Le parc à bipèdes

S'y baladent grands bipèdes et bébés bipèdes. Leurs mains sont fureteuses et collantes. À ne pas attaquer sinon les grands bipèdes s'énervent. Vivent ici beaucoup d'écureuil et poussent des plantes pour les soigneurs.

Avec Coeur de Daim.

Aube Eternelle
"Etre souple comme le cuir et trempé comme l'acier pour être et durer."

Le matou avait attendu que le soleil descende dans le ciel pour emmener Coeur de Daim avec lui. Le petit groupe était en sécurité dans la grange et il avait rapidement compris que, lorsque le soleil se couchait, il y avait bien moins de bipède dans le parc non loin de la grange. Alors, ils descendirent en direction du centre ville, traversant le clapier à lapin avec prudence, avant de s'arrêter sur l'herbe bordant le parc à bipède. Presque aucun humains étaient présent, au plus grand bonheur du matou qui se plaça face à l'apprenti.

-Bon, comme tu le sais, on est sur un territoire complètement inconnu et il y a de nombreux dangers ici, donc je vais faire en sorte d'un peu t'apprendre au moins à te défendre, au cas où tu en ai besoins.

~Avec Envol Noir~

Aube Eternelle
"C'est comme se noyer en surface, saigner sans blessure."

Le guerrier avait du mal avec le fonctionnement. Enfin... Non, c'était surtout avec Vertige de l'Aconit qu'il avait du mal. Enfin, Aconit tout court puisqu'elle avait décidé de reprendre son nom de solitaire. Aube Eternelle ne comprennait pourquoi sa compagne avait accepté, et surtout pourquoi c'était elle qui décidait. Bon, d'accord, c'est elle qui avait eu l'idée, mais elle avait emmené avec elle des chatons, elle était elle-même pleine et bien trop laxiste, les règles n'existaient pas pour elle et cela horripilait au plus haut point le guerrier crépusculien qui avait finalement décidé d'aller se promener au parc des bipèdes. La lune était haute, les étoiles brillaient, et Aube Eternelle savait que cela signifiait qu'il n'y aurait pas de bipède, à son plus grand bonheur.
Alors qu'il s'approchait d'un étendu d'herbe, il repéra juste devant lui un camarade de ville.

-Envol Noir ? Salut.

Miaula-t-il en rejoignant le marin.

-Qu'est-ce que tu fais là, à cette heure ci ?

༄ Envol Noir ༄
& Aube Eternelle

Envol Noir ne dormait plus vraiment. Torturé par les actions de Nuage d'une Berceuse et la venue de ses petits, il ne parvenait plus à trouver le sommeil. Il en voulait au monde entier, mais parvenait, la journée, à garder la tête froide. La nuit tombée, c'était une autre histoire. Seul avec son fils, son esprit s'échauffait lorsque la lune se levait, l'obligean tgénéralement à sortir pour se calmer.
Tandis qu'il chassait - sans grand succès - le mâle noir et blanc croisa Aube Eternelle. Son pelage clair brillait. Il lui sourit instinctivement. « Bonsoir. Et bien, j'avais besoin de me dégourdir les pattes, quoi de mieux qu'une partie de chasse ! Et toi ? »

Aube Eternelle
"C'est comme se noyer en surface, saigner sans blessure."

Aube Eternelle observa un instant autour de lui, le guerrier ne portant pas réellement l'odeur de proie sur lui, mais il ne fit pas de commentaire, après tout, ils ne se connaissaient pas tant que ça malgré une première rencontre au Lac du Matin bien des lunes auparavant.

-Eh bien, si je dois être honnête, pour être le plus loin possible de la grange.

Miaula-t-il sans trop hésité, sa fille, Nuage de la Rivière lui avait fait plusieurs la reflexion qu'il n'avait pas envie d'être ici et que ça se voyait, alors il se doutait que ça ne devait pas être un secret.

༄ Envol Noir ༄
& Aube Eternelle

Le matou noir et blanc hocha doucement la tête ; il avait eu vent des rumeurs qui courraient sur le guerrier, et avait lui-même eut tout le loisir d'observer son attitude. Il était clair qu'il n'appréciait guère sa présence dans la ville, mais qui était-il pour le juger ? Il le comprenait, bien qu'il ne ressentait pas tout à fait la même chose. « Rien de mieux pour respirer un peu que de sortir au grand air, » miaula-t-il avec désinvolte. « Pourquoi es-tu venu dans la ville ? »

Aube Eternelle
"C'est comme se noyer en surface, saigner sans blessure."

Le guerrier hocha légèrement la tête comme pour approuver ses paroles. Avant de réfléchir quelques instants pour trouver les mots.

-Nuage de Geai, c'est pour elle que je suis venu. J'ai promis de toujours veiller sur elle, elle est comme ma fille, et je voulais pas qu'elle parte toute seule.

Expliqua-t-il le regard brillant avant froncer le museau.

-Et peut-être aussi un peu pour surveiller Vertige, je dois l'avouer.

« All I wanna do is be good
For real
But hate to feel the things I feel
But then I feel and I know I'm alive
And I know I'm alright. »

◂ Nuage d'Aigle ▸

Ils chassaient par ici la nuit, le plus souvent, lorsque les bipèdes avaient en majorité déserté l'endroit, ou tôt le matin. Nuage d'Aigle venait d'attraper un pigeon grassouillet et il le ramena fièrement vers Quête d'Excellence et Nuage Réfléchi qui patrouillaient avec lui, tout content de sa prise. Il était meilleur à la chasse qu'au combat, pour l'instant, mais grâce à ses petits entraînements avec son ami de l'Aube, bientôt il serait un guerrier redoutable ! L'apprenti enterra alors sa proie à l'abri sous un arbuste, lorsqu'une odeur forte lui parvint ; alerté, il redressa la tête et se retrouva truffe-à-truffe avec un museau allongé et de petits yeux noirs vicieux. Un grondement sonore monta dans la gorge du cabot, qui se rua vers lui en aboyant ; le jeune mâle évita un claquement de mâchoire et détala dans un sursaut de panique, hurlant à ses camarades :

-Un chien !

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- I knew that something would always rule me
I knew the scent was mine alone.

Nuage Réféchi

Depuis que Nuage Réfléchi avait fait la rencontre de Nuage d'Aigle, il était de bonne humeur même sous son masque de joie. Cela s'en ressentait sur ses compétences, il attrapait de plus en plus de proies et même ses spasmes semblaient se calmer. Sa faiblesse musculaire s'était amoindrie et il commençait à prendre du muscle, petit à petit.

Cette nuit, alors qu'il traquait une souris, le hurlement de Nuage d'Aigle lui fit dresser tous ses poils. Il vit alors son ami fuir un chien, aboyant et essayant de l'attraper. Cette vision paralysa le petit apprenti alors que ses poils dressés le faisaient ressembler à une boule de mousse. Le chien dut sentir sa peur car il se désintéressa du mâle tricolore pour se tourner vers l'apprenti aubiste. Nuage Réfléchi voulu fuir, mais ses spasmes étaient revenus de plus belles et l'empêchèrent de coordonner ses mouvements. Il tomba au sol alors que le molosse se jetait sur lui la gueule ouverte révélant une série de dents imposantes. Pendant un instant le temps sembla se ralentir dans les yeux écarquillés de l'apprenti, alors qu'un calme olympien le submergea.

Je vais mourir.

Les dents du chien se rapprochèrent, alors que Nuage Réfléchi pensa d'un coup à son père, à sa mère, et à tous ses frères et sœurs. Il ne pouvait pas mourir ainsi, pas si tôt, pas si proche de son but.

Non !

Crachant avec une vigueur nouvelle, il griffa violemment le museau du chien, qui couina de douleur en reculant. Se mettant debout avec une rapidité étonnante, il cracha de nouveau en direction du cabot, toutes griffes sorties.

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༄ Envol Noir ༄
& Aube Eternelle

Le matou noir et blanc hocha doucement la tête, pensif. Lui était parti pour une raison sensiblement opposée : face à l'anonce de la gestation de Nuage d'une Berceuse, il s'était senti trahi au point de quitter ses petits et Griffe d'Agate. Nuage Envolé l'avait suivi - et il lui en était reconnaissant, bien qu'il n'était pas en mesure de le lui dire - et il avait ainsi pu faire le deuil de sa relation sans trop de souci. « On fait beaucoup de choses en fonction des autres. »

@Etoile Eveillée @Abysse du Dragon

Quête de l'Excellence
« Nous garderons l'honneur, le reste, nous l'offrons
Et l'on marche. Les yeux sont indignés, les fronts
Sont pâles; on y lit : Foi, Courage, Famine. »

La guerrière avait félicité d'un signe Nuage d'Aigle qui venait d'attraper sa proie avant de se reconcentrer sur Nuage Réfléchi, lui indiquant un pigeon un peu plus loin. Lui aussi il avait énormément progresser, et elle ne pouvait s'empêcher d'avoir une certaine fierté envers lui.
Alors qu'elle se concentrait sur les mouvements du jeune apprenti, le hurlement de Nuage d'Aigle hérissa son poil. Elle se tourna avec vitesse, observant avec terreur le cabot qui approchait à grand pas, ni une ni deux, la féline détala à son tour, priant de tout son être pour que son mécanisme ne se coince pas dans une branche. Elle dépassa Nuage Réfléchi, le voyant se redresser, pensant instinctivement que le matou allait là suivre, mais lorsqu'elle l'entendit tomber, son coeur ne fit qu'un tour. Non, elle ne pouvait pas... Elle avait à peine fait un pas qu'elle vit le chien bien trop proche de Nuage Réfléchi, c'était... C'était... Et pourtant, le matou brun là surpris une nouvelle fois en assaillant une frappe au molosse. Quête de l'Excellence reprit alors ses esprits et se précipita en direction des deux apprentis, bousculant Nuage Réfléchi pour l'empêcher de se faire frapper par la gueule du cabot, avant de se redresser en crachant, envoyant ses griffes dans la gueule du chien.

-Courrez, on pourra jamais tenir à trois !

Miaula-t-elle avant d'éviter un nouvel assaut.

@Rayon d'Or
Aube Eternelle ne comprit pas réellement les paroles du matou, enfin, il comprennait qu'il ne parlait pas seulement pour le crépusculien mais pour lui-même aussi, et ne connaissant pas l'histoire, il ne pouvait pas réellement répondre. Pourtant, il ne posa pas de question.

-C'est parce qu'ils comptent pour nous.

« All I wanna do is be good
For real
But hate to feel the things I feel
But then I feel and I know I'm alive
And I know I'm alright. »

◂ Nuage d'Aigle ▸

Nuage Réfléchi et Quête d'Excellence rappliquèrent rapidement pour lui venir en aide, et le matou esquiva une patte arrière qui manqua de lui écraser la queue avant de bondir sur le dos du cabot pour lui enfoncer ses griffes profondément dans la peau. L'animal réussit cependant à se débarrasser de lui d'une secousse et Nuage d'Aigle fut projeté plus loin tandis que la guerrière ordonnait d'une voix paniquée :

-Courez, on pourra jamais tenir à trois !

Mais comment le semer ? Il était bien trop rapide !

-Comment va-t-on s'en débarrasser ? demanda alors le novice en respirant bruyamment, évitant un coup de crocs bien senti. Il court plus vite que nous !

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- I knew that something would always rule me
I knew the scent was mine alone.

EAU DE VIE & LÉO

- RETOUR CHEZ SOI -

Léo pouvait enfin sortir ! Enfin ! Enfin... sortir n'avait jamais été réellement une grande ambition pour lui, finalement. En fait, rester au chaud au creux des caresses et des couvertures chaudes le suffisait bien mieux. Pourtant, un certain et étrange appel résonnait en lui lorsque son maisonnnier lui avait ouvert la porte fenêtre il y a maintenant quelques jours. Lentement mais sûrement, le jeune matou avait posé une patte dehors, à l'affût. A ses côtés, Patty sortit tout joyeux dans le jardin en aboyant frénétiquement et Léo sentit ses craintes fondre comme neige au soleil et se mit à courir après lui en ronronnant bruyamment. Chaque jour passé dans cette maison l'éloignait de ses souvenirs, de ses anciennes attaches et peu à peu tout s'évaporait en lui. Pour lui, sa vie avant d'arriver ici était floue et les certaines silouhettes dont il peinait à se rappeller n'avaient plus sa place en son esprit. Pour lui, sa vie avait commencé réellement ici. Avec ses deux maisonniers, le chien Patty et Mirabelle, une vieille chatte rousse et blanche, qui lui avait beaucoup apprit depuis son arrivée ici. Le moindre nom des choses autour de lui, comment agir selon les situations... car quand il était arrivé, Mirabelle l'avait pris sous son aile, ou si ce n'était pas l'inverse. La vieille chatte ne voulait guère de chatons et ne pouvait en avoir tout simplement, mais la précense du chaton avait su éveiller un semblant d'instinct maternel, bien qu'elle restait aigrie et insensible à ses jeux à longueur de temps. Léo passait plus de temps à jouer avec Patty et avait fini par reproduire quelques de ses faits et gestes. Tels des frères, les deux pourtant pas de la même catégorie avaient su s'apprivoiser et passer le clair de leur temps ensemble. Contrairement à Mirabelle, qui ne pouvait pas voir le chien à plus d'une longueur de queue de renard d'elle, étant arrivée la première dans la maison. Difficile à vivre, Léo avait su gagner sa rare sympathie, et pouvait - parfois - dormir avec elle ou manger à ses côtés. Selon les jours, ses humeurs changeaient sans crier gare et la chatte rousse pouvait lui feuler dessus sans la moindre raison (sauf lorsqu'il jouait avec le bout de sa queue). En somme, Léo ne s'ennuyait pas, ici.

Cependant quelque chose le tiraillait. Là, au fond de lui. Quelque chose dont il ne parvenait pas à mettre la griffe dessus. Comme si une partie de lui lui manquait, comme si quelque chose lui avait été arrachée. Léo n'en parlait à personne, ne pouvait pas mettre Mirabelle dans l'embarras et de la peiner. Il n'était pas malheureux ici, au contraire, il avait tout pour être heureux et il l'était sincérement. Mais ce manque, ce léger vide qui le rendait inconfortable... il ne savait comment le combler. C'était plus profond qu'une boîte de pâté par jour ou que sortir au grand air. C'était autre chose mais ça ne l'empêchait pas de vivre. Il pouvait s'en passer, il pouvait l'oublier l'espace de quelques heures voire quelques jours d'affilée. Mais quand il était tout seul dans son panier, il le sentait, ce vide. Et parfois, cela lui serrait le coeur et c'était douloureux. Et sans en comprendre la raison, cela lui arrivait de pleurer silencieusement.

***

Marchant d'un pas discret à l'aube hors du jardin où son maisonnier lui avait ouvert à la hâte alors qu'il miaulait devant, Léo s'extirpa du carré d'herbe pour sortir la tête en dehors. La rue était vide, la route était calme, nulle créature bruyante ne parcourrait le chemin gris. C'était son moment préféré pour se balader avant d'aller manger à midi, lorsque le soleil serait à son zénith. Mirabelle n'avait pas voulu sortir avec lui ce matin. Comme à son habitude, Léo attendit que son maisonnier arrive de l'autre côté avec Patty pour suivre la balade matinale. Une fois repérés, il bondit à leur suite et les traqua de loin, guilleret. Alors qu'il continuait son jeu, un bruissement dans les buissons se fit entendre. Il s'arrêta alors, intéressé et s'en approcha, oubliant Patty et son maisonnier. Il avait tenté de chasser quelques lézards sans le moindre succès. Mirabelle avait déjà attrapé une musaraigne une fois et c'était la première fois qu'il voyait une proie de si près. Elle avait fini par agoniser sur le tapis pendant qu'ils étaient allés manger leurs croquettes. Mais aujourd'hui, Léo avait une nouvelle ambition : chasser. Il s'applatit, faisant comme Mirabelle lui avait apprit et s'approcha lentement. Il écarquilla les yeux : un oiseau non loin ! Il allait épater son amie, c'était sûr ! Il sourit et bondit dans un cri de joie sur le volatile, qui s'en fut bien évidement dans un cri aiguë. Tout se passa ensuite si vite. Un éclair blanc fendit le ciel et attrapa l'oiseau au vol avant de retomber près de Léo. Médusé, le jeune chat observa la scène avant de laisser son regard se planter dans celui bleu sombre de la chatte qui se tenait en face de lui. Comment... a-t-elle réussi à faire ça ?!
La chatte blanche laissa tomber sa proie et s'immobilisa aussitôt en le regardant à son tour. Quelques secondes passèrent et elle s'approcha lentement de lui, comme si elle n'y croyait pas :
" Petit Fusain... ?
Il fronça le nez. Ce nom lui était familier. Etrangement familier... c'était... c'était...
- Petit Fusain ! Oh, par le Clan des Etoiles ! C'est toi... je n'arrive pas y croire...! s'exclama la chatte blanche, qui semblait si émue que cela toucha Léo.
Petit Fusain... c'était... son nom. Maintenant, il se rappelait mieux. On l'avait appelé comme cela un jour. Le flou opaque dans son esprit se dissipa peu à peu. Petut Fusain... Charlie, Luna, Marie... maman... "Maman ! Non ! Laissez moi !" ses cris lui revenaient en mémoire et lui donnèrent la chaire de poule. Alors, Léo regarda sa mère, le coeur battant de plus en plus rapidement.
Son corps se tendit et son expression fut figée, incrédule, alors que sa mère vint l'enlacer avec une force inoupçonnée de sa part :
- Oh, mon fils, tu es vivant ! Je suis tellement soulagée, merci, merci, merci...
Il la sentit sangloter au creux de sa nuque tandis que ses propres émotions remontèrent si vite qu'il en eut le souffle coupé. Ses souvenirs se débloquèrent un à un. Lui jouant avec son frère et ses soeurs et les petits maisonniers, observant le lapin de la maison, dormant avec sa mère, ses histoires sur les Clans, son mystérieux père, son départ brusque, son arrivée dans sa nouvelle maison, sa rencontre avec Mirabelle et Patty... et le trou noir qu'il avait eu juste après :
- Maman... souffla t-il alors. Tu... Tu m'as manqué ? Non, je t'ai oubliée et j'en suis désolé. Je ne voulais pas... tu es là, put-il seulement ajouter. E-Et Charlie ? Luna ? Marie ?
Sa mère se recula, le regard brillant :
- Tout le monde va bien. On a pu sortir du nid de Bipèdes. On est chez nous, dans le Clan de l'Aube. Viens avec moi, je te ramène dans notre foyer. Tu dois les retrouver, ils vont être tellement soulagés...
Le petit chat cligna un instant des yeux :
- M-Maintenant ?
Mais Patty et son maissonier allait finir la balade ! Il regarda le soleil, catastrophé, ils étaient déjà rentrés ! Et il devait manger avec Mirabelle et elle lui avait promis d'aller apprendre à chasser les lézards, ce soir. Il ne pouvait pas partir !
- Oui, pourquoi ? en voyant son hésitation, elle se frotta à lui et ronronna, tout va bien mon chéri, tu n'as plus rien à craindre ici. Tu seras bien dans le Clan, je te le promets.
Devant le soulagement et la joie de sa mère, Léo n'eut pas le coeur à refuser. S'il ne restait pas tard, peut-être qu'il pouvait revenir ce soir. Comme ça il retrouverait sa fratrie, rencontrerait son père et aurait pleins de choses à raconter à Mirabelle et Patty, ce soir !
- Non, rien, allons-y ! fit Léo en se frottant à elle, le coeur gonflé de joie et d'appréhension.
Eau de Vie sourit et lui lécha le crâne en l'entraînant à travers les fourrés en direction du camp.

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« Anata ga kureta nukumori ga
Fukaku, fukaku
Ima haruka na toki wo koe
Michi watatteku »

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Le parc à bipèdes

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