Le matou était sortit du camp avec pour objectif de trouver des feuilles de menthes. Lors de son escapade solitaire, il en avait sentit l'odeur prêt de certaines maisons de bipèdes, alors il avait décider de se rendre prêt du mur, repère comme frontière.
Levant le museau, il ne repéra l'odeur si particulière de cette plante, en revanche, l'odeur d'un chat inconnu lui vint.

-Il y a quelqu'un ?

Miaula-t-il, n'arrivant pas à repérer le matou.

Ivresse resta immobile à observer le matou bien tout en l'écoutant. Il ne l'avait jamais rencontré, son odeur était inconnu, c'était étrange, mais en même temps il était jeune.

-De la menthe, les bipèdes en plantes souvent dans leurs jardins.

Expliqua-t-il avant d'observer un instant autour de lui.

-Non pas du tout, je suis un membre des clans, je suis guérisseur.

Miaula-t-il avant de se reculer d'un pas afin de montrer qu'il ne voulait aucun mal au chaton.

Se mère se fichait bien d'où et pourquoi il partait du camp de fortune, il connaissait les règles, ne pas dire ce où ils vivaient et qui était sa mère. Après, si il mourrait en rencontrant quelqu'un sur la route, peu importait, c'est qu'il était faible.
Se hissant avec difficulté sur le mur d'un jardin de bipède, le matou à peine âgé de deux petites lunes, resta complètement calme et froid lorsqu'un clanique apparut. Bien qu'il était un jeune chaton, sa carrure était déjà développé dû aux entrainements intense que lui faisait Cobra, alors l'aubiste arrivant ne pouvait réellement deviner son jeune âge. Jugement ne fait aucune remarque, il l'observa froidement sans montrer la moindre crainte. Si tout les claniques ressemblaient à cela, alors ils prendraient bientôt celui de la Nuit sans problème !

-Jugement.

Répondit-il sans une once de douceur.

-Et toi t'es un aubiste, non ?

Elfe - Ivresse des Etoiles

Ivresse des Etoiles fut légèrement surpris par la question du matou avant de comprendre. Si ce félin là l'interrogeait, c'était parce qu'il les avait perdu.

-Non, je n'ai vue personne, et je n'ai pas sentis d'odeur étrangère sur notre territoire.

Miaula-t-il, désolé.

-Tu... Tu as perdu ta famille ?

Ivresse comprenait la situation dans laquelle se trouvait le matou. Il n'était pas sure de lui, perdu et ne pouvais faire confiance à personne. Ivresse soupira.

-Depuis quand tu n'as pas mangé ?

Le petit chaton ne comprenait pas ce qu'il se passait... Peu de temps auparavant, sa mère la nettoyait, et elle sentait la présence d'autres boules de poils autour d'elle. Des odeurs rassurantes et presque familières... Peu à peu, elle avait entendu des miaulements de cette voix familière qui lui ronronnait des mots doux le soir, des miaulements déchirants, et les odeurs familières devenaient de moins en moins nombreuses, tout comme les sources de chaleur autour d'elle. Alors qu'elle commençait à peine à pouvoir voir ce qu'il se passait autour d'elle, un très grand être l'avait attrapée et abandonnée en pleine forêt, avant de tourner les talons. Terrifiée, elle avait tenté de suivre ce bipède, pour réussir à rentrer près de la présence rassurante, mais très vite, elle perdit sa trace, se retrouvant seule, entourée d'arbres immenses.

Après un long moment, reccroquevillée sur elle-même, la petite chatte se décida à se lever, pour tenter de trouver de quoi manger, son estomac commençant à lui rappeler sa présence. Elle marcha un moment, mordillant tout ce qu'elle trouvait à proximité, et qui avait une odeur passablement alléchante, pour tenter de trouver quelque chose à se mettre sous la dent, sans grand succès.

Affamée, et épuisée, elle finit par se rouler en boule, espérant que sa mère la retrouve, ou que de la nourriture arrive jusqu'à elle, ou même que quelque chose se passe, laissant échapper des petits couinements aléatoires pour attirer l'attention d'éventuels animaux qui passeraient par là et viendraient l'aider.

Elle finit par entendre du bruit et leva l'oreille dans cette direction, observant le félin qui arrivait, reniflant son odeur. Elle ne la connaissait pas, ce n'était pas l'un de ses frères et soeurs, ni sa mère, malheureusement. Il n'avait pas l'air menaçant cependant, alors elle se releva maladroitement pour le regarder approcher. Elle baissa un peu les oreilles lorsqu'il lui demanda où était sa maman, se rendant bien compte qu'elle ne la reverrait probablement jamais... Elle se mit à sanglotter, répondant comme elle le pouvait à celui qui venait de la rejoindre.

- Je... Loin... Grand bipède... Toute seule...

Elle savait qu'elle n'était probablement pas très compréhensible, mais elle faisait ce qu'elle pouvait, ses petits nerfs commençant à ne plus tenir.

Nuage en Panache – Petite Aurore

Alors que la petite chatte chouinait, l’autre félin lui posa une question sur ce qu’elle venait de dire. Elle arrêta de sangloter, réfléchissant à son interrogation. Vivre chez le bipède… ? Elle ne savait pas vraiment. C’était là-bas que se trouvaient sa mère et les autres présences aux odeurs rassurantes, et c’était aussi le seul endroit où elle avait été jusqu’à maintenant… Mais elle ne savait pas comment exprimer ça pour que son interlocuteur comprenne, elle n’arriverait jamais à faire passer tout ça par les quelques mots qu’elle connaissait…

Devant son absence de réponse, le chat se racla la gorge, faisant sursauter légèrement la petite, qui craignit un instant qu’il ne commence à en avoir un peu marre d’elle, vu qu’elle ne répondait pas vraiment à ses questions. Elle lâcha un petit couinement, ne voulant surtout pas décevoir la seule présence vivante qu’elle voyait depuis maintenant trop longtemps, baissant légèrement les oreilles.
Cependant, le plus âgé ne sembla pas lui tenir rigueur de ce manque de réponse, car il lui annonça qu’il allait l’amener chez lui. Elle ne savait pas où était ce chez lui, mais peut être qu’elle y trouverait de la nourriture ? Et qu’elle pourrait y trouver d’autres présences rassurantes… ? Elle se laissa attraper par le félin, contente de ne pas avoir à marcher vu son état de fatigue, tendant juste un peu la tête vers le plus vieux pour renifler son odeur et la retenir dans un coin de sa petite tête. Elle ne voulait pas oublier celui qui la sauvait !

- Merci… !

Elle lui fit une petite léchouille, atteignant difficilement les poils du matou, vu la position dans laquelle elle se trouvait, mais essayant tout de même.