait pas, il savait qu'il avait failli ne pas survivre à la mise bas et qu'il était encore un peu faible, mais il ne pouvait pas rester toute sa vie dans l'enceinte de la pouponnière, alors, le regard écarquillé par tout ce qu'il voyait, le chaton s'aventura un peu plus loin, laissant derrière lui la tache lumineuse au sol. Très vite, il repéra un petite ouverture dans la roche d'où il s'approcha, un petit trou, à peine assez grand pour accueillir un chaton s'offrait devant lui. Cette entaille dans la roche l'appelait, bien qu'il n'y avait pas grand chose à en découvrir, il se faufila à l'intérieur, faisant un petit tour sur lui même, avant de se retrouver truffe à truffe devant un félin bien plus grand que lui, l'observant de devant la fissure.

Flammy a écrit:: Agonie Diluvienne, désormais guerrière, profitait de sa liberté nouvelle, ainsi que de ses responsabilités de membre à part entière du Clan de l'Aube, tout en envisageant le futur. Elle était guerrière, quelle était la prochaine étape ? Devenir mentor, bien évidemment ! Cependant, elle avait de la concurrence, des guerriers baptisés avant elle qui n'avait jamais eu d'apprentis, ou des vétérans qui, plein d'expérience, se verraient sans nul doute confier les chatons compliqués. Or il n'y avait que quatre chatons dans la pouponnière, et aucune reine gestante ! Enfin, Étoile du Cerf se rendrait sans doute compte qu'elle était la candidate idéale pour prendre d'ici quelques lunes l'un des petits d'Innocence Oubliée sous son aile… En attendant, il fallait faire connaissance avec ces jeunes recrues, et il y en avait justement une qui sortait de la pouponnière. Elle s'approcha de lui tandis qu'il s'engouffrait dans la cachette du camp.

- Bonjour toi, comment tu t'appelles ?

Moi a écrit:: Petite Enigme resta quelques instants tétanisé sur place, incapable de faire le moindre geste ou de prononcer le moindre mot. A part sa mère, son père, ses frères et soeurs et Berceuse du Venin, le chaton n'avait jamais rencontré personne, il s'y employait d'ailleurs avec efficacité, les autres étaient synonyme d'inconnu, et inconnu de danger. Ce n'était pas Innocence Oubliée qui le lui avait apprit, mais il l'avait compris en écoutant ses histoires. Alors, observant la féline qui se tenait devant, il regarda sur le côté pour voir s'il pouvait s'enfuir, mais aucun espace n'était présent, juste le corps de l'inconnue devant lui. Se recroquevillant un peu, il soutint tout de même le regard de la féline, seule preuve de courage dont il était capable.

-Petit... Petite Enigme. Marmonna-t-il. Et toi, t'es qui ? Demanda-t-il, peureux mais en même temps intrigué.

Flammy a écrit:: Le chaton eut l'air surpris et apeuré d'être ainsi abordé, mais Agonie Diluvienne ne s'en formalisa pas. Ce n'était pas contre elle, il n'avait tout simplement pas l'habitude de sortir de la pouponnière, puisqu'Étoile du Cerf l'avait déconseillé.

- Je m'appelle Agonie Diluvienne, ne t'inquiète pas je ne vais pas te manger.

Moi a écrit:: Pourquoi est-ce que tout le monde disait qu'il ne fallait pas qu'il s'inquiète ? N'étais-ce pas la première raison pour laquelle il devait s'inquiéter ? Maman lui avait toujours apprit à ne pas faire confiance aux autres félins, qu'ils pouvaient mentir et manipuler, les seuls à qui il pouvait se fier était elle, ses frère et soeurs, son père et les guérisseurs, c'était pas règle. Hochant la tête un peu désinvolte, il miaula.

-Il est bizarre ton nom, il veut dire quoi ?

Flammy a écrit:: Son nom n'était pas bizarre ! Non, il ne fallait pas s'offusquer d'une remarque d'un chaton, son avis n'avait encore que peu d'importance, et il ne comprenait tout simplement pas les termes qui composaient le nom de la guerrière. Il fallait dire que ça n'était pas évident…

- Diluvien, c'est comme quand la pluie tombe très très fort, et agonie, c'est un déclin, tu sais ce que c'est un déclin ?

Type de RP : Usiku/Idylle Toxique Date : 25 Avril 2021:

Moi a écrit:: Usiku chancela un instant mais parvint à mettre devant lui pour se rattraper. Sa tête lui tournait, on lui avait dit de ne pas sortir de cette antre, mais la présence des écorcheurs lui était juste insupportable. Il y avait passé près d'une lune déjà, il s'était assuré que Mahiri, son frère, et que Kali, sa meilleure amie, soient tout les deux en vie, maintenant, il ne voulait plus que sortir. Il n'avait pas réellement compris où il était ce qu'il s'était passé, tout ce qu'il savait c'était que les hordes s'étaient entre-tuer, et que les seuls félins survivants était là, eux-aussi. Après qu'un félin plutôt jeune l'ai soigné, un autre plus âgé lui avait expliquer pourquoi son visage lui semblait si étrange et pourquoi il avait tant de mal à articuler, alors, dans ce camp, sous le regard de félin qu'il ne connaissait pas, Usiku s'avança vers une flaque d'eau. Bien qu'on lui ait dit ce qu'il s'était passé, l'horreur qu'il vit dans ce reflet le fit chanceler une nouvelle fois. Etais-ce vraiment lui ? Son visage ne ressemblait plus à grand chose, sa cicatrice creusé à l'oeil venant de son combat d'initiation s'était légèrement réouverte, de ce creux ressortait une fine ligne où les poils ne repousseraient sans doute jamais, rejoignant imperceptiblement le dessein du l'horreur. Un instant il douta, pensant que ce n'était pas lui qu'il voyait, mais son pelage roux et noir lui démontrait le contraire, le bas de sa mâchoire n'était plus qu'un fin morceau de peau rouge vif sur des muscles à peine caché.

Flammy a écrit:: Idylle Toxique ne savait que penser de la présence des rescapés hordiens dans le camp, pour elle ils étaient bienvenus ici, d'autant qu'il s'agissait de chatons, et elle s'était décidée à veiller sur eux. Mais elle n'était pas certaine qu'elle soit de bonne augure. Ils avaient été élevés dans l'apologue de la violence, et s'y étaient retrouvés, ou du moins avaient fini par s'en accoutumer, jusqu'à ce que cette vision de la vie fasse partie d'eux. Le Clan de l'Aube parviendrait-il à leur inculquer une autre façon de voir les choses ? Avisant l'un des rescapés en-dehors de la tanière des guérisseurs, à observer les ravages qu'avaient fait sur son visage la grande bataille, elle n'hésita pas un instant à aller à sa rencontre :

- Bonjour Usiku, je suis Idylle Toxique. C'est génial que tu aies la force de sortir un peu !

Moi a écrit:: Usiku resta un long moment à observer les ravages de ce qu'on appelait déjà la Grande Guerre, il en garderait les marques jusqu'à la fin de sa vie, et, étrangement, cela le dégouta. Son oeil était le souvenir de Kennen qu'il portait aussi fièrement que le signe de son appartenance aux égorgeurs, mais cette nouvelles cicatrices n'était que le reflet d'une défaite cuisante. Les faibles avaient périt et les survivants n'était finalement pas des Puissants, car personne n'avait terminé ce qui avait été commencé.
Se retournant en crachant violemment lorsque son nom fut prononcé par une voix inconnu, Usiku se retrouva face à une chatte qu'il n'avait jamais vue, les griffes sortit et les yeux lançant des éclairs, il cracha malgré la douleur qui le prenait :

-(C)omment (t)u (c)onnais mon nom ?

Flammy a écrit:: Agressif et méfiant, comme tout chat de la ville se devait de l'être s'il tenait à la survie. Idylle Toxique n'en fut donc nullement heurtée ou refroidie, elle s'y était attendue, et ce n'était pas tant ça qu'il y avait à travailler pour que les jeunes chats s'adaptent à la vie Clanique. À moins qu'ils ne s'en retournent à la ville, une fois remis sur pattes. Mais ils étaient perdus, sans repère, leur fierté avait été balayée, il était sûrement plus probable qu'ils restent, plutôt que d'aller trouver la mort sous les griffes des Balafrés, des Massacreurs ou des Dévoreurs.

- Il m'arrive de traîner en ville, et rares sont les chats dont je ne connais pas au moins le nom.

Moi a écrit:: Toujours sur ses gardes, les crocs découverts malgré la douleur, Usiku observait la guerrière froidement, elle lui disait quelque chose, son pelage, et puis cette manière qu'elle avait de s'exprimer. C'est d'elle dont Kali m'a parlé. Se rendit-il enfin compte, mettant enfin un nom sur le dessein que sa meilleure amie lui avait dépeint, mais cela ne fit pas descendre la colère du chaton qui, au contraire, se sentit bouillir.

-(C)'est toi (q)ui (tr)aine en ville (p)arfois. (P)as (v)rai ?

Cracha-t-il, ne perdant rien de son agressivité alors que la douleur lui faisait presque tourner la tête, il était hors de question qu'il se montre impuissant devant cette chatte.

Moi a écrit:: - Oui, c'est ce que je viens de dire.

Répartit Idylle Toxique en ronronnant avec un sourire amusé. Usiku avait beau être un hordien, il n'en était pas moins un chaton, et son agressivité ne l'impressionnait pas. Elle n'avait pas peur de ces jeunes chats, ils étaient plus en danger que dangereux, à protéger qu'à craindre. Enfin, dans une moindre mesure. Il s'agissait de leur apprendre un nouveau mode de vie, et de toujours rester prudent. Mais en toutes circonstances Idylle Toxique, bien qu'elle n'en donnait pas l'impression, était sur ses gardes.

- Et donc ?

Moi a écrit:: Le regard d'Usiku passa du vert au noir alors que la colère montait en lui comme de la poudre prenant feu. Il n'avait rien de personnel contre Idylle Toxique, mais il avait entendu parlé d'elle, celle qui se mêlait de tout sans savoir ce qui se passait réellement.

-(R)ien.

Cracha-t-il alors qu'i se détournait. Ce n'était pa sle moment pour lui de se battre, il savait parfaitement qu'il n'était pas en état. Alors, il se détourna.

Type de RP : Berceuse du Venin/Nuage Belliqueux Date : 31 Juillet 2021:

Flammy a écrit:: C'était devenu mon endroit préféré du camp. Au moins, ici, personne ne pouvait m'attaquer par derrière, et je voyais tous les dangers venir. Un lieu fermé et étroit, duquel je pouvais anticiper, idéal. Je ne m'y sentais pas à l'abri pour autant, aucun endroit ne m'offrait cette possibilité, mais j'y étais au moins un peu plus en sécurité qu'ailleurs. Je pouvais un peu reposer mon cœur, douloureux d'avoir toujours peur, ma tête, fiévreuse d'être toujours aux aguets, c'était un léger réconfort Je me tendis soudainement lorsque je repérais quelqu'un qui s'approchait : Berceuse du Venin.

Moi a écrit:: Ivresse avait passé une partie de son enfance dans cette cachette, il fuyait le monde ici, son frère et ses soeurs, sa mère adoptive, ses propres pensées. C'était le lieu rêvé pour lui, pour réfléchir et se concentrer sur ce qui avait de l'importance. Mais, alors qu'il arrivait vers la petite cavité, un félin était déjà présent. Son pelage blanc et ses yeux vairons étaient reconnaissable entre mille, mais surtout son air méfiant et son corps tendu. Apparemment, l'ancien hordien avait également découvert l'apaisement de cet endroit. Loin de se sentir nerveux ou embarrassé, le guérisseur s'assit à quelques longueur de queue de l'apprenti.

-Bonjour Nuage Belliqueux. Miaula-t-il avec bienveillance. Comment te portes-tu ?

Flammy a écrit:: Qu'est-ce que ça pouvait lui faire ? En quoi cela l'intéressait-il vraiment ? Que me voulait-il exactement ? Son ton bienveillant me crispait, ses paroles attentives m'inconfortaient, je ne savais que penser du comportement du guérisseur, dont même la fonction m'échappait encore. Quel intérêt avait-il dans le fait de soigner les autres ? Quel genre de sournoiserie cachait son air aimable ?

- Je sais pas... répondis-je vaguement.

Moi a écrit:: La réponse de l'apprenti surpris légèrement le guérisseur qui l'observa un instant sans rien dire. Nuage Belliqueux était celui qui restait le plus en retrait, il était une ombre dans l'obscurité, ne se faisait pas remarqué mais se méfiait de tout le monde. Comment pouvait-il ne pas savoir comment il allait ?
Ivresse secoua la tête.

-Tu te sens malade ? Boule au ventre ? Mal de gorge ? Quelque chose qui te ferait penser que tu as manger une proie infecté ?

Flammy a écrit:: - Non.

Pourquoi Berceuse du Venin pensait-il que j'étais malade ? Et puis, pourquoi s'en inquiétait-il ? Est-ce qu'il faisait cela parce que chaque nouvelle mort mettait à mal sa position ? Peut-être n'était-ce pas un choix en fait, que de soigner ses camarades ? Peut-être était-ce quelque chose qu'on lui avait imposé et qu'il était forcé de faire s'il voulait rester en vie ? Ce faisait bien plus sens qu'une volonté de sa part de prendre soin des autres...

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La cachette du camp

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